Les nouveautés films et séries à voir sur Netflix du 28 octobre au 3 novembre

Netflix balance nombre de films et séries dans son catalogue chaque semaine, sans qu'on les remarque ou que la plateforme ne l'annonce officiellement. Ecran Large revient sur les nouveautés ajoutées par Netflix du 28 octobre au 3 novembre 2022, films et séries confondus dans une liste non exhaustive.

Quels sont les films et les séries à ne pas manquer ce week-end sur la plateforme de streaming ?

À l'ouest rien de nouveau

Disponible sur Netflix - Durée : 2h28

Ça parle de quoi ? L'histoire poignante d'un jeune soldat allemand sur le front occidental pendant la Première Guerre mondiale. En première ligne, Paul et ses camarades voient l'euphorie initiale se muer en désespoir et en épouvante quand ils se retrouvent à défendre leurs vies au fond des tranchées.

Pourquoi il faut le regarder ? Parce que c’est la nouvelle adaptation du cultissime roman pacifiste de Erich Maria Remarque, narrant la Première Guerre mondiale du point de vue allemand et via le prisme de son horreur absolue. Déjà l’objet de deux autres adaptations au cinéma, par Lewis Milestone et Delbert Mann, le récit de guerre anti-guerre est ainsi remis au goût du jour par le réalisateur Edward Berger, avec les Oscars bien en vue.

A priori ambitieux, sombre et violent, À l’Ouest, rien de nouveau semble être sans concession avec son sujet. Sous ses airs de 1917 tourné du point de vue inverse, il paraît offrir un spectacle (digne d’un grand écran, dommage) à la hauteur de ses enjeux. Si certains cinéastes avaient pensé par le passé qu’aucun long-métrage montrant les champs de bataille n’avait le pouvoir d’en faire la véritable critique, cette nouvelle adaptation de Berger semble bien tout donner pour prouver l’inverse. Les films pacifistes sont rares et, à l’instar de chefs d’œuvres comme Voyage au bout de l’enfer, sont indispensables.

Mal & Fils

Disponible sur Netflix - Durée : 8 épisodes de 60 minutes

Ça parle de quoi ? L'adolescent Nathan est le fils de la sorcière la plus redoutée du monde et il a passé sa vie à être étudié par les autorités craignant de suivre le mauvais chemin de son père. Que se passe-t-il lorsque sous pression, les frontières entre ses bons et ses mauvais côtés s'estompent ?

Pourquoi il faut la regarder ? Parce qu’après L’école du Bien et du Mal, on a envie de croire qu’une adaptation d’un roman jeunesse post-Harry Potter peut encore nous surprend positivement. Même si ce n’est pas gagné tant la bande-annonce n’arrive pas à nous proposer une accroche qu’on n’aurait pas le sentiment d’avoir vu mille fois depuis les livres de J.K. Rowling, sa production et direction artistique semblent toutefois avoir meilleur goût.

Mal & Fils raconte la classique histoire d’adolescence ou le héros marginal doit apprivoiser (ou aller à l’encontre) de son destin, avec l’aide de compagnons de fortune et ainsi combattre des forces du mal au bout du compte. Cette nouvelle série (adaptée des livres, donc) n’aura pas de quoi dépayser, mais pourrait certes rester un confortable divertissement avec quelques acteurs convaincus. Jay Lycurgo, à la tête de cette aventure, semble bien s’en sortir de son côté et aura moins fait un peu de chemin depuis les figurants de The Batman. 

Wendell et Wild

Disponible sur Netflix - Durée : 1h45

Ça parle de quoi ? L'histoire de deux frères démons, Wendell et Wild, qui demandent à Kat Elliot, une ado difficile rongée par la culpabilité, de les aider à rejoindre le monde des vivants. Mais ce que Kat souhaite obtenir en retour les propulse dans une aventure aussi étrange que comique, une épopée fantastique qui défie les lois de la vie et de la mort. 

Pourquoi il faut la regarder ? Parce que c’est le retour d’Henry Selick avec Wendell et Wild, la tête pensante derrière Coraline, L'Étrange Noël de monsieur Jack ou encore James et la pêche géante. Et avec lui, le retour de la trop rare et minutieuse technique d’animation qu’est le stop motion. Et grâce à lui toujours, la promesse d’une épopée fantastique à tendance horrifique pour Halloween, de quoi s’inscrire dans la parfaite lignée de son œuvre. 

Aussi, lui qui était accompagné par Tim Burton autrefois avec L'Étrange Noël de monsieur Jack collabore cette fois-ci avec Jordan Peele, rien de moins que l’auteur le plus prometteur du genre horrifique de la génération qui embarque avec lui son binôme comique Keegan Michael-Key. De quoi faire digérer la bizarrerie et l’horreur du long-métrage en le rendant plus léger avec des touches d’humour. Une bête de Frankenstein pour toute la famille. 

Inside Man

Disponible à partir du 31 octobre - Durée : 4 épisodes de 60 minutes

Ça parle de quoi ? Un prisonnier condamné à mort aux États-Unis et une femme emprisonnée dans une cave sous un presbytère anglais se croisent de la manière la plus inattendue...

Pourquoi il faut la regarder ? Car chaque nouvelle série signée Steven Moffat constitue un petit événement en soi. Scénariste de plusieurs épisodes de Doctor Who, Steven Moffat a depuis conquis le cœur du public avec Dracula et surtout Sherlock. Une fois encore, il réunit un casting impressionnant pour Inside Man. Outre le vétéran Stanley Tucci, il retrouve David Tennant (ancien interprète de Doctor Who) ainsi que Dolly Wells et Lydia West (toutes deux à l’affiche dans son Dracula).

