Le remake de The Crow change de producteur et devrait enfin se faire

Incroyable de constater comme certains films semblent être doués d'une vie propre et refusent parfois de se faire, malgré les efforts de chacun. Et si The Crow était enfin d'accord pour renaître ?

On ne va pas vous mentir, nous ne sommes pas très chauds à l'idée d'avoir un remake du film culte d'Alex Proyas. Parce qu'il a bercé notre adolescence, parce que Brandon Lee et parce qu'il est très bien comme ça. Mais après, on se rappelle des trois suites embarrassantes et de la série télé dont on ne préfère pas reparler et on se dit que, finalement , ce n'est peut-être pas une si mauvaise idée que ça.

Sauf qu'en 6 ans de développement, The Crow a connu plus de complications que de réelles avancées. Pourtant, tout semblait enfin lui sourire dernièrement avec le retour de Colin Hardy à la réalisation et l'arrivée de Jason Momoa dans le rôle-titre. Même qu'un tournage était annoncé pour le début de l'année prochaine, probablement juste après celui d'Aquaman qui commencera en janvier.

Mais depuis deux mois, plus aucune nouvelle, à tel point que l'on craignait qu'il y ait encore un problème. Et quelque part, c'est le cas, sauf que pour une fois, cela risque d'aider le projet plutôt que de le freiner. Le site Heat Vision vient en effet de révéler que le film venait changer de producteur, quittant donc Relativity Media pour atterrir dans les bras d'un conglomérat composé de trois sociétés, Davis Films, Highland Film Group et Electric Shadow. Ce qui est une excellente nouvelle en soi, puisque l'on rappelle que Relativity était quand même en faillite et devait vendre ses propriétés intellectuelles pour éponger ses dettes.

Maintenant dans les mains d'une production plus solide, le projet se dirige tranquillement vers son tournage, toujours prévu pour l'année prochaine sans toutefois qu'une date précise ne soit avancée. Et comme il faut bien marquer le coup, le film s'appelle à présent The Crow Reborn. On espère que, quoi qu'il en soit, ce remake honorera sa promesse d'être plus proche du matériau d'origine que le film de Proyas.