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WandaVision saison 1 épisode 5 : le meilleur des mondes possibles

Par arnold-petit
5 février 2021
MAJ : 21 mai 2024
10 commentaires
Affiche Elizabeth Olsen

La série Disney+ entame sa deuxième moitié de saison explosive et WandaVision accélère le rythme dans son cinquième épisode qui continue de révéler les secrets de son parfait petit univers.

ATTENTION, SPOILERS !

 

 

MARIÉS, DEUX ENFANTS

Alors que le charme autour de WandaVision commençait à s’estomper après trois épisodes à poser les bases de son concept inventif, le quatrième (notre critique ici) s’est chargé d’apporter quelques réponses et d’éclaircir certaines zones d’ombres en révélant ce qui se déroule à l’extérieur de Westview. Maintenant que le voile a été levé sur les mystères qui entourent l’univers de sitcoms dans lequel sont enfermés Wanda (Elizabeth Olsen) et Vision (Paul Bettany), la série ne pouvait plus se contenter de rester dans le même format. Elle alterne donc entre drame et comédie dans cet épisode 5, avec des points de vue et des esthétiques différents. 

Pendant que le SWORD tente de franchir la frontière entre les deux mondes et de comprendre les motivations de Wanda, le couple de super-héros découvre les joies de la parentalité avec les petits Tommy et Billy (dont la faculté à grandir quand ils le souhaitent s’avère bien pratique pour gagner du temps ou préparer le terrain pour les Young Avengers).

 

photoAprès Bébé Yoda, Bébés Wanda

 

La petite famille évolue désormais dans un décor des années 80, avec un générique calqué sur celui de Sacrée Famille et une ambiance semblable à La Fête à la maison, mais le malaise latent des premiers épisodes et les interrogations de Vision continuent de venir briser les rêves de vie parfaite de Wanda. La série s’amuse d’ailleurs de ce décalage entre l’univers édulcoré et léger des sitcoms avec le drame qui se révèle, l’exemple le plus parlant restant le visage défait du synthézoïde filmé en plan serré sur des rires enregistrés. 

Ce cinquième épisode fait encore pas mal de références aux comics et à l’univers étendu de Marvel, avec la mention de Captain Marvel et l’introduction de Sparky. Un chien tiré de La Vision de Tom King qui met Wanda face à ses contradictions et permet d’aborder le deuil et surtout le déni de la mutante. Cette douleur qu’elle cache derrière des illusions confère toute sa dimension tragique à la série et Elizabeth Olsen brille toujours autant dans son interprétation toute en nuances qu’on lui connaissait pas encore dans le MCU (alors que c’est ce qui l’avait révélé dans Martha Marcy May Marlene). Sans oublier Paul Bettany, jusqu’ici sous-exploité dans l’univers étendu, qui fait entrer Vision dans un registre totalement différent lorsqu’il découvre la souffrance que ressentent les habitants de Westview dans une des scènes les plus dérangeantes de la série. 

 

photoDerrière les rires, l’horreur

MA FAMILLE D’ABORD

Monica Rambeau, Jimmy Woo (Randall Park) et Darcy Lewis (Kat Dennings) sont convaincus que Wanda est toujours une héroïne et que ces événements sont à mettre sur le compte de la douleur, tandis que le directeur Hayward (Josh Stamberg) la considère comme une terroriste. Pour la première fois, la sorcière est présentée comme une menace à éliminer et la série continue de jouer avec cette incertitude concernant le statut d’antagoniste du personnage avec une confrontation dans laquelle elle montre l’étendue de ses pouvoirs et sa détermination à protéger son monde de poupées. 

Alors qu’il ne reste plus que quatre épisodes avant la fin de cette saison, la série passe (enfin) à la vitesse supérieure et choisit de faire grimper la tension, mais le récit s’en trouve condensé, presque trop. L’impact émotionnel de certaines scènes est affaibli, alors qu’un énorme enjeu a été posé, puisque Vision doit maintenant assimiler le fait qu’il est mort et que Wanda utilise son squelette de métal froid comme elle en a envie. Contrairement à ses deux enfants, qui ne semblent pas être soumis à sa volonté et restent des ressorts narratifs pour le moment.

 

photoEt ils vécurent heureux ?

 

Après avoir pris conscience de la supercherie dans laquelle il existe, Vision confronte directement Wanda et lui demande une réponse sur ce qu’il se passe, jusqu’à l’énorme rebondissement qui conclut l’épisode et amène encore plus de questions. Comme le voulaient certaines rumeurs, Pietro Maximoff fait bien son apparition, sur le palier de la porte, mais plutôt que de ramener la version d’Aaron Taylor-Johnson, tuée par Ultron dans Avengers : L’Ère d’Ultron, la série a choisi de faire appel à la version d’Evan Peters, vue dans X-Men : Days of Future Past.

Un retournement de situation qui devrait apporter du poids à plusieurs théories sur l’ouverture du multivers et va forcément retourner l’Internet jusqu’à la semaine prochaine, mais qui pourrait aussi potentiellement avoir une influence considérable sur les prochains projets du MCU.

Un nouvel épisode de Wandavision chaque vendredi sur Disney+ dès le 15 janvier 2021

 

Affiche US

Rédacteurs :
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Minimoff

Episode le plus faiblard jusqu’ici, l’impression d’une rediffusion des précédents. Drame, action, tragédie… tout semble survolé, malgré la durée plus longue que d’habitude.

Bear

Evan Peters….Nnnooooooonnnnnnnnn

Yellow submarine

Bon 2 confirmations.

Ce n’est pas elle l’antagoniste de cette série, et Monica aurait bien des pouvoirs

Stavos

La série reste écrite avec les pieds mais la scène finale offre de fantastique possibilité pour le MCU.

Yal

A quand la critique de la s5 de Thé Expanse ? 🙂
Je sens que vous n’allez pas être tendre avec le milieu de saison et le calvaire de Naomi haha, alors qu’on a eu droit aux 2 ou 3 épisodes meilleurs de la série AMHA.