Les nouveautés films et séries à voir sur Netflix du 9 au 15 juin 2023

Netflix balance nombre de films et séries dans son catalogue chaque semaine, sans qu'on les remarque ou que la plateforme ne l'annonce officiellement. Écran Large revient sur les nouveautés ajoutées par Netflix du 9 au 15 juin 2023, films et séries confondus dans une liste non exhaustive.

Quels sont les films et les séries à ne pas manquer ce week-end sur la plateforme de streaming ?

la traque dans le sang

Disponible sur Netflix - Durée : 8 épisodes de 54 à 74 minutes

Ça parle de quoi ? Deux jeunes boxeurs font équipe avec un prêteur bienveillant pour faire tomber un usurier sans pitié qui s'attaque aux plus fauchés et désespérés.

Pourquoi il faut la regarder ? Les amateurs de scènes d’action et de combats à main nue trouveront dans La Traque dans le sang des chorégraphies particulièrement réussies. Comme dans les plans-séquences les plus fameux d’OldBoy ou de la série Daredevil (aussi produite par Netflix), nos héros parviennent tant bien que mal à essuyer les assauts de vagues d’ennemis successives. Bastonnades, combats de boxe et course poursuite en voiture seront sans doute les vrais morceaux de bravoure de cette série.

Ces rivalités entre gangsters seront peut-être très classiques, prévisibles, mais grâce au charisme et à l’alchimie des deux acteurs principaux, les aficionados du genre se laisseront probablement porter par les aventures de Woo-Jin et de Gun-Woo. Des aventures d’autant plus intrigantes que la production a décidé d’assumer le confinement lors du tournage. La pandémie est donc incorporée à la fiction : les personnages portent souvent des masques, et se battent dans des rues totalement désertes, terrain de jeu idéal pour les cascades les plus folles.

le voyage du dr. Dolittle

Disponible le 10 juin - Durée : 1h46

Pourquoi est-ce qu'il m'appelle Peter celui-là ?

Ça parle de quoi ? Lorsque la reine Victoria tombe malade, le solitaire Dr Dolittle, son jeune apprenti et ses fidèles animaux embarquent pour un voyage épique en quête d'un remède magique.

Pourquoi il faut le regarder ? Parce que Le Voyage du Dr Dolittle est un crash complètement bizarre commandité par Universal en 2020, juste avant le premier confinement. Un budget chiffré à 100 millions de dollars, un casting de stars dont Robert Downey Jr. en tête de gondole, fraichement sorti d’Avengers : Endgame et… un énorme ratage. En grande partie retourné et remonté à la suite de projections-tests désastreuses, le film est un étrange objet difforme, qui vaut le coup d’œil rien que pour l’histoire de sa production.

Échec au box-office (245 millions de dollars de recettes dans le monde), le long-métrage est le résultat typique de ce qui se fait de pire à Hollywood, entre les effets spéciaux ratés et l’accent britannique aux fraises de sa star. On ne saurait le conseiller à des adultes en besoin ardent de cinéma, mais au moins le rapport attendrissant de Dolittle avec ses animaux saura sans doute faire plaisir aux plus petits (pour lesquels le film est clairement pensé).

Notre critique du film Le Voyage du Dr Dolittle

rick & morty - saison 6 

Disponible le  10 juin - Durée : 10 épisodes de 22 minutes

Ça parle de quoi ? Rick, chercheur brillant, mais porté sur la bouteille, emmène son petit-fils timoré Morty dans d'autres mondes et dimensions où il lui fait vivre de folles escapades.

Pourquoi il faut la regarder ? Parce que c’est LA série d’animation à absolument rattraper (si ce n’est pas déjà fait bien sûr). Drôle de mélange des genres (entre Les Simpsons et Futurama selon son créateur, avec une touche de Retour vers le Futur et Dr Who) que Rick et Morty, qui exploitait déjà avec joie le concept de multivers bien avant que le cinéma de super-héros ne se jette dessus. Après cinq saisons qui ont récolté l’acclamation générale, cette sixième sortie des aventuriers détraqués n’est pas en reste, avec un énorme succès critique outre-Atlantique.

