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Mélanie Laurent revient sur sa collaboration avec Michael Bay pour 6 Underground sur Netflix, dont le tournage a été du très grand n’importe quoi.
Michael Bay est probablement le réalisateur le plus explosif d’Hollywood, véritable amoureux de la pyrotechnie, l’homme derrière la saga Transformers est devenu un maître dans l’art de tout faire péter. À tel point que bien souvent, cela frise le n’importe quoi. Et ce n’est pas Mélanie Laurent qui va nous contredire.
L’actrice et réalisatrice, en pleine promotion pour son film Le bal des folles (notre critique), est revenue sur le tournage du film 6 Underground avec Ryan Reynolds et réalisé par Michael Bay pour Netflix. Et le moins que l’on puisse dire c’est que ça avait l’air sacrément taré.
« Qu’est-ce que je fais là ? »
“C’est à dire qu’il n’a plus maitrisé grand-chose au bout d’un moment, le Michael Bay” a confié Mélanie Laurent pour Konbini. Si l’impression de foutoir total est souvent inhérente aux films de Bay, le tournage de 6 Underground mérite la palme du délire dangereusement explosif à en croire l’actrice française. Alors que tout explosait en continu sans que ce soit toujours prévu, la sécurité laissait grandement à désirer, “on aurait pu mourir mille fois sur ce tournage”, a avoué Mélanie Laurent.
Si l’actrice d’Inglorious Basterds a adoré jouer avec des bazookas et tout exploser, le tournage n’a pas été de tout repos. Elle le qualifie même de “chaotique”. C’était un tel cirque que même les acteurs ne savaient pas ce qu’ils tournaient tellement tout s’enchainait à vive allure. Et pour ce qui est du style Michael Bay auprès des acteurs, cela s’apparentait surtout à des hurlements dans tous les sens selon Mélanie Laurent :
Un lundi comme un autre dans le monde de Michael Bay
« Je ne sais pas s’il m’a donné une indication de jeu, d’ailleurs, sur cinq mois de tournage. Je crois que je l’ai surtout entendu crier : “À gauche, à droite, explosion derrière vous. » C’est plus ça finalement. C’était complètement barge. »
Bref, un vrai bordel organisé, mais qui méritait un peu de narration construite entre deux voitures en feu. Michael Bay voulait alors avoir l’avis de la réalisatrice en Mélanie Laurent pour filmer les dialogues. Avec humour (et peut-être une légère pointe de condescendance également), l’actrice a expliqué ne pas avoir trop su comment apporter un angle “auteurisant” au film :
Quand plus rien n’a de sens
« Il se foutait toujours de moi en me disant : “Je ne sais pas, apporte-moi un truc un peu français.” Je disais : “Français… Fais un champ-contrechamp, je ne sais pas si tu es capable de faire ça”. Il n’est pas capable de faire des trucs simples. »
Si Mélanie Laurent n’a rien piqué à Bay et ses délires pyrotechniques, l’actrice ne cache pas pour autant s’être bien amusée sur le terrain de jeu de ce sale gosse armé d’une tonne de pétards. Quant à savoir si elle serait prête à remettre ça avec le cinéaste, l’actrice n’a rien dit à ce sujet. En tout cas, ce ne sera pas pour une suite puisque Netflix l’a refusé, 6 Underground n’ayant pas fait les audiences espérées par le grand N.
La mauvaise foi des actrices et acteurs qui se transforment toujours en donneurs de leçons après avoir encaissé le chèque. Hypocrite
Une horreur se film, monté comme une bande annonce qui dure 2h, impossible de rentrer dedans pour ma part
Le second degré assumé en faisait un très agréable divertissement.
Dommage.
Le film a fait d’excellentes audiences, c’est juste le contenu et le bordel qui ne leur convient pas, pas assez progressiste, vous l’avez vous mentionnez dans l’un de vos précédents articles.
Moi qui ai passé un très bon moment délirant, déçu de pas voir une suite.
Le jour où Mélanie Laurent réalisera un film de la trempe de « The Rock », elle pourra donner des conseils de réalisation, nonméoh! =)
@Pour ce que ça vaut Assez d’accord avec toi, lui et ses équipes doivent s’avoir ce qu’ils font.
Cela dit pour les acteurs ça doit ressembler à un beau bordel …
Étant donné la dangerosité, le coût et le temps de préparation que nécessite ce type de tournage, j’ai de très très gros doutes sur le fait tout partait à la dérive et que Michael Bay, un des experts de ce type de prod, s’était fait déborder par les évènements