Michael Fassbender annonce qu'il jouera deux rôles dans Alien : Covenant

Christophe Foltzer | 2 novembre 2016 - MAJ : 09/03/2021 15:58

S'il est encore trop tôt pour avoir une lecture globale de ce qu'est en réalité Alien : Covenant, il faut bien avouer que le film n'est pas avare en surprise et s'amuse à brouiller les pistes. Et si en plus Michael Fassbender s'y met aussi, on n'est pas sortis.

Alien : Convenant a beau ne sortir que le 23 août 2017, il est déjà très présent dans nos têtes, pour le meilleur et pour le pire d'ailleurs. Il faut dire aussi que Ridley Scott s'amuse bien à nous balader depuis le début avec ses changements de titre, ses déclarations nébuleuses, sa volonté de raccrocher tous les wagons entre Prometheus et Alien et ses photos de plateau nimbées de mystère.

Mais le film a terminé son tournage depuis un bon moment, il est en post-production, et si l'on compte les jours qui nous séparent du premier teaser, on en apprend toujours un peu plus sur les mystères qu'il recèle. Et aujourd'hui, c'est Michael Fassbender lui-même qui vient de nous jeter une nouvelle bombe au visage en déclarant au micro du Irish Times qu'il n'y interprétera pas un, mais deux personnages :

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"Je suis autorisé à vous dire que j'interprète deux robots, Walter et David. Ce qui est génial, c'est que Ridley Scott est revenu à l'ADN originel d'Alien, son côté horreur. Mais le film a aussi la dimension de Prometheus. Ridley l'a déjà monté, c'est une machine. C'est un être humain incroyable et il est en très grande forme. C'est quelqu'un de très inventif et malicieux."

Evidemment, pour en savoir plus sur ce nouveau personnage, on peut tranquillement s'asseoir et attendre. Mais on peut, par contre imaginer que, si David est le rescapé du Prometheus parti avec Elizabeth Shaw à la fin du précédent film, Walter est, quant à lui, l'androïde accompagnant l'équipage du Covenant. Et la rencontre des deux pourrait encore nous entrainer sur une grosse prise de tête philosophique, métaphysique et existentielle, le tout saupoudré, évidemment, d'une bonne grosse horreur à l'ancienne.

C'est en tout cas tout ce que l'on souhaite.