Star Trek : Picard saison 2 - critique qui manque de Q

La Rédaction | 12 mai 2022 - MAJ : 12/05/2022 10:54
La Rédaction | 12 mai 2022 - MAJ : 12/05/2022 10:54

Dans la nouvelle galaxie Star Trek, entre Star Trek : Discovery (déjà arrivée à sa quatrième saison) et Star Trek : Strange New Worlds (qui débute en 2022), il y a Star Trek : Picard. Véritable shoot de nostalgie et cadeau aux fans, elle ramène Patrick Stewart dans le rôle de Jean-Luc Picard après Star Trek : La Nouvelle Génération et plusieurs films, dont Star Trek : Nemesis. Après la touchante saison 1 de Picard, la saison 2 est-elle à la hauteur ?

plat surgelé Picard

Rien n'est jamais simple dans l'univers Star Trek. Après avoir sauvé la galaxie et la fédération d’un terrible complot, l'amiral Picard et sa nouvelle famille tentent d’aller de l’avant... tout en étant bloqués dans le passé. Quand deux antagonistes majeurs pointent le bout de ses nanites pour l’un, et son légendaire claquement de doigt pour l’autre, toute la “famille” Picard se retrouve embarquée dans un voyage temporel sous forme de jugement, dont la condamnation pourrait entraîner la fin de la fédération des planètes unies. 

Mettons les pieds dans le plat surgelé Picard : la série produite par Amazon Prime (et qui devrait prochainement retourner chez Paramount plus), créée par Alex Kurtzman (co-scénariste des deux films réalisés par J.J. Abrams, et impliqué sur toutes les nouvelles séries Star Trek) ne réussit toujours pas à trouver ses marques.

 

Star Trek : Picard : photo, Patrick Stewart, April GraceQuand la saison 2 est officiellement commandée

 

Pour ceux qui l’ignorent, la saga s’est construite sur un format classique et bien connu, chaque épisode se terminant par une résolution, que ce soit de l’intrigue ou des tensions entre les personnages. C'est un mauvais point commun entre Picard et Discovery : les intrigues secondaires ou les conflits entre les personnages, qui s’étalent d’un épisode à l’autre, créent une sorte de décalage dans la perception de l’histoire en générale, surtout pour les fans de la première heure.

Pour ceux qui n’ont pas le background, le malaise sera moindre, et se déplacera certainement au niveau du lore, même si la série laisse ici et là des dialogues de contextualisation pour aider. Néanmoins, newbies et experts seront sûrement d’accord sur le manque de rythme certain de ces dix épisodes, avec des remplissages aussi longs que la distance entre la Terre et Alpha du Centaure. Remplissages qui voient des intrigues à tiroirs prendre plus de place que nécessaire, à tel point qu’on en oublie le mystère initial lancé dans le premier épisode : quelle est cette nouvelle menace Borg, et quelle est cette nouvelle entité Borg qui demande le droit d'adhérer à la fédération ? 

 

Star Trek : Picard : photo, Jeri Ryan, Santiago CabreraL'incontournable Jeri Ryan

 

au borg de l'ennui

Cette intrigue est bien évidemment un cadeau pour les fans. Elle renvoie au film Star Trek : Premier Contact et au magistral double épisode Le Meilleur des deux mondes de la série La Nouvelle Génération, surtout avec la présence de Seven of Nine (qui nous vient de la série Voyager), personnage mi-humain mi-borg qui a affronté de nombreuses fois la reine borg. Mais le cabotinage de cette reine de l'espace est sûrement l'un des meilleurs symptômes des problèmes de cette saison 2 de Picard.

