Avatar, Don't Worry Darling... les nouveautés cinéma du 21 septembre

La Rédaction | 21 septembre 2022
La Rédaction | 21 septembre 2022

Don't Worry Darling, la ressortie d'AvatarLes enfants des autres... quelles sont les sorties cinéma de la semaine du 21 septembre 2022 ?

Chaque semaine, Écran Large fait son marché dans les salles de cinéma, et sélectionne quelques sorties et films incontournables (pour de bonnes ou mauvaises raisons). Avec le retour mouvementé d'Olivia Wilde et Florence Pugh, un peu plus de Virginie Efira, une page de l'Histoire et le retour de bonnes créatures bleues.

 

Don't Worry Darling : photoEn route aussi, mais pas pour l'EHPAD

 

LES SORTIES QU'ON CONSEILLE

DON'T WORRY DARLING

Durée : 2h02

 

 

De quoi ça parle : Dans les années 50, Alice et Jack vivent à Victory, une ville expérimentale où les hommes travaillent pour un projet top secret et les femmes patientent sagement à la maison. Sauf que l'idéal apparent cache de sombres secrets qu'Alice va tenter de percer par tous les moyens.

Pourquoi il faut le voir : Olivia Wilde avait impressionné tout le monde avec son teen movie Booksmart, sorti directement sur Netflix en 2019, et il est donc impossible de ne pas donner sa chance à son deuxième long-métrage Don't Worry Darling. Car même si sa promotion semble tristement reléguée à d'interminables polémiques sur les coulisses de sa production, Don't Worry Darling mérite absolument qu'on s'y intéresse en tant que simple fiction.

Olivia Wilde confirme la puissance de sa mise en scène, capable en quelques secondes de doter son récit d'une atmosphère extrêmement anxiogène, de dynamiter une course contre la montre et d'offrir de grandes scènes de tension en quelques regards, gestes ou dialogues. Tout n'est pas parfait, il faut l'avouer, et le scénario signé Carey Van Dyke, Shane Van Dyke et Katie Silberman manque régulièrement de force, notamment à travers une narration bancale, souvent trop rapide ou trop lente, mais jamais pleinement harmonieuse. Malgré tout, Don't Worry Darling jouit de belles idées de cinéma, d'une ambition assez remarquable pour un second film, d'un propos foncièrement moderne et confirme deux talents : Olivia Wilde metteuse en scène et Florence Pugh actrice. Alors foncez !

La note d'Écran Large : 3,5/5 

LES ENFANTS DES AUTRES

Durée : 1h43

 

 

De quoi ça parle : Rachel est une professeur de français, célibataire et sans enfant. Lorsqu'elle tombe amoureuse de Ali, elle aime encore un peu plus sa vie, jusqu'à ce qu'elle s'attache à sa fille de 4 ans, Leila, qui va tout changer.

Pourquoi il faut le voirRebecca Zlotowski est une superbe cinéaste française dont on parle trop rarement et son Les enfants des autres, qui repose énormément sur sa propre vie, mérite justement de la mettre un peu plus en lumière. Avec une aisance narrative assez impressionnante, la réalisatrice livre un film à la fois doux et douloureux se concentrant essentiellement sur la "parentalité par extension", ici une belle-mère incarnée par l'excellente Virginie Efira, tout en parvenant à être un film d'une richesse assez impressionnante.

Car Les enfants des autres est extrêmement dense, son récit étant capable d'aborder d'innombrables sujets (la crainte de la ménopause, l'instinct maternel, la sororité...) sans jamais se perdre en chemin, sans jamais oublier de raconter essentiellement le parcours de son héroïne, sa libération des "prérequis" de la société. En résulte, de facto, un très joli film sur les femmes et aussi une belle réflexion sur le besoin de reconnaissance, le besoin de laisser une trace (quelle qu'elle soit) et de ne pas simplement exister pour soi-même (ou pour les autres).

La note d'Écran Large : 4/5

LES SECRETS DE MON PÈRE

Durée 1h14

Affiche officielle

 

De quoi ça parle : À l'aube des années 60, Michel et son frère Charly vivent une enfance paisible dans leur famille juive. Mais leur père leur cache un secret et leur interdit de prononcer le nom d'Auschwitz.

Pourquoi il faut le voir : Après Où est Anne Frank !, le cinéma d'animation se penche à nouveau sur la Shoah et la Seconde Guerre mondiale avec Les Secrets de mon père qui reste cependant à l'extérieur des camps pour se consacrer à ses survivants. Ou plutôt un survivant en particulier, qui donne une voix aux autres rescapés et initie le devoir de mémoire.

