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Netflix balance nombre de films et séries dans son catalogue chaque semaine, sans qu’on les remarque ou que la plateforme ne l’annonce officiellement. Écran Large revient sur les nouveautés ajoutées par Netflix du 8 au 14 novembre 2024, films et séries confondus dans une liste non exhaustive.
Quels sont les films et les séries à ne pas manquer cette semaine sur la plateforme de streaming ?
LA CAGE
- Déjà disponible
- Durée : 5 épisodes entre 40 min et 1h.
De quoi ça parle : Taylor est un jeune combattant français de MMA qui rêve de passer pro, mais peine à se faire remarquer, jusqu’au jour où un combat inattendu lui offre la chance de sa vie. Pour gagner la ceinture et rembourser les dettes de ses parents, il devra toutefois affronter un adversaire de taille dans la cage.
Pourquoi il faut le regarder ? Parce qu’un octogone, ça ne se refuse pas. Plus sérieusement, La Cage est la nouvelle création de Franck Gastambide qu’on retrouve donc derrière, mais aussi devant la caméra après son rôle dans le remake musclé du Salaire de la Peur (également pour Netflix). Le réalisateur de Taxi 5 plonge cette fois dans l’univers impitoyable du MMA et à en croire la bande-annonce, sa série n’a pas l’air radine en coups qui font mal, surtout qu’elle compte plusieurs vrais combattants pour séduire les amateurs de la discipline.
C’est aussi l’occasion de découvrir un peu plus le jeune Melvin Boomer, cette fois dans un rôle bien différent et probablement plus exigent que celui qu’il a joué dans la comédie dramatique Sage-Femme. Après tout, il a toutes les chances de son côté puisqu’il pratique le breakdance et la capoeira. Sait-on jamais, on assiste peut-être aux débuts d’un futur ponte de l’action made in France.
ALITA : BATTLE ANGEL
- Déjà disponible
- Durée : 2h02
De quoi ça parle : 2563, sur une Terre à moitié dévastée. Le docteur Dyson Ido, spécialisé dans la biomécanique, trouve le corps d’une jeune cyborg. Il décide de la réparer et de l’élever comme si c’était sa propre fille, sous le nom d’Alita. Mais Alita, dotée de capacités extraordinaires, veut savoir qui elle est et d’où elle vient. Et lorsque les forces corrompues qui gèrent la ville d’Iron City se lancent à sa poursuite, elle n’aura d’autre choix que de trouver les réponses.
Pourquoi il faut le regarder ? Parce que ce Alita : Battle Angel est une œuvre à part dans la carrière de James Cameron. Passionné par le manga Gunnm de Yukito Kishiro depuis les années 90, le réalisateur de Terminator et Aliens, le retour a longtemps pensé qu’il allait lui-même gérer l’adaptation, avant d’être happé par Avatar et ses suites. Il a donc fini par choisir Robert Robriguez (Sin City, Planète terreur) pour filmer le scénario qu’il avait co-écrit avec Laeta Kalogridis.
Robert Rodriguez est le premier à le dire : Alita : Battle Angel est avant tout un film de James Cameron, sur lequel il a fait son maximum pour être à la hauteur. Le résultat ne manque pas de défaut, que ce soit au niveau de l’adaptation ou de l’écriture, mais le film témoigne d’une ambition visuelle et technique assez passionnante.
Toutefois, puisqu’il n’a pas été un succès digne de ce nom au cinéma (405 millions au box-office, pour un budget hors marketing de 170 millions), Alita : Battle Angel n’a pas eu droit à une suite. Et sauf miracle, il n’y en aura pas.
Cry Macho
- Disponible sur Netflix dès le 10 novembre
- Durée : 1h44
De quoi ça parle ? Une star déchue du rodéo accepte de récupérer le jeune fils de son ancien patron au Mexique, où le garçon vit avec sa mère instable.
Pourquoi il faut le regarder ? Cry Macho n’a pas reçu forcément bonne presse lors de sa sortie et beaucoup pensait qu’il sonnait la fin du talent de metteur en scène (et d’acteur) de Clint Eastwood. Non seulement, les critiques avaient tort sur la retraite de cette légende du cinéma puisque, trois ans plus tard, Clint Eastwood est revenu avec le passionnant Juré N°2, mais plus encore, son Cry Macho méritait mieux.
Néo western tendre, ce 40e long-métrage était un « tendre sur les mythes révolus de l’Ouest » pour citer les mots de notre amoureux de Clint, Antoine. Pour lui, malgré ses défauts, « tel un merveilleux grand-père de cinéma, Eastwood embrasse pleinement son alias de fiction pour délivrer les touchantes leçons de vie d’un homme qui a roulé sa bosse ». Pour tout fan du cinéma de l’Américain, difficile de passer à côté de Cry Macho donc.
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