Arrow, Flash, Supergirl : Andrew Kreisberg, showrunner des séries DC accusé de harcèlement sexuel, est viré par la Warner

Sophie Sthul | 30 novembre 2017 - MAJ : 09/03/2021 15:58
Sophie Sthul | 30 novembre 2017 - MAJ : 09/03/2021 15:58

L'Arrowverse, univers étendu de DC à la télévision, va changer de chef.

Affaire Weinstein, J+57 : une autre tête roule. On vous en parlait il y a deux semaines : Andrew Kreisberg, showrunner et créateur des séries Arrow et Flash mais aussi de Supergirl et DC's Legends of Tomorrow (en collaboration avec Greg Berlanti), avait été mis au vert par le studio Warner.

Début novembre, le scénariste et producteur avait été accusé de harcèlement sexuel (à base de touchers et baisers forcés, requêtes de massages et commentaire sexualisants déplacés) par une douzaine de personnes, hommes et femmes, collaborateurs plus ou moins proches.

 

Photo officielleAndrew Kreisberg n'est pas serein

 

Mais cette fois, d'après The Wrap, le couperet est tombé : il est viré. Le communiqué de la Warner est très clair et direct :

"Après une diligente enquête interne, Warner Bros. Television Group a mis fin à l'emploi d'Andrew Kreisberg, avec effet immédiat. Nous restons dévoués à la mise en place d'espaces de travail sûrs pour nos employés et toute personne impliquée dans nos productions".

 

Photo Stephen Amell

La série Arrow

 

Suite aux accusations, il y a donc eu enquête, et décision. Greg Berlanti, très proche collaborateur de Kreisberg notamment sur Supergirl et DC's Legends of Tomorrow (et en gros n°2 de l'univers DC, Arrowverse, sur le petit écran), est annoncé comme remplaçant temporaire. Les séries en elles-mêmes ne devraient donc pas être particulièrement chamboulées. Bon courage à lui.

On n'arrête pas de le dire, mais chaque semaine l'affaire Weinstein continue d'avoir des répercussions concrètes sur le business, les projets et les productions. Ce qui aurait pu être un scandale isolé a muté en une véritable lame de fond qui emporte tout sur son passage, brise les omertas et libère la parole. On ne peut s'en satisfaire, et la présemption d'innonce reste primordiale, mais on ne peut qu'encourager ce processus. Mesdames et messieurs les victimes, ne vous arrêtez pas !

 

Photo SupergirlCourage Greg, ça va bien se passer

Newsletter Ecranlarge
Recevez chaque jour les news, critiques et dossiers essentiels d'Écran Large.
Vous aimerez aussi
commentaires
Dirty Harry
02/12/2017 à 18:59

tiens, encore un porc casher...

MystereK
01/12/2017 à 13:31

"C'est à ça que l'on veut arriver non ?"
Non, ce à quoi il faut arriver, c'est que les hommes (et les femmes, parce qu'il y en a aussi), se comportent normalement.

Et je dirais "ENFIN" ces cas sont dénoncés, aprce que c'est grâce au silence et des remarques commes la vôtre que le phénomêne a pris de l'ampleur, parce que ces personnes se sentaient intouchables. Et puisque beaucoup de ces cas se passent dans le milleu du cinéma ou de la télévision il est normal qu'on en parle ici.

Z
01/12/2017 à 08:27

Ouf encore un.... Par contre du batage il y en, il serait peut être temps de lorgner du côté de la maison blanche et de son nouveau président. Je suis sûr qu'il y aurait quelque chose à déterrer :)

AlexKain86
01/12/2017 à 07:08

Ou on apprend à ces hommes à bien se comporter en société.
Y a quand même une différence entre ce qu'ils (les harceleurs) font vivres à leur entourage, une situation normale, et celle que tu propose The Riddler.

Et je ne pense pas que les femmes se disent être toujours pures et honnêtes, mais entre "touchers et baisers forcés, requêtes de massages et commentaire sexualisants déplacés", et lieu de travail sain, c'est pas la même chose, et si tu ne vois pas la différence, attends-toi à recevoir une plainte également sous peu, je pense.

the riddler
01/12/2017 à 06:44

Voilà. Sinon, j'ai une idée pour aller plus vite. On supprime l'homme de la surface de la planète et seules les femmes, êtres toujours pures et honnêtes, pourront prospérer. On garde de la semence congelée et produite en laboratoire pour la procréation et le tour est joué. C'est à ça que l'on veut arriver non ?