C'est l'histoire d'un traumatisme qui paralyse le présent et d'une fracture générationnelle entre un père qui continue de survivre et un fils qui lui reproche de vivre dans un passé qui lui échappe. C'est aussi une histoire de transmission qui s'appuie sur beaucoup d'humour et de tendresse pour saisir la petite histoire dans la grande. L'animation n'est pas renversante, mais elle permet d'illustrer l'innocence et l'insouciance qui se dégage de ce récit à hauteur d'enfants.

La note d'Écran Large : 3/5

Ninjababy

Durée : 1h43

 

 

De quoi ça parle : Rakel, 23 ans, a tous les projets du monde, sauf celui de devenir mère. Quand elle découvre qu’elle est enceinte de 6 mois suite à un coup d’un soir, c’est la cata ! C’est décidé : l'adoption est la seule solution.

Pourquoi il faut le voir : Parce que Ninjababy, le nouveau long-métrage réalisé par Yngvild Sve Flikke, est un petit bonbon doux et joyeux. Sa tendre écriture, sa mise en scène sautillante et l'énergie de son casting en font un petit plaisir de cinéma plaisant et divertissant. Dommage que quelques gimmicks de réalisation un peu mécaniques soient employés de façon programmatique, rendant la forme de Ninjababy un peu classique.

Néanmoins, en restant au diapason de son personnage principal, Yngvild Sve Flikke parvient à aborder un certain nombre de thématiques autour des notions de consentement, de pression sociale autour de la maternité et de l'absence d'envie de devenir mère, sans tomber dans le tract lourdingue. Ninjababy n'est pas un film théorique, il déploie une douceur qui vire à l'amertume avec une jolie sincérité et sensibilité.

La note d'Écran Large : 3/5 

 

LA RESSORTIE COOL

avatar

Durée : 2h41

 

 

De quoi ça parle : "C'est Pocahontas avec des Schtroumpfs", comme le disent tous les abrutis selon qui Avatar n'aurait pas marqué la pop-culture.

Pourquoi il faut le voir : Pas folle la guêpe, Disney/Fox s'est dit qu'avec la sortie événement d'Avatar : La Voie de l'eau, ça valait le coup de ressortir le premier film dans une version restaurée. Heureusement, contrairement au Blu-ray d'Abyss qu'on attend toujours, James Cameron a bossé, afin de proposer une restauration proprement somptueuse.

C'est bien simple, Avatar est plus splendide que jamais dans cette version 4K, grâce à des couleurs explosives qui compensent la perte de luminosité de la 3D. Celle-ci s'affirme comme toujours aussi essentielle à l'immersion dans le chef-d'oeuvre du cinéaste, justifiant à elle seule l'existence du format. Ajoutez à cela un HFR plutôt bien pensé (utilisé avec parcimonie), et vous n'avez aucune excuse pour ne pas replonger dans le monde fascinant de Pandora. C'est ça, l'évasion que permet le cinéma.

La note d'Écran Large : 4,5/5

Tout savoir sur Don't Worry Darling

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commentaires
Marc retour à PANDORA
21/09/2022 à 14:26

J'ai trouvé cette annonce qui donnera une bonne raison de revoir AVATAR

Après le générique, le public aura la chance de découvrir plusieurs scènes inédites d'Avatar 2 ! De quoi motiver les indécis qui hésitent à retourner en salles. De plus, le réalisateur James Cameron en personne milite pour la redécouverte de son œuvre sur grand écran.
Par ailleurs, le film sera rehaussé d’une image 4K et d’un son HDR exceptionnel, ainsi que dans une large sélection de formats immersifs 2D et 3D. Pour l'occasion, le cinéaste espère que "les plus jeunes spectateurs iront le découvrir au cinéma".

Waito Rompecabezas
21/09/2022 à 13:57

Avatar, c'est Danse Avec Les Loups avec un filtre bleu.
Les abrutis savent lire un scénario et vous saluent bien :P

Fox
21/09/2022 à 11:22

"Ajoutez à cela un HFR plutôt bien pensé (utilisé avec parcimonie), et vous n'avez aucune excuse pour ne pas replonger dans le monde fascinant de Pandora."

Pour "replonger" dans le monde de Pandora dans les conditions que vous citez (3D + IMAX ou Dolby), c'est quand même 22,50 € ou 23,50 €. Pour un film qu'on a déjà vu. Je pense que le prix peut être une "excuse" pour ne pas y aller.
D'autant qu'habituellement, pour les ressorties "technologiques" (Cycle Nolan, Festival Dolby ou IMAX...), des prix réduits sont pratiqués. Ici, c'est plein pot ! En même temps, ils auraient tort de se priver : les séances se remplissent plutôt bien.
Personnellement, c'est non pour moi.

Rien à voir : il n'y a pas de "sorties qu'on conseille moins" cette semaine. C'est donc un bon mercredi en somme.