Le 6ème Festival International du Film de Saint-Jean-de-Luz dévoile enfin son jury et sa compétition officielle

Christophe Foltzer | 20 septembre 2019 - MAJ : 09/03/2021 15:58
Christophe Foltzer | 20 septembre 2019 - MAJ : 09/03/2021 15:58

Il n'y a pas que les films d'horreur et de super-héros dans la vie, il y a aussi, parfois, du vrai cinéma. Et quand on veut voir celui de demain, c'est à Saint-Jean-De-Luz qu'il faut aller.

On met d'ailleurs un point d'honneur à s'y rendre tous les ans depuis de nombreuses années. Parce que le Festival International du Film de Saint-Jean-De-Luz a cette grande qualité, devenue bien rare actuellement, de rester un festival familial et à taille humaine. Une semaine durant laquelle le cinéma émergent est mis en avant, où nous découvrons les premiers pas de futurs grands réalisateurs, dans une ambiance chaleureuse propice aux rencontres et à l'échange. Forcément, on attend toujours ce moment avec impatience.

 

photo Jury Saint Jean De Luz

 

Et, cette année, nous poserons nos valises en pays Basque entre le 7 et le 13 octobre prochain, dates de la nouvelle édition du Festival. Après son jury 100% féminin de l'an passé, le Festival retrouve la mixité mais convoque pour l'occasion quelques grands noms, puisque le jury de cette année a été dévoilé mercredi dernier.

C'est donc sous la présidence de la réalisatrice Catherine Corsini, que les comédiens Djanis Bouzyani, Zita Hanrot, Grégory Montel, entourés de la monteuse Cécile Cloarec, du compositeur Laurent Perez Del Mar et du réalisateur Cyprien Vial, assisteront donc à la projection de 10 films de jeunes metteurs en scène venus des 4 coins du globe.

 

Photo Catherine DeneuveNekfeu sera présent

 

Rayon compétition, que des nouveaux talents et des films dont nous ne pouvons évidemment pas dire grand chose pour le moment mais dont voici la liste :

Demain nous serons libres d'Hossein Pourseifi, sur les lendemains difficiles de la chute du Shah d'Iran.

L'Echappée de Mathias Pardo, une romance sociale avec notamment Nekfeu.

L'Etat Sauvage de David Perrault, un western féministe avec Alice Isaaz et Déborah François.

Freedom de Rodd Rathjen, film sur un enfant esclave retenu sur un bâteau de pêche.

Jeunesse sauvage de Frédéric Carpentier, qui se la joue film noir.

Made in Bengladesh de Rubaiyat Hossein, sur le combat d'une femme pour créer un syndicat.

La nuit venue de Frédéric Farrucci, histoire d'amour teintée de film noir sur fond d'immigration clandestine chinoise.

Sympathie pour le diable de Guillaume de Fontenay, inspiré du parcours du reporter de guerre Paul Marchand à Sarajevo.

Tu mourras à 20 ans de Amjad Abu Alala,  Lion d'Or du premier film au dernier festival de Venise.

Un divan à Tunis de Manele Labidi, comédie sur fond de révolution tunisienne.

 

Photo Golshifteh FarahaniTout comme Golshifteh Farahani

 

Bref, une sélection variée, carrefour de plusieurs genres comme d'habitude, et qui promet beaucoup. Bien entendu, le festival sera aussi l'occasion de nombreuses avant-premières, tout autant qu'une compétition de courts-métrages et, si vous voulez consulter le programme détaillé, c'est sur le site officiel qu'il faudra aller.

En tout cas, comme chaque année, on a super hâte d'y être. Vivement bientôt.

 

photo Affiche Saint Jean de Luz

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