Les nouveautés films et séries à voir sur Netflix du 15 au 21 avril

La Rédaction | 15 avril 2022
La Rédaction | 15 avril 2022

Netflix balance nombre de films et séries dans son catalogue chaque semaine, sans qu'on les remarque ou que la plateforme ne l'annonce officiellement. Ecran Large revient sur les nouveautés ajoutées par Netflix du 15 au 21 avril 2022, films et séries confondus dans une liste non exhaustive.

Quels sont les films et les séries à ne pas manquer ce week-end sur la plateforme de streaming ?

Choose or Die

Disponible sur Netflix - Durée : 1h24

  

 

Ça parle de quoi ? Tentés par une chance de gagner des prix non réclamés, deux amis redémarrent un mystérieux jeu vidéo des années 1980 et entrent dans un monde surréaliste de terreur de niveau supérieur.

Pourquoi il faut le regarder ? Parce qu'en se situant quelque part entre Jumanji et Stranger Things, tout en ayant comme acteur principal Asa Butterfield (Sex Education), Choose or Die a tout pour devenir un énorme carton Netflix. Et pour cause, même si son concept de jeu vidéo qui a un impact sur la réalité sonne un peu déjà vu, l'idée conserve un potentiel ludique et horrifique pas inintéressant.

Ajoutons à ça le fait qu'il s'agisse du premier long-métrage de son réalisateur Toby Meakins. Nous ne sommes donc pas à l'abri d'une belle surprise et de l'émergence d'un nouveau cinéaste capable de procurer aux spectateurs de la plateforme une jolie frousse. Notons également que se retrouvent au casting Eddie MarsanKate Fleetwood et même Robert Englund.

La présence de l'interprète iconique de Freddy Krugger témoigne au moins d'un minimum d'amour de Choose or Die pour le cinéma de genre. Une promesse en soit.

Anatomie d'un scandale

Disponible sur Netflix - Durée : 6 épisodes d'environ 1h

  

 

Ça parle de quoi ? La vie privilégiée de Sophie vole en éclats quand des secrets scandaleux font surface et que James, son mari et politicien de haut vol, est accusé d'un crime choquant.

Pourquoi il faut le regarder ? Parce qu’Anatomie d'un scandale est tout droit sorti de la tête de deux spécialistes des scandales d’État, David E. Kelley, le créateur de Big Little Lies, The Undoing et de Nine Perfect Strangers, et Melissa James Gibson, qui a écrit, mais également produit plusieurs épisodes d’House of Cards. La mini-série suit les époux Whitehouse, en pleine tourmente après que le mari, riche politicien, ait été accusé de viol.

Tout l’enjeu de la série sera donc de découvrir si oui ou non, le personnage joué par Rupert Friend est responsable ou victime d’une supercherie et si sa femme, jouée par Sienna Miller, arrivera à déceler la vérité. Pour accompagner cette histoire scandaleuse, on retrouve un casting très prometteur, composé entre autres de Michelle Dockery, interprète de Lady Mary dans Downton Abbey, qui sera ici l’avocate de la partie civile. Si vous aimez les thrillers psychologiques et les scènes de tribunal, cette série est faite pour vous.

La malédiction de la dame blanche

Sur Netflix le 17 avril - Durée : 1h33min

  

 

Ça parle de quoi ? Quand elle était en vie, elle a noyé ses enfants dans un accès de folle jalousie, puis, dévastée par le chagrin, elle s'est jetée dans le fleuve déchaîné. Désormais, ses larmes sont devenues éternelles. Tapie dans l'ombre, la "Llorana" s'attaque aux enfants, cherchant désespérément à remplacer les siens.

Pourquoi il faut le regarder ? On regarde dans un premier temps (et principalement) pour Linda Cardellini, formidable actrice injustement sous-cotée qui mériterait davantage de reconnaissance. Après tout, est-ce réellement sa faute si elle participe à autant de projets douteux ? Bon. Outre les doux yeux de Cardellini et sa performance sans accroc, on regarde également pour le plaisir cynique de se demander pourquoi diable le film s’appelle-t-il La Malédiction de la Dame Blanche, alors qu’il ne s’agit nullement de la Dame Blanche, mais de la Llorona, entité mexicaine cherchant coûte que coûte à remplacer ses enfants morts.

Si on ne prétendra pas nécessairement que La Malédiction de la Dame Blanche est un très bon film, voire même un bon film, le métrage réalisé par Michael Chaves demeure toutefois un métrage efficace qui fera probablement sursauter ceux qui ont le cœur sensible et l’angoisse facile. Sans chercher à révolutionner le genre horrifique (d’aucuns iraient même jusqu’à dire qu’il ne s’y inscrit même pas), ce sixième film de l’univers Conjuring se laisse regarder sans autres enjeux que celui de se divertir pendant 90 minutes… au premier ou au second degré.