Ainsi, cette mini-série au caractère anxiogène devrait vous tenir en haleine à l’occasion des festivités d’Halloween. Friand des personnages psychotiques, Steven Moffat s’affaire ici avec un tueur dans le couloir de la mort pour un nouveau numéro d’équilibriste. Le postulat, quant à lui, fleure bon, l'hommage au Sixième Sens et au Le Silence des agneaux.

BOULEVARD DE LA MORT

Disponible à partir du 2 novembre - Durée : 1h50

Le fou du volant

Ça parle de quoi ? Trois amies font une virée nocturne dans un bar, mais elles ignorent que Mike, un ancien cascadeur inquiétant, les suit sans se dévoiler, tapi dans sa voiture indestructible.

Pourquoi il faut le regarder ? Parce que c'est l'un des films de Quentin Tarantino les plus sous-estimé et pourtant, par bien des aspects, l'un de ses plus géniaux. Boulevard de la mort est souvent ignoré, faisant partie d'un diptyque Grindhouse dont même le cinéaste s'est dit insatisfait, et figure avec Jackie Brown sur le banc des laissés pour compte lorsque l'on évoque sa filmographie. Moins épique que Django Unchained ou sanglant que Kill Bill, Boulevard de la mort est certes plus confidentiel et moins accessible, mais demeure en réalité encore plus grisant et passionnant que ceux-là. 

Pastichant par exemple Faster, Pussycat! Kill! Kill!, et les séries B de Russ Meyer, le film de Tarantino met en scène Kurt Russell en cascadeur obsédé par l'assassinat de jolies femmes dans des accidents de voiture. Le long-métrage se sépare en deux parties, où le tueur en série prend pour cible deux groupes différents de victime. Sans révéler l'intérêt d'une telle structure et ses retournements de situation, sachez que Boulevard de la mort est une oeuvre unique qui, comme souvent avec le cinéma de Tarantino, reprend de nombreux codes du cinéma pour les sublimer, mais aussi les détourner pour faire honneur dignement à ses influences. 

the grudge

Disponible à partir du 2 novembre - Durée : 1h31

"Wow, The Grudge débarque sur Netflix !"

Ça parle de quoi ? Une jeune Américaine à Tokyo se rend dans une maison sur laquelle pèse une étrange malédiction.

Pourquoi il faut le regarder ? Parce que si vous aimez les remakes audacieux de classique japonais du genre horrifique, on peut dire que ça se passe par là. Si Gore Verbinski avait entamé les démarches avec Le Cercle : The Ring en 2002, c'était au tour de Takashi Shimizude reprendre son propre film de 2002 Ju-on: The Grudge et de l’exporter lui-même sur le continent américain. 

C’est deux années plus tard que le monsieur livre The Grudge en 2004. L’auteur a cette fois-ci troqué le casting original pour des acteurs occidentaux afin de s’attirer les faveurs du public. L’occasion pour lui de rendre une proposition frissonnante avec la présence au casting des trop rares Sarah Michelle Gellar et Bill Pullman.

Lara Croft : Tomb Raider

Disponible à partir du 2 novembre - Durée : 1h40

Ça parle de quoi ? Lara Croft, douée pour le combat au corps à corps, doit retrouver les antiquités perdues par une société secrète et mettre le malfaisant Powell en échec.

Pourquoi il faut le regarder ? Au cœur des années 90, Lara Croft s’est imposée comme l’une des grandes figures vidéoludiques occidentales. Personnage féminin en dehors des standards du milieu (on est loin de certains protagonistes de Street Fighter), Lara Croft est devenue l’icône d’une franchise planétaire, Indiana Jones du jeu vidéo bien avant Nathan Drake dans Uncharted.

Une première adaptation cinématographique de Tomb Raider a vu le jour en 2001, sous la direction de Simon West, réalisateur des Ailes de l’enfer. Porté par l’énergie d’Angelina Jolie déjà au sommet (elle avait obtenu l’Oscar du meilleur second rôle féminin deux ans auparavant pour Une vie volée) le long-métrage se pose en film d’aventure sympathique, madeleine de Proust pour les nostalgiques.

Blockbuster

Disponible à partir du 3 novembre - Durée : 10 épisodes de 30 minutes

Ça parle de quoi ? Les dessous de Blockbuster, la dernière franchise de boutiques de location de VHS et DVD autrefois populaire, lancée dans les années 1980.

Pourquoi il faut la regarder ? Les plus anciens se souviendront de Clerks, les employés modèles d'un petit film indépendant qui a lancé jadis la carrière de Kevin Smith. On suivait dans le long-métrage la vie quotidienne et les tribulations des deux amis dont l'un était employé dans un vidéo club, une époque révolue puisque les vidéo-clubs se sont éteints durant les années 2000.

Or, après les vidéos clubs c’est désormais au tour des magasins de DVDs de fermer les uns après les autres. Blockbuster s’intéresse avec humour sur la destinée un poil tragique de ces enseignes et de la nécessité d'adaptation permanente engendrée par Internet. Créé par Vanessa Ramos (qui a officié sur quelques scénarios de Brooklyn Nine-Nine et de Superstore), Blockbuster met en scène Randall Park (Bienvenue chez les Huang, Veep), l’acteur sans doute idéal pour ce projet aux côtés de Melissa Fumero (la célèbre Amy Santiago de Brooklyn Nine-Nine).

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