Les nouveautés films et séries à voir sur Netflix du 16 au 22 février 2024

Ça parle de quoi ? Alors que la ville suédoise de Kiruna s’enfonce, Frigga est déchirée entre sa famille et son poste de cheffe de la sécurité dans la plus grande mine souterraine du monde.

Pourquoi il faut le regarder ? Parce que quoi de mieux qu’un bon film catastrophe pour lancer le week-end ? Dans The Abyss (à ne pas confondre avec le film de Cameron, Abyss, dont on attend d’ailleurs toujours le Blu-ray 4K), toute une ville s’effondre dans une gigantesque mine. Mais cette histoire pourrait vraiment exister, et on espère que le film ne sera pas prémonitoire (depuis Contagion, on se méfie).

Dans la réalité, Kiruna est réellement déplacée depuis quelques années pour permettre aux ouvriers d’exploiter un immense gisement de fer situé sous la ville. En s’inspirant de cet événement réel, le réalisateur Richard Holm nous offre un film paranoïaque bien angoissant et on n’en a jamais assez à se mettre sous la dent. En plus, c’est l’occasion de revoir le prometteur Kardo Razzazi, déjà convaincant dans Rheingold de Fatih Akin. 

Einstein et la bombe

• Déjà disponible
• Durée : 1h16

De quoi ça parle ? Que s’est-il passé quand Einstein a fui l’Allemagne nazie ? Ce docu-fiction dissèque la pensée d’un génie torturé en se penchant sur ses déclarations et sur des images d’archives.

Pourquoi il faut le regarder ? Car après le phénomène miraculeux Oppenheimer, on est forcément curieux de comprendre le lien subtil qu’a entretenu Albert Einstein avec la bombe atomique. Et ça tombe bien, le docu-fiction Einstein et la bombe s’intéresse à la fuite du scientifique de l’Allemagne nazie et sa participation (indirecte) dans la course à l’armement nucléaire aux États-Unis.

Grand pacifiste torturé, le long-métrage prend un parti pris particulièrement intéressant : vous n’entendrez que les véritables mots du scientifique tirés de ses écrits et ses lettres. Pour explorer et relater les moments clefs de la vie du physicien, l’Irlandais Aidan McArdie incarne Albert Einstein entre les images d’archives du célèbre scientifique.

Ceux qui veulent ma mort

• Déjà disponible
• Durée : 1h40

Ça parle de quoi ? Une femme pompier parachutiste hantée par son passé guide un garçon à travers les orages, les incendies et les terrains accidentés pour l’aider à échapper à un duo d’assassins.

Pourquoi il faut le regarder ? Ceux qui veulent ma mort est un film de série B qui semble tout droit venir des années 1990. Mais que fait Angelina Jolie dans ce rôle étonnant ? Eh bien heureusement qu’elle est là, puisqu’elle permet au long-métrage d’être un solide divertissement. L’actrice profite des changements de rythme fréquents (entre fusillades et scènes de repos) pour nous rappeler son talent.

Ceux qui veulent ma mort est globalement assez étonnant. Chaque rebondissement est plus absurde que le précédent, et le tout est très tiré par les cheveux. Nicholas Hoult est parfait en grand méchant qui en fait beaucoup trop pour être crédible. Mais rien que pour juger ces personnages qui enchaînent les drôles de choix, difficile de ne pas avoir envie de se lancer dedans. Et puis, il serait dommage de louper les effets spéciaux super kitschs, notamment lors d’une scène avec la foudre à peine croyable.

Avatar : le dernier maître de l’air

• Disponible le 22 février
• Durée : 8 épisodes d’environ 60 minutes

Ça parle de quoi ? Un garçon que l’on appelle l’Avatar doit maîtriser les quatre pouvoirs élémentaires pour sauver un monde en guerre et lutter contre un ennemi cruel résolu à l’arrêter.

Pourquoi il faut la regarder ? Si vous avez grandi avec la série animée originale, vous savez très bien ce qui rend cet univers si addictif. Par ses combats élémentaires divinement chorégraphiés, ses personnages aussi profonds que touchants, et ses messages emplis de pacifisme et d’humanisme, cette production signée Nickelodeon restera à tout jamais un grand classique. Et même si la série originale se suffit très bien à elle-même, difficile de ne pas ressentir un minimum de curiosité, face à cette nouvelle version live action d’Avatar : Le dernier maître de l’air. Les prises de vue réelles peuvent apporter une nouvelle dynamique bienvenue, inspirée du cinéma d’action asiatique.

En adoptant un format série, le remake Netflix pourra davantage développer ses sous-intrigues, évitant ainsi de répéter les mêmes erreurs que le film de Shyamalan. Ce sera toujours ça de pris.

• Les premiers avis sur Avatar, le dernier maître de l’air

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