Les nouveautés films et séries à voir sur Netflix du 19 au 25 août

Netflix balance nombre de films et séries dans son catalogue chaque semaine, sans qu'on les remarque ou que la plateforme ne l'annonce officiellement. Ecran Large revient sur les nouveautés ajoutées par Netflix du 19 au 25 août 2022, films et séries confondus dans une liste non exhaustive.

Quels sont les films et les séries à ne pas manquer ce week-end sur la plateforme de streaming ?

éCHOS 

Disponible sur Netflix - Durée : 7 épisodes d'environ 45 minutes

Ça parle de quoi ? Le jumelles Leni et Gina partagent un dangereux secret. Depuis leur enfance, elles ont secrètement échangé leurs identités, pour aboutir à une double vie à l'âge adulte. Elles partagent deux maisons, deux maris et un enfant. Mais tout dans leur monde parfaitement chorégraphié est bouleversé lorsque l'une des sœurs disparaît...

Pourquoi il faut le regarder ? Si vous avez toujours voulu avoir un jumeau ou une jumelle, Échos pourrait bien vous faire changer d’avis. Après s’être fait remarquer dès le début des années 2022 avec des rôles dans Kiss Kiss, Bang Bang, Mission Impossible 3 ou encore Gone Baby Gone, avant de jouer dans la première saison de True Detective, la fabuleuse Michelle Monaghan se voit confier non pas un, mais deux rôles, dans cette nouvelle série créée par Vanessa Gazy.

Dans Echos, Gina et Leni ont poussé le bouchon un peu trop loin, en ne cessant d’échanger leurs vies depuis leur enfance, et c’est bien cette étrange activité qui aurait pu causer la disparition de l’une d’entre elles. Produite par Brian Yorkey, le créateur de 13 Reasons Why, Echos rappelle un peu la série Ringer, avec deux Sarah Michelle Gellar, ou la récente adaptation de Souviens toi...l'été dernier sur Amazon. Qui a dit que c'était (très) mauvais signe ?

365 JOURS : l'ANNéE D'après 

Disponible sur Netflix - Durée : 1h 52

Ça parle de quoi ? Après avoir triomphé de l'amour-propre de Laura, de son goût pour la liberté et les relations saines, Massimo a vaincu son jumeau maléfico-priapique. Mais pourra-t-il défaire son copain mafioso-sexy qui menace d'échanger des fluides avec l'amour de sa vie ?

Pourquoi il faut le regarder ? Parce que 365 jours et en particulier son ultime volet 365 Jours : l'année d'après forment une composition unique dans l'histoire des arts. Quand surgit, au mitan des années 2000, la mode dite du Mommy Porn, personne ne s'inquiéta outre-mesure de constater que quelques milliers de femmes mormones redécouvraient les joies de parcourir un mauvais livre érotique, perchées sur une machine à laver lancée avec le programme turbine Djumbo-Jet. Comment imaginer que d'humides fan fictions numériques s'élèveraient moult adaptations toutes plus embarrassantes, épaisses et lourdingues les unes que les autres ?

Un phénomène qui trouve son point culminant avec ce troisième volet de la saga acquise par Netflix. Exactement comme un 50 Nuances de Grey qui se serait rincé la bouche au Malibu, cet ultime volet fait face à un challenge sensible : à savoir compenser le fait de ne plus rien avoir à raconter (nos héros ayant convolés en juste noces et répandu assez de gamètes pour boucher le grand Canyon). Sans surprise, c'est un fiasco. Mais un fiasco rigolo.

Fullmetal Alchemist - La Vengeance de Scar

Disponible le 20 août - Durée : 2h05

Ça parle de quoi ? Les frères Elric doivent affronter leur plus redoutable adversaire : un tueur en série au front balafré d'une grande cicatrice.

Pourquoi il faut le regarder ? Suite directe du premier film en prise de vue réelle sorti en 2017, Fullmetal Alchemist - La Vengeance de Scar introduit au spectateur l’un des antagonistes les plus redoutables et les plus complexes du manga original. Alors forcément, ça donne envie. Certes, le souvenir de son prédécesseur n’est pas des plus agréables : entre son intrigue mal conduite et ses effets numériques à s’en arracher les yeux, Fullmetal Alchimist premier du nom n’avait pas exactement su séduire les fans (pourtant généralement indulgents), ni la critique (qui n'aime jamais rien, ne l'oublions pas).

