Les nouveautés films et séries à voir sur Netflix du 11 au 17 août 2023

La Rédaction | 11 août 2023
La Rédaction | 11 août 2023

Netflix balance nombre de films et séries dans son catalogue chaque semaine, sans qu'on les remarque ou que la plateforme ne l'annonce officiellement. Écran Large revient sur les nouveautés ajoutées par Netflix du 11 au 17 août 2023, films et séries confondus dans une liste non exhaustive.

Quels sont les films et les séries à ne pas manquer ce week-end sur la plateforme de streaming ?

 

agent stone

Déjà disponible sur Netflix - Durée : 2h03

 

 

Ça parle de quoi ? Rachel Stone, spécialiste du renseignement pour une mystérieuse agence de maintien de la paix, tente d'empêcher une hackeuse de lui voler son arme la plus précieuse et redoutable.

Pourquoi il faut le regarder ? Alors qu'un Wonder Woman 3 est toujours plus qu'incertain, les fans de Gal Gadot peuvent se réjouir : c'est elle qui incarne ici Agent Stone, une nouvelle espionne internationale. Son histoire d'amour avec Netflix continue donc, après l'énorme succès de la comédie d'action Red Notice, avec Dwayne Johnson et Ryan Reynolds. Dans Agent Stone, elle est accompagnée par Jamie Dornan et Matthias Schweighöfer. 

C'est aussi le second scénario de Greg Rucka, auteur d'excellents comic books dédiés à des super-héroïnes comme Black Widow, Wonder Woman ou encore Batwoman. En 2020, il avait déjà écrit l'aventure de super-héros The Old Guard, avec Charlize Theron. Si vous avez aimé ce dernier film, Agent Stone semble s'inscrire dans un registre tout à fait similaire.

 

daredevil

Disponible le 15 août - Durée : 1h43

 

Daredevil : Photo Ben AffleckMan without fear (of bats)

 

Ça parle de quoi ? Avocat le jour, super-héros la nuit, Daredevil, un justicier aveugle, poursuit les criminels en tout genre qu'il ne peut punir au tribunal. Cette fois-ci, il devra affronter Kingpin, qui dirige d'une main de fer la mafia new-yorkaise.

Pourquoi il faut le regarder ? Passé le succès gigantesque de la saga Avengers, les franchises partagées de super-héros comme le MCU (32 films et déjà un paquet de séries) ou le DCEU semblent proches de s'écrouler sous leur propre poids. Pour comprendre l'apparition de Daredevil dans She-Hulk par exemple, il faut avoir regardé sa série et le spin-off Defenders. Il y a donc une simplicité rafraîchissante à revisiter la première version de l'avocat aveugle, incarnée par Ben Affleck en 2003. À l'époque, chaque film existait dans sa propre bulle, indépendamment des autres justiciers new-yorkais. 

On découvre donc ici les origines de Daredevil, puis son histoire d'amour tragique avec Elektra, interprétée par Jennifer Gardner. Si cette relation est parfois niaise, elle fonctionne grâce à l'alchimie entre les deux acteurs et à l'atmosphère générale du film. Les effets numériques, les ralentis, la bande-son (Nickelback, Moby, NERD, Evanescence...) contribuent tous à ce charme très années 2000. Mention spéciale aussi aux antagonistes, campés par Colin Farrell et feu Michael Clarke Duncan. En roue libre totale, ils livrent des performances charismatiques, généreuses et toujours divertissantes. 

Notre critique du director's cut de Daredevil. 

 

hellboy

Disponible le 15 août - Durée : 2h02

 

 

Hellboy : PhotoPas une gueule de porte-bonheur

 

Ça parle de quoi ? Né en enfer, Hellboy est transporté sur Terre lors d'une sombre cérémonie célébrée par les nazis. Sauvé par le docteur Broom, le démon possédant un bras droit en pierre est alors élevé pour combattre les forces du Mal...

Pourquoi il faut le regarder ? Tout juste sorti de la double réussite du magnifique L'Échine du diable et du jouissif Blade II, Guillermo del Toro peut enfin lancer l’un de ses projets rêvés : adapter sur grand écran le personnage imaginé par Mike Mignola. Ainsi arrive Hellboy, qui se veut comme le film somme de toutes les obsessions du cinéaste. Bestiaire monstrueux et maquillages dantesques, personnages de laissés pour compte qui cherchent leur place dans le monde, l’occulte et le merveilleux, absolument tout y est… ou presque.

En effet, si Ron Perlman s’impose comme une évidence absolue dans le rôle, le cinéaste n’a pas encore les coudées franches pour véritablement raconter l’histoire qu’il désire porter à l’écran, et ne peut dédier chaque minute du métrage à son incroyable galerie des monstres. En résulte un résultat en demi-teinte, encore beaucoup trop sage compte tenu des ambitions d’un tel projet. Heureusement, le réalisateur s’est vite rattrapé avec une suite en tout point supérieure et qui est devenue la consécration jouissive de l’univers unique de son créateur. Mais qu’à cela ne tienne, Hellboy demeure une formidable aventure, généreuse et tendre, et qui mérite définitivement le coup d’œil.

