BLOOD : THE FIRST VAMPIRE
Au vu des premières images de la bande-annonce de V Wars, il y avait largement de quoi s’inquiéter. Tout du moins, il y avait largement de quoi flairer le bon vieux récit sans panache, sans inspiration et extrêmement basique ressortant le vieux mythe vampirique pour s’attirer un public friand du genre. Pourtant, à ses débuts, la série créée par Glenn Davis et William Laurin, adaptée des romans éponymes de Jonathan Maberry, ouvre quelques pistes alléchantes.
Avec son histoire de virus dans la région arctique (dont l’ambiance rappelle quelques secondes l’univers de Carpenter et son The Thing), la libération de ce dernier suite à la fonte des glaces puis sa propagation dans les pays habités après que Michael Fayne (Adrian Holmes), meilleur ami du Dr Luther Swann (Ian Somerhalder), soit devenu le premier « vampire », V Wars dégageait un certain potentiel.
S’éloignant des séries du genre et se rapprochant assez des prémices de The Strain (avant que la série produite par Guillermo del Toro ne parte en sucette) tout en y associant une contamination rappelant Contagion de Steven Soderbergh, la série Netflix pouvait offrir de sacrés moments de peurs et une réflexion solide sur la société.
Dès la première apparition de Ian Somerhalder, la série semblait d’ailleurs partie pour s’intéresser à la question du climat et du réchauffement climatique. L’idée de ces vampires et de ce virus en métaphore du danger qui nous guette avec le changement environnemental n’était pas idiote, et pour le coup aurait permis à la série de gagner une belle ampleur et une certaine profondeur.
Malheureusement, on comprend très rapidement que la série ne se penchera pas plus longtemps sur la question. V Wars se transforme alors en simple série B juste moyenne.
Ian Somerhalder, encore dans une galère de vampires
MAUVAIS SANG
Ainsi, après que la contamination se soit déjà bien propagée, V Wars préfère devenir une sorte de policier où les tueurs en séries sont tout simplement des vampires, aussi appelés Bloods. L’histoire ne s’aventure donc jamais très loin dans sa mythologie et gâche toutes ses capacités. En résulte un univers terriblement banal où la contamination du siècle reste concentrée dans un espace très restreint englobant une petite ville de l’état de New York et la forêt aux alentours (le tout sans doute tourner en studio).
De facto, toute la tension inhérente à l’idée d’une extinction de la race humaine face à une espèce dite supérieure (les Bloods du coup) ne prend jamais vie à l’écran. Les personnages sont des clichés ambulants, les situations sont quasiment cousues de fil blanc et les interactions entre les protagonistes sont d’une grande faiblesse narrative. Alors quand en plus l’esthétique globale du show ne ressemble à rien avec son atmosphère grisonnante fadasse et que nombre d’effets spéciaux sont extrêmement cheaps, V Wars peine réellement à convaincre.
Heureusement qu’il y a un peu de gore parfois
On ne pourra pas lui enlever un rythme globalement appréciable grâce à ses dix épisodes aux durées variables. On saura également savourer les quelques scènes de gore bien fichues et quelques ambiances bien senties lors d’attaques d’humains par des Bloods. Mieux, V Wars, dans ses derniers épisodes, s’attarde réellement sur des questionnements sociétaux universels comme le vivre ensemble ; et la question a le mérite d’être posée : que feraient les humains si une espèce supérieure venait les chasser du haut de la chaîne alimentaire ? Malheureusement, tout cela ne vient pas suffisamment élever l’ensemble tant les atouts de la série restent en arrière-plan.
L’ellipse finale tease une deuxième saison (pas encore commandée par Netflix) avec de gros sabots et déploie en même temps sa mythologie en mettant au centre du récit les Vourdalak avec le personnage de Laura Vandervoort. Les Vourdalak sont des vampires qui souhaitent cohabiter avec les humains a contrario des Bloods qui veulent les asservir.
De quoi présager d’une grosse guerre entre vampires dans la possible suite et pas vraiment d’une vraie réflexion sur le monde. Certes, c’est dommage, mais en même temps comme le potentiel existentiel a été gâché avec cette saison 1, on se dit qu’un bon gros fight bestial et gore, ça ne serait pas si mal.
V Wars est disponible en intégralité sur Netflix depuis le 5 décembre
Très franchement, les gars qui critiquent juste pour critiquer, c’est d’un banal. Attendez la saison 2 avant de vous enflammer les chatons. Dans tous les cas, certains d’entre vous ont regardé la saison 1 en entier, ce qui est assez paradoxal avec ces mêmes critiques. Il y a aussi la malveillance, la jalousie, la stupidité…. Bref des personnes qui ne savent pas de quoi elles parlent ????
Moi j’ai adoré cette série .
Ecran large, serait-il poçible d’intégré un caurecteur ortogramophic et grammairiticall otomatic lorscon écrit les commentères? Cela éviterai d’avoir male o zieux en lizant certe uns texts. Siouplè.
Très déçu par la série après avoir lu le roman en anglais, archi passionnant. Ian Somerhalder est ridicule et on passe à côté de l’essentiel (sûrement parce qu’il est réalisateur en plus d’y jouer). Mal scénarisé, jeu médiocre. Franchement, vu le roman de Maberry, c’est une vraie déception. Par contre, j’ai hâte d’être en janvier pour relire le roman en français ! En espérant que la traduction soit pas pourrie.
Assez déçu par la série a
Serie pour gamins.
Il suffit de lire les comms plus bas pour voir le niveau d age mental de certains qui ont apprecie.
C est pas nul, mais mauvais et sans interet.
Mais c’est de la meeeeeerrrde.
Une des pires série de Netflix! Un visuel cheap! Des acteurs limite! Une histoire peu intéressante! Il reste quelques scènes violentes.
J ai pas encore commencé a regarder la série je vais m y mettre je verrais si je regarde jusqu’à au bout moi j adore le gore on verra bien
Moi j’ai vraiment accroché il t’a tous se que j’aime dans une très bonne série de l’émotion du suspense une histoire qui tien la route des personnages attachants et des super acteur