Et autant dire que la série est arrivée à un stade de WTF complètement délirant et jouissif qui vaut complètement le voyage. Avec son humour décalé et sa satire systématique des plus grands concepts SF de la pop culture, elle s’est finalement elle-même imposée comme une référence, et l’attente a été longue en France avant de découvrir cette sixième saison. D’autant plus avec un cliffhanger étonnant dans la saison 5, qui annonçait efficacement la suite des événements.

adolescentes

Disponible le 15 juin - Durée : 2h15

Posées dans leur pré

Ça parle de quoi ? Ce documentaire éclairé suit Anaïs et Emma, deux amies inséparables que tout oppose, et l'évolution de leur relation durant leur passage à l'âge adulte.

Pourquoi il faut le regarder ? Pendant cinq ans, le réalisateur Sébastien Lifshitz a suivi et filmé deux meilleures amies, Anaïs et Emma. De leurs 13 à leur majorité, on les voit grandir et changer. Un beau documentaire qui rappelle le concept de Boyhood de Richard Linklater, et qui parvient à être aussi touchant. On les voit douter de leur avenir, de l’amour, de leurs relations et de l’état de la France. Car Lifshitz parvient, via le regard de ces deux adolescentes, à dresser un portrait plus général du pays dans les années 2010. 

Elles réagissent à différents événements marquants, que ce soit aux attentats de 2015, ou aux inégalités socio-culturelles qui les séparent. En effet, Emma est issue d’un milieu bourgeois, et Anaïs d’un milieu plus populaire. Un écart va donc se creuser progressivement entre ces deux jeunes filles de Brive-la-Gaillarde, qui rêvent d’études ailleurs en France. Célébré par la critique française, Adolescentes a notamment été récompensé par le César du meilleur montage, du meilleur son, et surtout meilleur film documentaire.

black mirror - saison 6

Disponible le 15 juin - Durée : 5 épisodes d'environ 1h

Ça parle de quoi ? Les histoires tordues se succèdent dans cette série d'anthologie hallucinante qui révèle les plus grandes innovations de l'humanité, mais aussi ses côtés les plus sombres.

Pourquoi il faut la regarder ? Parce que depuis ses débuts sur Channel 4 en 2011 (avant de migrer sur Netflix à partir de la saison 3), Black Mirror de Charlie Brooker est devenue un véritable phénomène avec son concept d’anthologie dystopique. Déjà passé par la satire avec l’excellente Deadset (avec des zombies cette fois), l’auteur britannique a eu un flair monstre en proposant d’imaginer à quelle profondeur terrifiante le terrier technologique du 21^e siècle pourrait nous mener.

Et même si avec son format anthologique, la série n’évite pas l’irrégularité inhérente à ce genre d’exercice, elle parvient régulièrement à livrer des épisodes impactant (Quinze Millions de mérites, San Junipero entre autres exemples). Et avec sa très belle distribution (Salma Hayek, Josh Hartnett, Aaron Paul), cette nouvelle fournée devrait réserver quelques bons moments de tension paranoïaque et horriblement vraisemblable.

Les 10 meilleurs épisodes de Black Mirror

rock'n'roll

Disponible le 15 juin - Durée : 2h03

Robert Plant & Jimmy Page 

Ça parle de quoi ? Guillaume Canet, 43 ans, est épanoui mais sa vie de famille avec Marion, son fils, sa maison de campagne, ses chevaux, lui donnent une image ringarde et plus vraiment sexy… Guillaume a compris qu’il y a urgence à tout changer. Et il va aller loin, très loin, sous le regard médusé et impuissant de son entourage.

Pourquoi il faut la regarder ? Tout juste remis de son échec américain (Blood Ties), et avant qu’il ne se décide à ressortir les mouchoirs dans Nous finirons ensemble, Guillaume Canet s’est lancé dans l’entreprise ubuesque du délire Rock'n'roll. Pour l'occasion, l’acteur a invité ses proches (en plus de lui-même) pour jouer leurs propres rôles et examiner les états d’âme et les afflictions d’un artiste qui en a manifestement gros.

Et alors que le film se perd dans l’ennui vaniteux pendant une première moitié peu convaincante, il dynamite la suite pour offrir un spectacle peu commun dans la filmographie du comédien-réalisateur. Il s’aventure même par instant sur les terres d’un malaise monstrueux façon Quentin Dupieux, ou Spike Jonze. Rock’n’Roll pourrait être le parfait remède pour celles et ceux qui voudraient oublier les récentes mésaventures gauloises du comédien.

Notre critique de Rock'n'roll

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