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Sur Netflix, Le Flic de Beverly Hills 4 est un joli succès, mais Eddie Murphy et la plateforme vont-ils rempiler pour une suite ?
Faire revenir une licence plus de 30 ans après son dernier épisode, connu pour être le plus mauvais de sa trilogie, c’est un pari risqué. Tout le monde ne peut pas passer du Dôme de Tonnerre à Fury Road, et en général, il y a plus de chance de se casser les dents dans l’exercice qu’autre chose.
Des décennies après Le Flic de Beverly Hills 3, Eddie Murphy s’est donc de nouveau glissé sous les traits d’Axel Foley pour Netflix, et si le film n’est pas vraiment à la hauteur des espérances, il a réalisé un très joli démarrage sur le N rouge. Mais un tel départ suffira-t-il pour justifier la commande d’un éventuel Flic de Beverly Hills 5 ? Éléments de réponses.
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Le flop de Beverly Hills ?
Avec plus de 41 millions de vues cumulées dans le monde lors de ses cinq premiers jours, Le Flic de Beverly Hills 4 se hisse à la deuxième place du top français, et à la première du top mondial. Une jolie performance qui fait du film de Mark Molloy le quatrième meilleur démarrage d’un film Netflix sorti un mercredi selon Netflix and Chiffres. Cela dit, ce petit carton n’aurait rien de transcendant, toujours selon l’analyse de Netflix and Chiffres :
« Se faire damer le pion par The Kissing Booth 3 (48,2 millions de visionnage) ou le film softcore porn polonais 365 days 2 (42,2) tout en faisant quasiment pareil que Sous la Seine (40,9) (trois films qui ont coûté au total 25% du budget de Axel F. à vue de nez), c’est pas ce que j’appelle un tour de force. »
Et en effet, Netflix a investi un budget de 150 millions de dollars dans cette suite menée par Eddie Murphy. À titre de comparaison, le film de requin Sous la Seine en avait coûté un peu moins de 20. Évidemment, il est toujours difficile de déterminer si ces chiffres sont satisfaisants pour la plateforme de streaming, surtout quand on sait que le film a été lancé pile avant la fête nationale du 4 juillet aux États-Unis, histoire de profiter du jour férié.
Cela dit, ils sont probablement un peu en dessous des espoirs du N rouge vu la popularité de la saga. Il faudra observe les prochaines données pour constater si le film a réussi à décoller bien plus qu’après ce long week-end étendu ou à, au contraire, stagner voire régresser. Si vous avez envie d’un cinquième opus ou que vous adorez Eddie Murphy, il est peut-être temps que vous regardiez Le Flic de Beverly Hills : Axel F. sur Netflix.
Je me demande si lors d’une «re-suite» de ce genre, les grosses maisons de production comptent aussi sur des revenus liés aux films précédents, sous la forme de DVD, droits de diffusion, etc.. Quand sort une suite de ce type, accusant un si long délai avec le film précédent, on doit miser sur la curiosité des spectateurs pour ramener à l’avant-plan des productions quasi-moribondes, On peut voir ce phénomène avec les re-boot. Est-ce que les revenus encaissés par les grosses maisons de productions sont intéressantes ($$$) ou négligeables? Est-ce qu’à chaque fois qu’un Rocky (ou Creed) sort au cinéma, cela crée des ventes assez substantielles pour les Rocky tournés dans les années 70, 80 et 90?
Y a t’-il une sortie prévue en salles en cas de succès sur netflix ?
La copine de Axel Foley dans le 3 est t’-elle présente aussi dans ce film ?
Ce quatrième opus était très divertissant, comme les précédents. La franchise n’a jamais eu d’autre but que ça. Comme souvent avec les franchises anciennes, les gens leur donnent une aura au delà de ce qu’elle mérite (Indiana Jones, etc…) par simple nostalgie, et ont du coup trop d’attente envers les suites.
Il serait intéressant de développer la notion de rentabilité d’un film pour une plateforme.
Pour le cinéma traditionnel, on voit à peu près: il s’agit de regarder le coût de production (réalisation, distribution, marketing…) et de le comparer aux recettes (entrées en salle, prix de vente aux diffuseurs, revenus de licence…).
Pour une plateforme, l’équation économique est nécessairement différente.
Peut être que EL pourrait consacrer un article sur sujet…
Perso ça ne me déplairait pas qu’un 5èmese fasse bien que ce 4 est divertissant sans être extra.
Il faut aussi rappeler que le film avait aussi pour objectif de faire de la publicité à la plateforme comme Irishmen ou 6 undergrounds en leur temps.
Des films n’avait pas forcément l’obligation d’être financièrement rentables mais avaient pour objectif de rappeler l’existence de la plateforme. Sous la seine reste un succès à peu près surprise mais qui n’avait pas pour objectif de servir de publicité.
Toutes les plateformes ont leur film ou série de luxe.
Une fois cela dit, ça ne justifiera toutefois pas à la plateforme d’y donner une suite.
Ceux qui on regarde l’ont fais par nostalgie et curiosité , si il y un 5ème ils vont planter le visionnage