 

basic instinct

Disponible le 15 août - Durée : 2h08

 

Basic Instinct : photo, Sharon StoneMoment culte

 

Ça parle de quoi ? Nick Curran, inspecteur de police à San Francisco, enquête sur le meurtre d'une star du rock, Johnny Boz, tué de trente et un coups de pic à glace par une inconnue alors qu'il faisait l'amour.

Pourquoi il faut le regarder ? Paul Verhoeven, le formidable chirurgien boucher des névroses sociopolitiques de la Grande Amérique, n’a jamais lésiné sur les moyens pour livrer sa vision sans concession d’un pays outrancier et tapageur. De l’urbanisme capitaliste aux exactions sécuritaires de RoboCop en passant par la satire guerrière de Starship Troopers, le réalisateur s’est fait le formidable témoin des violences du 20e siècle.

Le voir donc s’emparer du polar avec Basic Instinct pour livrer un sommet de fétichisme érotique, qui se joue sans cesse du spectateur, est un grand moment jubilatoire pour le genre. Le réalisateur a bien entendu secoué la planète Hollywood avec le croisé de jambes de Sharon Stone, mais le talent et la beauté froide de l’actrice servent avant tout le cinéaste pour mener le public ou bon lui semble avec une délectation sans borne. L’intelligence du casting achève de prouver la maitrise que le réalisateur a des codes de l’excès et du désir. Un sommet de perversion, dont l’effet continue d’embraser la rétine de quiconque ose s’y perdre.

Notre critique de Basic Instinct.

 

jurassic world : fallen kingdom

Disponible le 16 août - Durée : 2h08

 

 

Jurassic World : Fallen Kingdom : photo, Bryce Dallas Howard, Chris PrattDirection San Diego

 

Ça parle de quoi ? Jurassic World a été abandonné par les humains, et les dinosaures sont livrés à eux-mêmes dans la jungle. Lorsque le volcan inactif de l'île commence à rugir, Owen et Claire s’organisent pour sauver les dinosaures restants de l’extinction.

Pourquoi il faut le regarder ? Lorsqu’il a été annoncé que les dinosaures du film culte de Steven Spielberg feraient leur retour en 2015 dans un nouveau film, les fans ont probablement connu quelques secondes d’excitation avant d’être pris d’effroi. Et le résultat fut aussi terriblement prévisible que catastrophique tant le premier Jurassic World représente tout ce qu’Hollywood peut faire de pire à l’ère du remake/suite/reboot piétinant l’héritage d’œuvres visionnaires. La révolution dévore ses petits et le T-Rex n’en a pas laissé une miette.

Avant que Colin Trevorrow ne trouve le moyen de faire encore pire avec un troisième épisode dont la médiocrité a atteint des sommets inimaginables, Juan Antonio Bayona est venu tenter de sauver les meubles avec ce Jurassic World: Fallen Kingdom, qui s’impose sans mal comme le meilleur volet de cette trilogie. Passé une première partie qui singe Le Monde Perdu sans grande ambition ou inspiration, le réalisateur déménage l’action dans un manoir aux relents horrifiques. Le film est donc bien le seul épisode à apporter des idées, à tenter de mettre en scène (l’intro avec le T-Rex) et dépasse sans mal le cynisme abominable des deux autres épisodes.

Notre critique de Jurassic World : Fallen Kingdom.

 

don't breathe 2

Disponible le 16 août - Durée : 1h38

 

 

Ça parle de quoi ? Quelques années après la première effraction mortelle au domicile de Norman Nordstrom, ce dernier vit des jours tranquilles et paisibles. Mais ses anciens péchés le rattrapent...

Pourquoi il faut le regarder ? Don't Breathe était un excellent film d'horreur à concept : des cambrioleurs doivent survivre enfermés dans la maison de Norman Nordstrom, un vieux tueur redoutable incarné par Stephen Lang. Seulement voilà, cet homme est aveugle. Ce pourrait être une aubaine pour les jeunes gens, mais Nordstrom possède une ouïe très développée... Le réalisateur Fede Alvarez revient pour Don't Breathe 2, mais en qualité de producteur seulement, comme Sam Raimi. Il laisse donc la mise en scène à Rodo Sayagues, qui avait déjà coécrit le premier opus.

Et Sayagues a ici eu une excellente idée : plutôt que de répéter le concept du premier film dans un lieu différent et de faire de Lang une sorte de croque-mitaine, il adopte son "point de vue". À la manière du T-800 de Terminator 2, le personnage de Lang va devoir protéger et sauver une jeune enfant. L'antagoniste devient donc le protagoniste dans un contrechamp surprenant, mais bienvenu.

Notre critique de Don't Breathe 2. 

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