Avec tous ces éléments réunis et inscrits dans l'héritage Star Trek, il y avait de quoi construire une aventure idéale. Mais la roue de Luc Besson (référence au guignol de l’info) a frappé de nouveau, et les scénaristes en rajouté quinze couches. Un traumatisme d’enfance qu’un homme de plus de 100 ans doit résoudre, une amourette qui ne s’assume pas, le début des guerres eugéniques, une Terre parallèle dystopique, la pauvreté à Los Angeles, une extraterrestre millénaire aux illusions perdues, le sauvetage d’une mission spatiale avec l'ancêtre d’un des personnages (ancêtre lui-même surveillé par une organisation temporelle inconnue), sans parler du rôle de Q : c'est une overdose. Et très vite, l'intrigue principale est noyée dans cet océan de sous-intrigues.

 

Star Trek : Picard : photoIci se cache Annie Wersching

 

l'importance de Q

En parlant de Q, c'était l'un des grands enjeux de cette saison 2 de Picard : le retour du personnage culte incarné par John de Lancie. Q était le personnage qui lançait la série La Nouvelle Génération, et permettait au monde de découvrir le capitaine Picard. Tout au long de la série diffusée entre 1987 et 1994, il revenait vers Picard et son équipage, par des facéties et des défis lancés à l’humanité. Le dernier épisode, intitulé Toutes les bonnes choses ont une fin, marquait la fin du jeu lancé par Q et remporté par Picard, qui sauvait ainsi l'humanité sous le regard admiratif de ce dieu omnipotent. 

La saison 2 de Star Trek : Picard repose sur la présence limitée du personnage. Il devient vite clair que ce jeu lancé à l’amiral vieillissant sera certainement le dernier, car le dieu est en train de mourir, voire de perdre une partie de ses pouvoirs. La rareté de Q aurait pu créer une frustration, mais elle amène au contraire une belle émotion. Le peu d'échange qu’il aura alors avec Picard apporte à cette saison quelque chose d'émouvant (surtout pour ceux qui perçoivent les références), et arrachera certainement une larme aux plus klingons d’entre nous.

 

Star Trek : Picard : photo, John de Lancie(Insérer jeu de mot avec Q)

 

data recast

La famille Picard continue sinon sur la lancée de la saison 1, pour la suite du petit train-train sentimental et intime. Rios (Santiago Cabrera) est devenu le capitaine de l’USS Star Gazer, tout comme un certain capitaine Picard lors de son premier commandement, et la relation père-fils continue à être explorée. Le couple formé par Raffi (Michelle Hurd) et Seven (Jeri Ryan) est mis à mal par des problèmes de communication. Le rapport mère-fils de Raffi et Elnor (Evan Evagora) continue à être creusé. Et Laris (Orla Brady) tente d’ouvrir le cœur de Picard en avouant ses sentiments. Rien de très neuf sous le soleil Star Trek.

Le vrai problème vient du re-cast. Brent Spiner est ainsi de retour, dans le rôle d’un énième Doctor Soong - un personnage évoqué dans Enterprise et qui aurait un lien avec les fameuses guerres eugéniques, lesquelles verront le fameux Khan émerger aussi bien dans la série originale que dans le film Star Trek Into Darkness. Le même Brent Spîner qui avait incarné Data dans La Nouvelle Génération et quatre films par la suite.

 

Star Trek : Picard : photo, Brent Spiner"On s'est pas déjà vus ?"

 

Bien entendu, Isa Briones est ici recastée dans un nouveau personnage, qui est encore une création du docteur Song, et qui du coup ne sert à rien d’autre qu'à souligner les traits du savant fou. Orla Brady, quant à elle, joue deux rôles : Laris, romulienne amoureuse de Picard, et une copie romulienne de Laris, portant le nom de Tallin et ayant la fonction de protectrice de Renée Picard, ancêtre de notre amiral. 

Ce double emploi pourrait soulever quelques questions sur un potentiel lien allant au-delà de la simple réutilisation de la même actrice. S'agit-il du même personnage réalisant une ultime mission, et qui aurait remonté le temps pour autoriser l'homme qu'elle désire à s'ouvrir à l'amour dans le futur ? Était-ce vraiment une bonne idée ?