BETTER CALL SAUL SAISON 6 PARTIE 1

Sur Netflix le 19 avril - Durée : 7 épisodes d'environ 60 minutes 

  

Better Call Saul : photoJimmy va devoir payer l'addition

 

Ça parle de quoi ? Six ans avant de croiser le chemin de Walter White, Saul Goodman, connu sous le nom de Jimmy McGill, est un avocat qui peine à joindre les deux bouts, à Albuquerque, au Nouveau-Mexique. Pour boucler ses fins de mois, il n'aura d'autres choix que se livrer à quelques petites escroqueries.

Pourquoi il faut la regarder ? Breaking Bad fut pour de nombreux spectateurs un choc, un gigantesque polar noir, et la révélation du talent d'écriture de Vince Gilligan. Contre toute attente, le scénariste et réalisateur a accompli l'exploit de transformer un improbable spin-off consacré à un truculent second couteau en véritable leçon de tragédie. Construite avec minutie, la spirale pathétique puis infernale, d'un petit escroc en quête de rédemption devenu avocat véreux, Better Call Saulaura progressivement gagné en ampleur et en intensité au cours de ses 5 premières saisons.

Et on attend avec d'autant plus d'impatience la première partie de cette ultime saison, qui confrontera Jimmy au plus cruel des sorts, à savoir les conséquences de ses actes et trahisons envers Kim, la femme qu'il aime et qui se sera, par amour pour lui, laissée entraîner dans un dédale corrupteur qui risque de lui coûter très cher. Vengeance, factures symboliques, échecs et sursauts de violence devraient être au programme de cette conclusion redoutée.

Pacific Rim : The Black SAISON 2

Sur Netflix le 19 avril - Durée : 7 épisodes d'environ 30min

  

 

Ça parle de quoi ? Toujours équipés de leur jaeger cabossé, Taylor et Hayley vont devoir faire face à une menace plus sournoise et inquiétante qu'auparavant, celle du territoire des soeurs.

Pourquoi il faut la regarder ? Parce qu'après le brillant Pacific Rim, réalisé par Guillermo del Toro, et sa suite moins brillante Uprising, mise en scène par Steven S. DeKnight, l'univers Pacific Rim continue de s'agrandir avec Pacific Rim : The Black. Et si la première saison de cette version animée de l'univers des Kaiju était encore inégale, quelques belles propositions d'action subsistaient et intriguaient pour la suite de la série.

Il faut donc voir The Black si vous aimez les grosses bébêtes qui envoient de grosses tatanes à de gros robots, mais cette fois en anime. À voir si la série réussira à être, sur la longueur, plus qu'un simple produit dérivé comme le sont Fast & Furious : les Espions dans la course ou encore Jurassic World : La Colo du Crétacé. Notons cependant que cette saison deux semble d'autant plus élargir et s'amuser avec l'univers de Pacific Rim avec le "territoire des soeurs."

poupée russe SAISON 2

Sur Netflix le 20 avril - Durée : 7 épisodes d'environ 30min

  

Photo Natasha Lyonne, Sharlto CopleySharlto le charlatan

 

Ça parle de quoi ? Après s'être extraits d'une boucle temporelle mortelle initiée un soir d'anniversaire, Nadia et Allan découvrent qu'ils peuvent voyager dans le passé en prenant le métro, l'occasion de sonder secrets de famille, traumas collectifs et intimes... ou d'essayer de les corriger.

Pourquoi il faut la regarder ? Poupée russe avait créé la surprise en déjouant les attentes et en esquivant les écueils dressés sur son chemin. Plutôt que de jouer, comme tant d'autres oeuvres avant elle avec le concept issu d'Un jour sans fin, la série préférait l'utiliser pour explorer la personnalité de deux antihéros minés par leurs névroses. Un parti pris qui avait autorisé une poignée d'épisodes redoutablement malins à explorer une veine plutôt psychanalytique, et finalement poétique.

Chose assez rare pour être mentionnée, la foudre est retombée au même endroit, tant cette nouvelle saison parvient à renouveler ses enjeux, trouver un nouveau mécanisme ludique et retors, tout en nous immergeant dans les dédales mentaux d'un duo de protagonistes de plus en plus attachants. Aux prises avec le cynisme de l'une et l'idéalisme de l'autre, ils explorent cette rêverie mélancolique entre rire et larmes. En outre; l'intrigue a le bon goût de surprendre, en entreprenant une aventureuse exploration européenne, qui permet de renouveler son décor, mais aussi ses ambitions.

MAIS AUSSI...

Mai : la rage d’une mère, The Man of god, Poltergeist activity, Alcatraz, Le doudou, John Wayne Gacy : autoportrait d’un tueur, Yakamoz S-245 – Saison 1

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