Mindhunter : David Fincher veut aller beaucoup plus loin qu'une simple saison 3

Disponible depuis le 16 août sur Netflix, la saison 2 de Mindhunter est sans conteste l'un des temps forts de cet été. Et si les épisodes se gobent très rapidement, on rêve déjà d'une saison 3. Voire peut-être même de plus que ça.

Il est vrai qu'avec son concept, la richesse de son background et de l'histoire dont elle s'inspire, la série Mindhunter peut encore continuer pendant des années, même si on préfère que David Fincher et son équipe y aille pas à pas et évite ainsi de tomber dans le piège de la redondance.

Holt McCallany

Alors que la saison 2 est disponible sur Netflix, tous les yeux se tournent déjà vers la future saison 3, plus ou moins confirmée, en se demandant bien comment la série va rebondir pour ne pas perdre de son intérêt. Mais il semblerait que la vision de Fincher aille encore plus loin que ça puisque l'un de ses comédiens, Holt McCallany, alias Bill Tench dans la série, vient de révéler au micro du Hollywood Reporter que le réalisateur n'avait un plan sur trois, mais bien sur cinq saisons et qu'il les avait prévenu dès le départ :

"David Fincher nous a demandé si on était prêts à faire ça pendant 5 saisons. Parce que, même s'il se plantait, cela allait durer 5 saisons. Et il nous a dit qu'il n'avait pas l'intention de se planter. Donc je me plais à penser que nous allons continuer, du moins aussi longtemps que David Fincher reste intrigué par cette histoire très particulière."

Glauque et puissant

Et ça tombe bien, c'est ce qu'on veut aussi, d'autant qu'il reste encore beaucoup de choses à dire sur le sujet, ne serait-ce que par rapport à BTK (le tueur dont chaque épisode nous dévoile en guise de fil rouge une petite saynète), arrêté plus de 20 ans après l'époque où se situe le show), personnification des failles du système de profiling inventé par le FBI.

Mais on ne peut s'empêcher de penser à la politique actuelle de Netflix et à toutes ces séries qui sont annulées avant ou au terme de leur troisième saison, parce que cela correspond au moment où les équipes peuvent renégocier leurs contrats et revoir leurs cachets à la hausse. Cela dit, on espère que le network réalise quel bijou il a entre ses mains et à quel point il en a besoin, surtout au moment où un concurrence des plus féroces est dans les starting-blocks.

Bref, Emmanuel Macron a encore du boulot devant lui