Paradoxalement, le seul personnage un peu neuf est très familier : une jeune Guinan incarnée par Ito Aghayere, qui passe après Whoopi Goldberg tout de même. Une idée qui permet d’explorer un peu plus les pouvoirs des El Auriens, et surtout leur passé avec les Q et le continuum Q. 

 

Star Trek : Picard : photo, Ito AghayereGuinan le retour

 

demain ne meurt jamais

Autre incontournable de Star Trek : la variété des sujets sociaux et politiques abordés. Si la saison 1 avait pour thème la famille (ceux qu’on a laissés derrière, ceux qui sont partis, et ceux qui demandent à entrer dans nos vies), la saison 2 parle de ce qui la fait durer. Avec l’amiral Picard qui voit un trauma d’enfance ressurgir quand un amour sincère tape à sa porte, Rios qui découvre ce qu’il a raté en rencontrant Teresa Ramirez, ou encore Raffi qui projette sur Seven un désir d’avenir, tout le monde continue sa thérapie personnelle - notamment avec la dépression de la mère de Picard, perçue comme un monstre dans les caves.

C'est d'autant plus évident que la solitude est l'autre grand enjeu, avec Picard (qui se l'impose), Q (qui se sait condamné) ou Jurati (qui l'observe et la reconnaît chez la reine borg). Malgré une famille aimante ou un collectif de milliards d’individus, les personnages se sentent finalement seuls au monde, au milieu d'une galaxie immense, où leur petite vie semble parfois minuscule et dénuée de sens.

 

Star Trek : Picard : photo, Alison Pill, Evan Evagora, Michelle HurdLa joie de vivre

 

Côté politique, Picard s'inscrit dans la plus pure tradition de Star Trek avec l'incontournable mise en garde contre les dérives totalitaristes, et le cercle vicieux incluant pauvreté et xénophobie. Après la société refermée sur elle-même dans la première saison, cette deuxième fournée voit ainsi Picard et sa bande découvrir leur passé  - et donc, notre futur. C'est évidemment un triste monde dominé par le business, et qui exploite et maltraite les plus faibles. Sachant que dans le lore de Star Trek, l’humanité des années 2020 plonge tout droit dans une Troisième Guerre mondiale, c'est lourd de sens.

La seule lueur d'espoir de ce monde au bord du chaos est la frontière spatiale, avec le programme d'exploration Europa. Là encore, ce n'est pas anodin : c'est le projet qui permettra de donner vie à l'utopie qu'est la Fédération des planètes unies, laquelle unira la galaxie dans la paix, supprimant ainsi toute idée de nationalisme.

En quelques épisodes, la dystopie de cette saison 2 montre ce que Starfleet aurait pu devenir sans l’exploration spatiale : un organe militaire destiné à la conquête et à la domination de l’espace entier, avec une idéologie suprémaciste qui fait de la Terre le pire endroit de l’univers. Ce risque est parfaitement illustré dans la belle scène où l'amiral Picard entre dans une salle des trophées remplie des crânes d'ennemis légendaires de l'univers Star Trek. Il suffit d'un rien, et d'un autre monde, pour que le plus grand des pacifistes ne soit un pacificateur avide de sang.

 

Star Trek : Picard : photoLe royaume des crânes pas en cristal

 

Énergie Scoty ! 

Enfin (et c'est peut-être le plus intéressant), la saison 2 de Star Trek : Picard affronte et raconte la fin qui approche. Déjà, la saison 1 avait des airs de dernière tournée de l'artiste, avec l’au revoir fait à Data et la retraite de Riker. Dans ses derniers épisodes, la deuxième saison boucle des intrigues commencées dans La Nouvelle Génération, comme pour refermer des chapitres du Star Trek des années 90.

