Skull Island : le réalisateur explique comment le nouveau King Kong rendra hommage à l'original

Sophie Sthul | 14 novembre 2016 - MAJ : 09/03/2021 15:58
Sophie Sthul | 14 novembre 2016 - MAJ : 09/03/2021 15:58

Nous avons découvert il y a quelques jours le look définitif de Kong dans Sull Island, la nouvelle version du classique de 1933. Et d’après son réalisateur, le singe géant rendra hommage à son aîné.

Initialement créature révolutionnaire conçue image par image par le génial Willis O’Brien, King Kong sera une nouvelle fois au centre d’un récit d’aventures au cours de laquelle de malheureux explorateurs (Brie Larson, Tom Hiddleston, John Goodman et Samuel L. Jackson) vont découvrir qu’ils ne valent pas plus qu’un régiment de bananes trop mûres.

C’est Jordan Vogt-Roberts (The Kings of Summer) qui a pris la parole pour défendre son film et le look de Kong, qu’il perçoit comme un hommage appuyé à sa version d’origine.

 

Photo Tom Hiddleston, Brie Larson

 

« En quelque sorte, nous sommes revenus à la version de 1933 dans le sens où c’est une créature bipède qui marche dans une position verticale, opposée au gorille géant anatomiquement correct, à dos argenté, qui se déplace à quatre pattes. Notre Kong a toujours été conçu pour être plus qu’un énorme gorille ou singe. Il s’agit d’une espèce à part entière. Elle obéit à ses propres règles. Ce qui nous autorisait à faire ce que nous voulions, à savoir rendre un vibrant hommage et proposer quelque chose de totalement nouveau. »

Indiscutablement, l’attitude et l’apparence de Kong semblent en appeler à sa première version, plus qu’à l’excellent remake de Peter Jackson, lui aussi extrêmement respectueux du film de Schoedsack et Cooper. Mais ce ne précise pas le réalisateur Jordan Vogt-Roberts, c’est que son King Kong sera bien plus volumineux que toutes ses incarnations précédentes, puisqu’il a été imaginé pour pouvoir se bastonner avec le Godzilla de Gareth Edwards.

 

Tout savoir sur Kong : Skull Island

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commentaires
Ded
15/11/2016 à 11:53

@Hey
Oui, je vois bien ce que tu veux dire. Mais là était la base de mon "bémol". Je pense qu'ils se fichent pas mal du mythe de la belle et de la bête, qui commence à être éculé d'ailleurs sous cette représentation, du moins... Tout comme Cooper s'en fichait éperdument et ne s'est servi de Ann, faisant fi de tout affect, que comme élément déclencheur de l'action puis fil conducteur dans la dramaturgie de ce qu'il ne prétendait livrer, à raison, que comme un gigantesque produit de divertissement mâtiné de fantastique. Sans mettre en doute ton raisonnement final, j'ironiserai simplement sur "impossible pas hollywoodien" car Guillermin a bien osé nous laisser supposer que la belle était prête à se livrer physiquement à son grand benêt de 10 m de haut !! =O/
Allez, 2 partout ! ;O)

Hey
15/11/2016 à 08:44

@Ded

En effet tu as raison mais tu ne peux lier l'attachement de Kong à Ann. D'où la phrase finale "c'est la belle qui a tué la bête". Kong est vraiment sous le charme de la belle de par sa différence avec les autres sacrifices précédents, de sa blondeur en passant par son odeur lorsqu'il respire sa lingerie. En haut du building, Kong montre clairement son attachement dans un dernier moment bienveillant de sa part. Tant d'éléments désormais impossibles vu la taille du monstre...

MystereK
15/11/2016 à 07:23

Peu importe ce qui a motivé le montage de ce film, pourvu qu'il soit bon au final.

Ded
14/11/2016 à 20:56

"Hey", si je peux me permettre d'apposer un petit bémol sur tes propos, concernant le métrage originel de 33, il me semble que l'accent n'est pas mis sur la relation belle/bête car il n'y en a pas. Il s'agit pour moi d'un pur film d'aventures fantastiques propice à moult péripéthies. En effet, la fille se fout complètement du sort de son prétendant velu énamouré, elle est terrifiée du début à la fin et ne laisse transparaître, parce qu'elle n'en a tout simplement pas, aucune empathie, ni aucune commisération quant au triste sort de cette pauvre créature, victime de la cupidité des hommes et d'un amour, certes, mais unilatéral. C'est John Guillemin en 76, qui, exploitant la plastique affolante d'une Jessica lange au tempérament érotisant en diable, adaptera l'histoire sous l'angle d'attaque d'une relation affective ambiguë mais sensuellement partagée, sans équivoque... ;O)

hey
14/11/2016 à 16:57

En gros il utilise la référence de 33 pour sa ressemblance physique. Peu importe qu'il mesure 1km de haut, et que le film soit monté dans l'unique but d'une confrontation avec Godzilla, oubliant au passage la relation du gorille avec la fille, ce qui était l'essence du 1er film.

Tat'
14/11/2016 à 15:36

Ah ouais il m'a convaincu.