Le Roi cerf : un nouveau maître de l'anime dans les pas de Princesse Mononoké ?
Depuis qu’il a été découvert au Festival d’Annecy, ou encore à Gérardmer, Le Roi cerf prépare son entrée remarquée dans les salles françaises.
Et pour cause, de nombreux observateurs y ont vu une continuation des travaux du maître Hayao Miyazaki, et tout particulièrement d'un de ses films les plus célébrés, l'immense Princesse Mononoké. Rien de fondamentalement étonnant à cela, pour au moins deux raisons. La première, c'est que le réalisateur Masashi Ando a été un collaborateur important du réalisateur du Voyage de Chihiro, puisqu'il oeuvra à ses côtés en tant que directeur de l'animation ou encore character designer. De plus, le premier long-métrage qu'il nous dévoile aujourd'hui s'articule autour d'une mythologie dont les prémices rappellent effectivement les grandes thématiques du maestro.
Mais ce serait oublier que Le Roi Cerf prend une toute autre direction, en décidant de nous immerger dans un monde complexe, éminemment politique, aux institutions riches et complexes, sans pour autant se perdre en expositions verbeuses et autres déroulés interminables. Le cinéaste préfère s'attaquer aux oppositions, conflits et dilemmes, sans nous donner systématiquement toutes les clefs immédiatements. Au spectateur de se laisser aller à errer dans cet univers sensible, où surgit ponctuellement la violence, et où la passion consistant à explorer un monde nouveau fait beaucoup pour la force du film.
Retrouvez notre critique complète du film.
07/05/2022 à 07:35
Le début je suis rentré dans du Roi Cerf la meute de Loup la morsure au bras de Van et Yuna le destin lié jusqu'à leur rencontre avec le Roi Cerf. Du point du dessin on devine que Masashi Ando à été influencé par Hayao Miyazaki en travaillant dans le studio Guilbi. Mais on est très loin de la qualité inegalé de Princesse Mononoké