La saison 3 sera la dernière de Patrick Stewart, et tout va dans ce sens, pour préparer à un grand final (peut-être cosmique) : les adieux entre Picard et Q, la paix entre Picard et les Borgs, et un passage de flambeau très clair avec le personnage de Seven. Il est temps dire au revoir à l'amiral, au capitaine et au grand homme, ainsi qu’a tout son équipage de l’Enterprise NCC-1701-D. Mais pas d'inquiétude (quoique) : l'usine Star Trek continuera, avec notamment Strange New Worlds.

Star Trek : Picard saison 2 est disponible en intégralité sur Amazon Prime depuis le 5 mai 2022

Critique de Cyril Callejon

 

Star Trek : Picard : Affiche

Résumé

Ne vous attendez pas à retrouver le pur esprit Star Trek. Ici, la philosophie, la politique et les questionnements sociétaux servent plus de paysage qu'autre chose, pendant que les personnages sont tous en thérapie. Mais la saison 2 de Picard assure sa mission de science-fiction, et prépare bel et bien la fin d'une époque.

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commentaires
Un trekkie depuis 1984.
15/05/2022 à 22:33

J'ai 45ans. J'ai découvert star trek a sept ans. C'était l'année des jo de Los Angeles. Et depuis j'ai le regard tourné vers le ciel. N'en déplaise pour avoir vu toutes les séries tous les films. Pour avoir 4 maquettes de vaisseaux et tant d'autres choses... je suis simplement heureux de cette série. C'est clairement fan made. Mais pour le trekkie que je suis. Que de clins d'œil. Que de plaisir à vois ou revoir des personnages cultes. Je me fous du mouvementé à la mode. Merci pour cette série. See you out there

Arnaud (le vrai)
13/05/2022 à 09:06

Comment ? Comment peut-on passer a ce point a coté de son sujet ? Comment peut on a ce point pietiner 70ans de ce qui a ete fait ? Comment peut on traiter des personnages avec aussi peu d'egard et de connaissance sur le passé seriel ?

En preambule, je dois le dire, a part 2-3 details, j'ai plutot aimé la saison 1 de Picard. Le fan service melé a l'action et a l'histoire du premier m'avais attrapé. Malgré des passages WTF, et avec quand meme a l'esprit depuis les films d'Abrams avec Star Trek 2009 et surtout Into Darkness que mon Star Trek etait mort sacrifié sur l'autel de la coolitude et des nouveaux cow-boys de l'espace, oui je dois l'avouer j'ai ete seduis par la saison 1
Autant dire que la saison 2 etait attendue pour ma part, et le premier episode m'a mis dans la sauce direct. J'ai adoré ce premier episode
Et puis ... mais bon sang qu'est ce que c'est que ce truc ????
Je sais meme pas par quoi commencer ...

Par un Picard qui se trouve un trauma d'enfance (et pardon mais c'est pas le petit traumatisme gentillet a papa hein) et qui visiblement n'a jamais eu de frere (ou alors ils jouaient a cache cache et Robert etait biiiiiiiiiien caché faut croire)
Et le gars a pu devenir Capitaine du fleuron de Starfleet malgré ce trauma …
Bon visiblement il s’est inventé une vie puisque dans le 2ème épisodes de la série Next Gen on voit une illusion de sa mere qui présente un âge plutôt avancé …

Par une Juriati qui se laisse assimiler pepere parce qu'elle a un chagrin d'amour et se sens seule. Mais attention, assimilation light, on prend notre temps, tu restes consciente quand meme et tu peux meme prendre le controle ca va.