Il ne s’agirait néanmoins pas de bouder son plaisir, aussi coupable soit-il, en se privant de cette nouvelle adaptation. Parce que oui, au final, Ryosuke Yamada n'est pas si mal dans le rôle (dès lors que l'on parvient à faire fi de son affreuse perruque), et l'évolution sémillante des VFX semble avoir clairement profité à ce nouvel opus. Au pire, La Vengeance de Scar sera un mauvais moment à passer, au mieux, une bonne surprise. Dans tous les cas, il donnera envie de revoir l'anime, et rien que pour cela, ça en vaut la peine.

ALMA 

Disponible sur Netflix - Durée : 9 épisodes d'environ 45 minutes

Mystérieux bout de papier

Ça parle de quoi ? Après avoir perdu la mémoire dans un étrange accident où presque tous ses camarades ont péri, Alma tente de comprendre ce qui s'est passé, afin de retrouver son identité.

Pourquoi il faut le regarder ? Si depuis The OA vous avez une fascination morbide pour les accidents de bus qui provoquent des phénomènes étranges, Alma est pour vous. Série espagnole créée par Sergio G. Sánchez (réalisateur du très réussi Le Secret des Marrowbone avec Anya Taylor-Joy et Mia Goth, et scénariste de L’Orphelinat de Juan Antonio Bayona), Alma promet une descente aux enfers progressive dans la psyché du personnage principal.

Après un accident de bus tragique, qui pourrait au final ne pas être un accident, Alma se met à voir des choses, comme si ses camarades décédés essayaient de rentrer en contact avec elle afin de lui faire comprendre la vérité. Le premier rôle a été confié à la jeune Mireia Oriol, qui après Pacte avec l’enfer, confirme son penchant pour le mystère et l’horreur.

KLEO 

Disponible sur Netflix - Durée : 8 épisodes de 60 minutes 

Ça parle de quoi ? Après la chute du mur de Berlin, une ex-espionne d'Allemagne de l'Est décide de chercher qui l'a trahie et pourquoi… avant d'utiliser ses talents de tueuse pour se venger.

Pourquoi il faut le regarder ? Parce que malgré son pitch vu et revu, Kleo semble se démarquer par une vive énergie et un sens du rocambolesque assez séduisant. La série oscille entre film de vengeance mâtiné d’humour noir et récit d’espionnage est-allemand des années 80 (soi-disant tiré d’une histoire vraie). Sa bande-annonce donne le sentiment de huit épisodes peu avares en action, meurtres et explosions, plaçant toutefois l’accent sur le grain de folie de la protagoniste, Kleo.

Cette héroïne (incarnée par la très enthousiaste Jella Haase) est l’habituelle espionne revancharde car trahie par son propre camp, et qui se retourne donc contre ses anciens supérieurs. Se lance le classique jeu du chat et de la souris avec d’autres agents acharnés et dangereux (vous avez dit The Gray Man  ?). Toutefois, cette espionne-ci paraît un peu plus proche de la Villanelle de Killing Eve (plus fun, imprévisible et attachante) que d’une protagoniste (interchangeable) d’un film de Luc Besson. Ce qui est une bonne chose. 

LE CUPHEAD SHOW PART 2 

Disponible sur Netflix - Durée : 13 épisodes de 12 minutes

Ça parle de quoi ? Les mésaventures de l'impulsif Cuphead et de Mugman, son frère facilement influençable. Cette série animée est basée sur le jeu vidéo à succès.

Pourquoi il faut le regarder ? Parce que la petite série d’animation en format court revient pour une saison 2, et demeure toujours visuellement magnifique, faisant preuve d’un excellent goût en termes de direction artistique. D’une inventé graphique à se damner, invoquant les cartoons américains des années 50 sans jamais en être la pâle copie, Le Cuphead Show ! n’est pas qu’une pastille de nostalgie : c'est un très bon modèle à suivre en matière d’œuvres transmédias.

Faire du neuf avec du vieux et le faire bien, c’est déjà un point positif pour la série. Mais au-delà de ça, Le Cuphead Show ! est un efficace petit remède au spleen. Parfois un brin trop énergique ou loufoque pour les goûts de certains, la série n’en reste pas moins drôle, attachante et assez unique. L’ambiance dessin animé à l’ancienne est un véritable atout, à la fois pour les décors, les personnages ou même les chansons de la série. Faisons mention également du casting des voix françaises, qui se payent des comédiens de talent, offrant une grande qualité de doublage. 

Notre critique de la saison 1 de Cuphead Show.