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Coup de tonnerre chez HBO ! Le season finale de Game of Thrones saison 5, le terrible épisode 10, a fuité sur Internet. NEWS GARANTIE SANS SPOILERS.
La nouvelle a instantanément fait le tour des forums et sites américains. Un screener de l’ultime chapitre de la fournée 2015 aurait fait surface sur divers sites de torrent et autres plateformes adorées des pirates, avant que le lien vers le dit fichier ne soit expédié à divers médias américains.
Par conséquent, le web est actuellement saturé de spoilers et d’innombrables débats. Car peu de monde a visionné l’épisode pour l’instant, ce dernier n’étant pas disponible en haute définition, ou même dans une qualité acceptable. Au-delà des inquiétudes et interrogations relatives au contenu de l’épisode et au sort de divers personnages, la situation témoigne de la fragilité de la position de HBO.
En effet, on se souvient que les quatre premiers épisodes de la saison 5 avaient déjà fuité sur le net avant même la diffusion du season premiere, occasionnant la fureur légitime de la chaîne payante américaine, qui voyait là un inévitable manque à gagner. On se doute que ce nouvel affront à ses systèmes de sécurité et à son modèle économique va provoquer une tempête interne.
Une situation qui pose également la question du mode de diffusion. À l’heure où Netflix joue sur le visionnage en masse et instantané de tous les épisodes d’une saison donnée, HBO (et l’immense majorité des networks), ne suivent-ils pas un rythme de diffusion daté, voire rendu déjà anachronique par les habitudes de consommation des spectateurs ?
Celle des punitions. Surtout quand on est un personnage féminin comme Sansa (torture heureusement hors-champ, et qui va « rallumer la lumière » chez Theon), sa servante nordienne, l’entraînement rude et mystique de Arya à Braavos, l’assassinat de la pauvre Myrcella (« parce que tout se passait trop bien »), le sacrifice hors-champ de la pauvre Shireen (qui va « rallumer » sa mère, entériner la fin de Stannis, et celle future de Mélisandre)…
Et bien sûr Cersei, qui va retourner l’opinion qu’on a d’elle (à raison, elle a tant fait de crasses) en s’en prenant plein la figure. Performance « passionnelle », en partie truquée (Lena Headey étant enceinte), mais de par sa longueur en quasi temps réelle, ça passe allègrement si on se laisse prendre par la violence de la situation.
Suffisant pour confirmer le caractère à la fois dur à cuire et kamikaze de Cersei, faisant entrer le loup dans la bergerie… sans imaginer que les intégristes religieux du Grand Moineau (personnage à l’honnêteté monstrueuse) ne viendraient la châtier à cause ses propres envies sexuelles ? C’était tellement bête que ça se voyait de loin, et ça a mis une plombe avant qu’on y arrive.
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Tyrion lui repart à zéro avec Varys, dans une configuration où il n’aura jamais plus le moindre avantage (fallait-il rester un Lannister ? son talent d’orateur n’a jamais suffit ? trop d’alcool en lui ?)… Et où sa rencontre avec Daenerys sera une des premières bizarreries de la série – des personnages qui ne devraient pas se trouver face-à-face, à fortiori celui dont le frère bien-aimé a tué le père de l’autre.
Daenerys empêtrée dans l’exercice du pouvoir et son propre groupe de fanatiques religieux (intrigue moyenne, à peine réglée grâce à un dragon gros comme un biplan)…
Et Jaime dévitalisé mais heureusement accompagné par le paillard Bronn (il sait mettre l’ambiance), Ramsay qui se révèle comme un sosie inversé de Jon Snow : reconnu et anobli, mais plus traître que combattant…
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Lequel Jon ressentira fortement l’influence de Mance Rayder (encore une intrigue qui n’a pas eu assez de temps de développement), prendra ses responsabilités de chef en assurant une exécution comme son père et son frère avant lui, et fera le match retour du Mur mais du côté Sauvageons.
Et avec une première confrontation apocalyptique avec les morts, coup d’accélérateur brusque, décès frustrants (mince, on venait à peine de faire la connaissance de la farouche Karsi), victoire à la Pyrrhus…
Et exemple de bêtise chauvine qui s’ensuit.
On est toujours pas loin de « Kaamelott », dans son versant dramatique : comment être un chouia progressiste quand on a autour de soi une bande peigne-culs belliqueux et enfermés dans leurs visions étroites ?
On ne peut pas, et il vaut mieux avoir des yeux dans le dos, sinon…
Mais bon, Mélissandre vient à peine d’arriver, donc on se doute bien que la conclusion choc de cette saison n’est pas définitive.
Ben justement si car on voit peut etre le virage entre la télé d’hier et celle de demain
On ne pas pas comparer une chaîne qui a besoin d’abonnés en continu et un service de location ….
Voilà Ecran Large,
Un bon article, intéressant à lire, pas racoleur du tout.
C’est ce qu’on apprécie chez vous, et qu’on aimerais revoir davantage,
Si ce message peut aider à vous voir continuer sur cette voie, alors tant mieux 🙂