Par une reine Borg qui comprend le pouvoir de l'amour et de l'amitié et se dit qu'etre mechant c'est mal c'est mieux d'etre gentille

Par le fait qu'on nous rabache sans arret que ohlala attention faut pas modifier la timeline ... ben on peut tuer qui on veut par contre et meme rester dans le passé c'est bon ca passe creme
D'ailleurs on a beau rien connaitre au passé de la Terre, on sait quand meme conduire une bagnole, hein Seven ? Parce que America Fuck Yeah !!! (le pire c'est qu'a ce moment je me suis dit qu'elle avait peut etre appris dans le holodeck, une formation retro a la Tom Paris ... 2 scenes apres "tu te rend compte que je n'ai jamais conduit ces engins auparavant alors laisse moi gerer et arrete de me stresser" ... cool les scenaristes se mettent eux meme des balles dans le pied dans le meme episode ... bravo les gars)

Par le fait qu’un énieme Soong avec le visage de Brent Spinner sorte un dossier Khan quand bien même les guerres eugéniques ont eu lieu il y a plus de 30ans à la fin des années 90 et que le Soong qui apparaît avec des améliorés dans Star Trek Enterprise se passe plus d’un siècle plus tard ?

Le fait que Guinan soit incarnée au 19e siècle ET au 24eme siècle par Whoopie Goldberg mais que d’un seul coup elle change de visage et ne se rappelle pas de Picard qu’elle a rencontré 2 siècle avant donc ?

Que les El-Auriens peuvent invoquer des Q à la façon Aladin qui invoque son génie de la lampe ?

Et au dela de toutes ces absurdités (et c'est loin d'etre exhaustif mais j’en aurais pour des heures à tout lister), en plus le rythme est mauvais ... Mon Dieu je m'endormais !!! Devant un Star Trek !!!! Whaaaaat ????

Au rayon des deceptions, je dois l'admettre ...sérieux je vous adore Mr Stewart. En gros fan de Star Trek vous aurez toujours une place dans mon cœur. Mais quand je vois cette (calamiteuse,horrible, indigeste) saison 2 de Star Trek Picard, je pense quand même que cela devient difficile d’être crédible pour vous dans des rôles surtout des rôles potentiellement d’action comme celui ci.
A mon avis, avec l’énorme respect que j’ai pour vous, il est temps de passer le flambeau

Quand le projet de Star Trek Picard a ete lancé, apres les films d'Abrams qui, en etant de tres bons films d'action, sont des films qui se sont royalement moqué de ce qui avait ete fait dans Star Trek avant, je me suis dit que ce projet pouvait surprendre dans le bon sens du terme.
Je me suis surtout dit, Patrick Stewart connait cet univers et ce personnage, il est comme un gardien du temple, il va proteger ce qui a ete fait et dire quand quelque chose est absurde.
Je me suis completement planté ... je sais pas si c'est la vieillesse qui fait qu'il a juste envie de jouer et qu'importe l'histoire, ou si c'est cette bonne vieille avarice qui lui dit que le cheque est bon alors tais toi ... ou si juste il n'en a rien a faire en fait de Star Trek c'etait juste son gagne-pain
Toujours est-il qu'il a non seulement laissé se commettre ce crime, mais il y a participé … comme Brent Spinner… comme Whoopie Goldberg … comme Will Weathon … et comme l’ensemble du casting en fait puisqu’ils devraient être tous présents pour la 3eme et dernière saison

J’avais l’espoir de retrouver en partie le Star Trek que j’ai connu et aimé, même après les outrages Abramsiens, notamment avec cette série qui rappelle l’un de ses plus éminents interprètes
Mais il faut se rendre à l’évidence, Star Trek est mort et enterré depuis le générique de fin de Star Trek Némésis …

Au rayon du positif je retiendrais uniquement John De Lancie toujours parfait en Q qui aime l’humanité mais ne le dis pas
Son passage final avec Picard était très touchant, et m’a vraiment plus (même si son action tout au long de la saison n’a finalement aucun sens …)

Rastan
13/05/2022 à 08:17

Très déçu de ce Star Trek également. Ça démarrait sur des chapeaux de roue et ça se perd en d’interminables épisodes sur le passé, très moralisateurs et qui n’en finissent plus. Tourner dans le passé, c’est une façon de limiter le budget. Pas besoin d’effet spéciaux pour voir les personnages se poser des questions existentielles barbantes dans un parc ou sur une route on ne sait trop où. En outre, comme souligné par certains sur le forum, le manque de charisme de certains acteurs est flagrant. Voir Raffi au bord de la crise de nerfs et jouer sur deux expressions pendant 10 épisodes est très pénible. Mon conseil: regarder le premier épisode, le deuxième et le dernier uniquement. Le reste ne sert à rien.

