Avant la sortie de son très attendu Trap, M. Night Shyamalan est revenu sur les fiascos After Earth et Le Dernier maître de l’air.
Beaucoup attendent le très intrigant Trap, présenté comme Le Silence des agneaux au concert de Taylor Swift par M. Night Shyamalan. Ces dernières années, le cinéaste a plus ou moins ressuscité sa carrière grâce au surprenant The Visit puis avec Glass et Split, suites surprises de Incassable, ainsi que Knock at the Cabin revenant à un cinéma plus proche des questionnements de Signes. Un renouveau majeur pour ce cinéaste qui s’était en effet perdu en chemin au milieu des années 2000.
En effet, après Le Village en 2004, Shyamalan a enchainé les désillusions et a complètement perdu son statut de « prochain Spielberg » que certains médias lui avaient accolé à l’époque. Et si Shyamalan a encore défendu un de ses films les plus détestés, il semble avoir tout de même conscience d’avoir pris la tête de véritables catastrophes artistiques et industrielles, notamment pour After Earth et Le Dernier maître de l’air.

La dernière rédemption de Shyamalan
Lors d’un entretien avec The Atlantic, le réalisateur du Sixième Sens est revenu brièvement sur les énormes échecs, autant critiques que commerciaux, qu’ont été le film avec Will Smith et l’adaptation live action d’Avatar :
« Je suis tellement nul pour ce genre de choses […] Je suis tellement nul à ça et je me suis senti tellement vide [en le faisant]. »
Cette période suivant La jeune fille de l’eau, le cinéaste l’appelle sa « phase de mercenaire » dans sa carrière, celle où il a travaillé sur des idées qui n’étaient pas les siennes. À l’époque, le cinéaste avait voulu bien faire en se rendant utile auprès de certains gros studios, probablement dans l’espoir d’obtenir des financements pour certains de ses projets plus personnels. Finalement, il s’était retrouvé dans un bourbier incontrôlable face auquel il ne pouvait rien faire.

Et c’est ainsi que Shyamalan qui jouait avant tout sur le suspense, le hors-champ et l’intime s’est retrouvé à devoir adapter une série animée en live action et mettre en scène un blockbuster de science-fiction avec des astéroïdes, des explosions et surtout une ribambelle de CGI. Une vraie fausse route qui a marqué sa petite descente aux enfers, les deux films étant très mal reçus par la critique (une moyenne de 20/100 pour Avatar et 33/10 pour After Earth sur Metacritic) et le public.
Avec 243 millions de dollars récoltés pour 130 de budget (hors marketing), After Earth avait un sacré échec tout comme Le Dernier maître de l’air et ses 319 millions pour 150 investis. Heureusement, le cinéaste ne s’y est pas fait prendre une troisième fois et a retrouvé son indépendance dès The Visit, qu’il a financé lui-même, pour la suite qu’on connaît. Et même si ses films sont parfois toujours très bancals, on préfère largement quand Shyamalan développe ses propres idées et ses propres folies. On a donc hâte de voir Trap, prévu pour le 7 août au cinéma.
Sinon , « Phénomènes » quelque chose à dire dessus ? Ou tu as toujours bonne conscience mon petit Nighty ?
Ben moi j ai bien aimé after earth.
J’adore votre site et vos écrits même si je suis rarement du même avis. Je sais aussi que pour monétiser un site c’est compliqué. Mais c’est la première fois que je me fais avoir, d’habitude je vois le putaclic arriver. Vous avez fait plusieurs paragraphes sur une seule phrase… qui était dans le titre initial !!!! Donc, finalement, le contenu était dans le titre. Sympa
14.90
Tout est dit ; il n’y a même pas besoin de parler des films en fait.
Bricoler une news avec un micro bout de citation pareil, était-ce vraiment nécessaire ?
Knock at the cabine est une belle daube sans intérêt
the visit est navrant même pour un petit budget
Split a loupé ce qu’il aurait pu être
Old aurait pu être bien meilleur
Shyamalan faire une pause chercher à évoluer et à surprendre, se réfugier dans ce qu’il sait faire l’amène à se cogner la tête contre un plafond qui semble de plus en plus bas.
Son prochain film semble vouloir concurrencer le niveau des screams…il aurait plutôt du en faire une série à suspense en 8 épisodes et refourguer cela à Netflix