Le Flic de Beverly Hills 4 a trouvé ses réalisateurs !

Après des années et des années de development-hell, Eddie Murphy est enfin en passe d'avoir ce qu'il veut, une ultime aventure d'Axel Foley. Est-ce vraiment nécessaire ?

Les plus jeunes d'entre vous ne savent probablement pas ce qu'est Le Flic de Beverly Hills mais dans les années 80, c'était culte. C'est même la saga qui a installé pour toujours Eddie Murphy dans la mémoire du grand public. Mélange d'action, de thriller et de comédie, on y suivait les tribulations du policier de Détroit Axel Foley qui se tapait l'incruste à Beverly Hills pour venger la mort d'un ami (dans le 1), venger la tentative d'assassinat d'un autre pote (dans le 2, réalisé par Tony Scott) ou en pleine visite d'un parc d'attraction (dans le 3, réalisé par John Landis).

Si le dernier volet date d'il y a quand même 20 ans, on parle d'un possible quatrième épisode depuis tellement longtemps qu'il faudra bien qu'il se fasse un jour. Et si on avait évoqué il y a un moment une possible série télé qui mettrait en scène le fils du héros, il semblerait que finalement Axel Foley fasse son grand retour au cinéma.

C'est en tout cas ce qu'affirme le site Deadline en annonçant que le projet a enfin trouvé son réalisateur, ou plutôt ses réalisateurs puisqu'il s'agirait des belges Adil El Arbi et Bilall Fallah, responsable du très controversé Black sorti fin 2015. Eddie Murphy est toujours de la partie avec le légendaire producteur Joel Silver, sous couvert de la Paramount et cette fois, on ne suivrait pas le policier sous le soleil mais dans sa ville natale, à Detroit. De quoi se demander alors pourquoi on appelle ça encore Le Flic de Beverly Hills.

On garde son calme cependant, puisque ce n'est pas la première fois qu'une équipe est annoncée et on se rappelle encore les déclarations du comédien il y a un an et demi qui n'avait pas hésité à descendre publiquement le scénario qu'on lui avait proposé, même si cette fois on nous promet un film graveleux et irrévérencieux.

Après, la question demeure : Est-ce vraiment nécessaire ?