Allison Mack, l’ancienne star de Smallville, fait une bourde lors d’une interview à propos de sa secte sexuelle

Nouveau rebondissement dans l’affaire sordide de l’ancienne actrice de Smallville. Si elle comptait plaider non-coupable, ce nouveau témoignage ne l’aidera pas.

L’histoire passionne la presse américaine et le public. L’ancienne co-star de Smallville, Allison Mack, vient d’opérer un tournant radical dans son affaire judiciaire. La si mignonne blondinette est accusée d’avoir été la n°2 d’une secte sexuelle, nommée NXIVM. Introduite par sa consoeur de travail, Kristin Kreuk, l’interprète de Lana, Allison Mack a trouvé ses marques dans cette secte, puisqu’elle y a officié pendant près de 12 ans. Agissant pour le compte du gourou, Keith Ranière, la jeune actrice a ainsi fait rentrer un paquet de pauvres femmes au sein de cette organisation.

Fuis Jensen, va plutôt rejoindre Supernatural

Très proche de son leader, elle aurait par la suite créé un groupe nommé DOS. Sorte d’organisation pyramidale qui a impliqué plus de 50 victimes. Plus tard, alors que DOS était appelé en douce « sororité secrète », elle représentait un « mouvement pour les femmes » et qui avait pour but de redonner confiance aux personnes perdues et esseulées. A l’époque de l’affaire Paris Match avait réussi à glaner le témoignage d’une ancienne victime :

« On m’a dit que si j’entrais dans la sororité secrète, j’aurais plus confiance en moi. Lors de la cérémonie d’initiation, on nous a dit de nous déshabiller et de nous allonger sur une table de massage en disant : « Maître, marquez moi, ce serait un honneur« . On nous avait dit qu’on allait nous faire un tatouage discret, mais au lieu de ça, on nous a cautérisé les initiales de Keith Ranière à même la peau. »

Tu sais, moi aussi j’ai une face câchée que je ne montre à personne…

Face à ce tumulte judiciaire, l’actrice avait été arrêtée en avril dernier et libérée contre une caution de 5 millions de dollars. Assignée à résidence, avec le port d’un bracelet électronique, Allison Mack comptait bien préparer soigneusement sa défense afin de plaider non-coupable.

Lors d’une interview accordée au New York Times Magazine, la demoiselle a pourtant commis la bourde de dire tout haut ce qu’elle faisait. Elle a décrit que l’idée de marquer la peau de ses victimes venait en réalité d’elle :

« Je disais : « Et vous tous, un tatouage, ça vous dit ? ». Les gens se bourrent la gueule sans arrêt et se font tatouer la cheville avec écrit BFF [ndlr : Meilleur ami(e) pour la vie] ou au-dessus des fesses ».

« Je crois que je suis sur la pente raide là »

Les victimes étaient ainsi marquées au fer rouge des initiales de leur maître « KR ». Ce qui s’apparante tout de même plus à la de la mutilation qu’à un simple « tatouage ». Pour se dédouaner de toute responsabilité, l’actrice a rappelé que le groupe DOS avait pour but de « réunir des femmes et de faire en sorte qu’elles s’engagent pleinement les unes vis-à-vis des autres, et à devenir l’incarnation de leur moi le plus puissant ».

Il fallait qu’elles« repoussent leurs plus grandes peurs, en exposant leurs plus grandes vulnérabilités, en sachant qu’elles pourraient tenir avec l’aide des autres peu importe ce qui arriverait, en tenant leurs promesses et en outrepassant la douleur ».

Elle sera assignée à comparaître en octobre prochain. L’actrice encourt un minimum de 15 ans de prison.