Le PDG de Disney, Bob Iger, reconnait qu'ils sont allés un peu trop vite avec Star Wars

Il est toujours un peu délicat de parler de déclin de popularité d'une franchise quand ses films remplissent encore les salles. C'est le problème du macrocosme et du microcosme. Les deux sont vrais, pas forcément incompatibles et tout dépend du point de vue que l'on y pose.

Parce que dire que la saga Star Wars est en train de se péter la tronche serait une énorme erreur, surtout à l'aune de la diffusion de la série The Mandalorian sur Disney + à partir du 12 novembre prochain. Surtout lorsque l'on se rappelle que Les Derniers Jedi a quand même rapporté plus de 1,321 milliards de dollars de recettes au box-office mondial.

Un destin compliqué

Mais dire que la franchise est en grande forme serait tout aussi faux. Parce que Solo : A Star Wars Story n'a rapporté "que" 392,9 millions de dollars de recettes au box-office, qu'une grosse polémique a éclaté après le film de Rian Johnson et que Disney a annulé tous ses spin-offs en prenant plus de temps pour poser les choses à l'avenir.

On le voit, les deux coexistent et il est bien difficile de savoir où en est vraiment la franchise actuellement. Tandis qu'une partie du public commence à se lasser des Jedi et qu'une autre, plus jeune, est en train de les découvrir, c'est peut-être Bob Iger, le P-DG de Disney, qui nous donne la bonne explication, en reconnaissant au micro du New-York Times qu'ils se sont un peu emballés à l'époque :

Et lui, on n'en parle même pas

"Je pense que nous en avons peut-être mis un peu trop sur le marché et trop rapidement. Mais je pense aussi que les capacités narratives du studio sont infinies, grâce aux nombreux talents que nous possédons. Et les talents que nous possédons sont meilleurs que jamais grâce, notamment, à l'arrivée massive des employés de la Fox."

Grosse attente

Bien sûr, il ne fallait pas s'attendre à ce que le boss du plus gros studio du moment nous dise que, pardon, oui, il s'est totalement planté et qu'il va changer les choses. Mais le fait qu'il reconnaisse déjà que la stratégie initiale n'était pas forcément la bonne est un grand pas en avant. Surtout de la part de Disney qui n'est pas vraiment connu pour ses éclatantes capacités de remise en question.

De fait, même si on ne devient pas soudainement optimistes à l'égard de Star Wars, on espère que cette prise de conscience publique ait des répercussions positives sur la gestion de la licence, notamment après la sortie de L'Ascension de Skywalker, le 18 décembre prochain, qui mettra un terme à la partie Skywalker de cet univers.

Un nouvel espoir ?