Titane : les critiques françaises du nouveau film de Julia Ducournau sont tombées
En salle dès ce 14 juillet, Titane, le nouveau film de Julia Ducournau, continue de retourner le cinéma de genre et d'emballer la critique française.
Quatre ans après le choc de Grave, la réalisatrice Julia Ducournau revient pour dynamiter le cinéma hexagonal avec Titane, son second long-métrage sélectionné en compétition pour la Palme d'or au Festival de Cannes de 2021. Une nouvelle expérience cinématographique viscérale à en juger par la précédente bande-annonce et les photos promotionnelles, qui reflètent l'univers déroutant et fascinant de la cinéaste dans un film dérangeant et énigmatique, aussi bien en ce qui concerne l'intrigue, à peine dévoilée, que l'esthétique métallique à la Crash.
Si Annette, réalisé par Leos Carax, semblait un peu plus diviser, le slasher gore et trash tant attendu avec Agathe Rousselle, Vincent Lindon et Garance Marillier emballe visiblement la critique française, qui salue notamment la transgression et la singularité de l'oeuvre.
"Proposition dingue, film mutant, explosant les frontières de la féminité et de sa violence, body-horror transhumaniste sur un amour inconditionnel car inespéré, « Titane » ose tout, frôle souvent la sortie de route mais garde le cap sans ciller. C’est le cantique de deux âmes mortes réfugiées dans une caserne de pompiers pour fuir un monde qui ressemble à un clip de Snoop Dogg signé Bernard de La Villardière." L'Obs
"Titane avec sa tôle froissée, ses corps abimés, ses métamorphoses ensanglantées, ses sécrétions empoisonnées, est sans doute ce qu’on verra de plus agité et malaisant du présent cru. On remercie donc la cinéaste pour cet appel d’air - et quand on sait à quel point l’univers qu'elle propose ici est étouffé et cloisonné, la notion d’air est toute relative." Premiere
"Avec Titane, Julia Decournau signe un film de genre et transgenre en trois tableaux, que son personnage de guerrière mutante, Alexia/Adrien (Agathe Rousselle), traverse comme l’on fuit les flammes de l’incendie, pour sauver sa peau, du moins ce qui reste d’une vie fracassée depuis l’enfance." Le Monde
"Il y a cinq ans, Julia Ducournau s’imposait, d’emblée, avec Grave, son premier long métrage, où elle malaxait tranquillement les attendus du genre horrifique. Titane, lui, les réduit en cendres, dépassant toutes les bornes, pour une expérience où les codes et stéréotypes explosent les uns contre les autres." Télérama
"La réalisatrice de Grave, aujourd’hui sur les écrans, passe à la vitesse supérieure et confirme avec ce second long-métrage ses goûts hors norme. Un choc." Le Figaro
"Main de fer dans gant de titane, l’ex-étudiante à la Fémis érigée cheffe de file du renouveau du cinéma de genre français prend un malin plaisir à violenter son audience, joue au passage avec les stéréotypes et les tabous les plus ancrés (l’inceste) et déverse sa rage de n'être qu'une femme dans ce film hybride d’amour et de métamorphoses inspiré par la mythologie grecque qui affirme la nécessité de muter." Paris Match
"Avec son deuxième long-métrage, Titane, le commandant Ducournau envoie tout balader, conventions, bon goût, vraisemblance et bienséance, pour dérouler avec furie son film qui ne ressemble à aucun autre — ou plutôt si : à plein d’autres, mais jamais combinés de cette manière." Les Inrockuptibles
Malgré les attentes très élevées, le film n’a apparemment pas déçu ses premiers spectateurs. Ce qui est une bonne nouvelle pour le long-métrage, qui est visible dans les salles obscures françaises depuis ce 14 juillet. Notre critique de Titane est quant à elle disponible de ce côté. On refait également un point sur les 10 films les plus attendus à Cannes cette année par là.
10/11/2021 à 02:08
On peut probablement faire reflechir sur des themes graves tels le transgenre ou l'echec de l parentalite avec beacoup plus d'esprit
Ce film est glauque, poisseux et inutile
22/07/2021 à 15:39
ce film est une escroquerie, tous les sujets cités par les nombreuses critiques dityrambiques ne sont pas traités dans le film. C'est vide de sens, ridicule, tout sonne faux et rien n'est abouti... Et je me demande ce que l'on en aurait dit si un réalisateur homme avait filmé un corps de femme de cette manière...
19/07/2021 à 18:33
JUSTE !!!!! A pleurer
18/07/2021 à 12:13
Pas envie de faire souffrir mes yeux ni de tomber dans les pommes. Je préfère Sautet et Rohmer ; alors ce sera sans moi, qui ne suis pas maso.
15/07/2021 à 13:15
@ ragnagnas
Voir msg de @Bob
+1
Christophe Gans
Nicholas Boukrief par ex pour ceux qui me viennent à l’esprit.
15/07/2021 à 12:37
@ragnagnas
Il existe encore, heureusement, des critiques pro passionnés, dont la vie est consacrée à voir des films, à les analyser, à interviewer des gens de cinéma, à collecter des infos et à partager leur passion !
J’ai même vu des critiques tellement passionnés qu’ils ont finis par faire du cinéma.
Pas vraiment des quidams comme toi ou moi, en fait.
On est d’accord qu’on ne doit pas les trouver à Paris Match ou au Figaro ou à...
15/07/2021 à 11:36
Vu hier soir, quelle claque quasi cyberpunk, le film reste en moi encore... très troublant
15/07/2021 à 10:19
Br...... d'intello femisienne.
On est loin de MARTYRS,HAUTE TENSION,LA HORDE,DANS LA BRUME...
qui avaient le mérite d'être divertissants,populaire et bien écrits!
15/07/2021 à 07:49
waouh ! Une ancienne élève de la FEMIS qui réalise GRAVE & TITANE... C'est donc vrai, tant qu'il y a de la vie il y a de l'espoir !!!!!!!
15/07/2021 à 01:38
Même pas dans mon ciné, pourtant + de 15 000 habitants.
Quel tristesse