Bela Lugosi
13/05/2022 à 02:16

Insupportable à regarder ce début de deuxième saison... Picard ressemble à rien... Il est temps qu'il prenne sa retraite... L'intrigue est téléphonée, on se fait chier... Les acteurs, actrices sont aussi plats qu'un qu'un cœur à l'arrêt (Seven arrête le cinéma)... Et franchement, c'est simplement du foutage de gueule... Prime devient comme Netflix, une proposition médiocre à l'invention... C'est terrible ces fictions sans âmes et sans désirs !

Doudou66
12/05/2022 à 20:32

Perso, je me suis laissé embarquer à chaque épisode en attendant les flashback révélateurs et le charisme du chef Picard me semble épisode après épisode, un peu plus expliqué. Que du bonheur... Startrek me sera toujours une immense evasion

blame
12/05/2022 à 18:31

Je rejoins les commentaires dessous. Je suis fan de Star Trek depuis peu. C'est justement "The new Generation" qui m'as fait aimé cette grande série. Bien qu'un peu ancienne, j'avais trouvé cette série excellente par ses histoires ses arc très travaillé. Ses persos en particulier Picard, Data, worf et Geordi.

Du coup j'étais content lorsque le retour avait été annoncé. Personnellement j'avais été mitigé par sa première saison retour. Mais là j'ai arrêté à l'épisode 4. On retrouve les même problème que Discovery. Des personnage dont tu en as à rien à foutre écrit avec les gros sabot. Cela manque la finesse d'écriture de la précédente série. Il y a bien Seven qui sort du lot. une série sur elle pourquoi pas (peu être une passation à la fin de la saison 3). Mais revoir les scénaristes.

bref du coup j'ai un peu peur de commencer The Strange World. Bien que c'était la seule chose que j'avais adoré dans Discovery. Et j'adore Anson Mount depuis Hells on Wheels.

Gill
12/05/2022 à 16:48

Pourquoi Guinan ne reconnait-elle pas Picard? Leur première rencontre remonte à l'épisode de STNG au cours duquel des archéologues ont trouvé la tête de Data à San Francisco. L'équipage s'embarque alors pour un voyage dans le passé et rencontre Guinan en même temps qu'un certain Mark Twain. Une rencontre qui est clairement précédante à celle de la saison 2 de Picard...

Pi
12/05/2022 à 14:04

@Tuk

Pareil pour moi, jai trouvé ça d'un ennui, et pourtant j'adore ce personnage. Mais déjà la saison 1 était chiante. Là, entre les personnages, l'intrigue casse-gueule du voyage dans le temps, les flash-backs incessants, qui cassent le rythme, de l'enfance de Picard et le fan service - Les Borgs, ça va un moment -, mais bon...

Par contre le premier épisode de Star Trek Strange new worlds est une pépite qui enfonce Discovery et Picard. On se croirait dans un film et non un épisode. Tout est parfait et on retrouve l'esprit Star trek des origines.

Tuk
12/05/2022 à 13:17

Tres décevant. la plupart du casting est une horreur.et la serie,n'est pas au niveau de son ambition.
C"est la premiere fois que je décroche sur une saison de Star Trek... Mais cela, au bout de presque 60 ans, alors je ne vais pas trop me plaindre.
.

TraumaCenter
12/05/2022 à 12:23

J'ai fait l'erreur d'écouter les analyses postcastique de trekies apres chaque épisode de la saison 1... Et ils ont bien réussi à me dégouter de la série et de l'univers.

Je n'arrivait plus à me focalisé sur l'essentiel... je tenterais de regarder la saison 2 lorsque que je me serait remis de ce trauma

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