Ron Perlman en dit plus sur ce que devait être Hellboy 3

Dans les grands regrets de notre existence cinéphilique, Hellboy 3 aura toujours une place spéciale. Parce que Del Toro, parce que Ron Perlman. Parce que c'est comme ça.

Et si maintenant, on commence à être un peu moins en colère quand on parle d'Hellboy : Rise of the Blood Queen, il ne faut pas que le studio nous demande de nous enthousiasmer outre-mesure concernant ce reboot parce que, si bon soit-il au final, il aura toujours un peu le goût des larmes pour la plupart d'entre nous.

C'est vrai quoi, on s'est tous battus pendant des années pour avoir enfin droit à Hellboy 3 et tout ce que nous avons eu en retour, c'est un grois doigt bien tendu. Et si l'inquiétude est légitime, il faut quand même savoir prendre un peu de distance puisque le nouveau est réalisé par Neil Marshall, qui n'est pas un manchot quand il est passionné par un projet et le remplaçant de Ron Perlman, David Harbour, est un comédien des plus solides. Après, on attend évidemment de voir comment ils vont gérer la partie sombre et cruelle qu'ils veulent apporter au film.

Mais, s'il y en a un qui semble le prendre avec philosophie, c'est bien Ron Perlman puisque, invité au Motor City Comic Con, où il a donné une session de Questions / Réponses, le comédien légendaire s'est évidemment fait interroger sur ce reboot, mais aussi sur ce que devait être Hellboy 3 :

"Le troisième Hellboy devait être une conclusion épique de tout ce qui avait été mis en place jusque là, de toutes ces prédictions concernant la destinée d'Hellboy. Cela aurait donné un très bon film à mon avis.

David Harbour est un chic type. Je n'ai rien contre lui, bien au contraire. Et je ne lui souhaite que le meilleur concernant le reboot d'Hellboy."

Il est décidément beau joueur ce Ron Perlman, et c'est tout à son honneur. Mais il va nous falloir encore un peu de temps pour digérer totalement cette nouvelle réalité et nous préparer au reboot qui, si tout se passe bien, sortira sur nos écrans début 2018. Parce que pour le moment, on a encore l'impression qu'il y a un trou dans le monde.