Terminator - Dark Fate : Linda Hamilton révèle que la préparation du film a été un parcours du combattant

Si nous sommes encore partagés concernant ce nouveau Terminator, parce que d'un côté on a très envie qu'il soit super, et de l'autre on a très peur qu'il tout pourri, nous sommes par contre on ne peut plus heureux d'y retrouver Linda Hamilton en Sarah Connor.

Oui, parce que si Arnold Schwarzenegger a été de tous les films de la saga directement ou indirectement, il nous manquait quand même quelque chose depuis Terminator 2 : Le Jugement dernier. Ou plutôt quelqu'un. Difficile en effet d'encaisser le fait qu'un personnage aussi important et emblématique que Sarah Connor n'apparaisse plus dans la saga alors qu'elle en est le coeur.

Sarah Connor au début

De jeune femme fragile qu'il faut protéger à tout prix dans le premier, elle s'était transformée en guerrière impitoyable dans le second, au prix d'une transformation physique et mentale inattendue à l'époque. Et l'effet avait été dévastateur, imposant immédiatement le personnage au panthéon des légendes du cinéma d'action, des femmes fortes. Et tout le mérite en revenait à Linda Hamilton, qui avait subi un entrainement spartiate pour se préparer pour le rôle.

Quand les premières images de Terminator : Dark Fate ont circulé et que nous avons découvert la comédienne, un grand sourire de contentement s'est dessiné sur notre visage parce que, oui, c'était bien notre Sarah Connor badass qui était de retour. Et, pour ce faire, Hamilton a dû une nouvelle fois se plier à une préparation exigeante, digne d'un camp militaire comme elle le raconte dans une interview accordée au New York Times :

Sarah Connor après

"J'ai dû apprendre à tirer au lance-roquette, je suis allée m'entrainer dans le désert avec les Bérets Verts, des médecins m'ont prescrit une cure de compléments vitaminés  et d'hormones bio-identiques pour que j'acquiers du muscle. Cette préparation a été 10 fois plus difficile que celle que j'avais dû faire pour le second film. J'avais un petit village d'experts autour de moi dont la mission était de tirer le meilleur de ce corps."

Un entrainement d'autant plus épuisant que la comédienne a à présent 62 ans et ne dispose probablement plus de la même énergie et des mêmes dispositions qu'au début de sa trentaine. Mais Linda Hamilton, au-delà de cet exploit, ne cherche pas forcément qu'on la félicite pour ce qu'elle a accompli :

Sarah Connor maintenant

"Je ne pense pas qu'on viendra me voir pour me dire que je suis vraiment en forme pour mon âge. J'ai rapidement balancé cette éventualité parce que, au fond, ce n'est pas de ça dont il s'agit. Moi, je veux que les gens me découvrent et se disent que j'ai vieilli."

Une implication totale donc, tout autant qu'une petite prise de risques pour son image, qui pourrait s'avérer payante pour le personnage et pour le film. Parce que, même si Sarah Connor pourrait aujourd'hui être notre grand-mère, on le sait, vaut mieux pas l'énerver. Et on espère que le film, qui sortira le 23 octobre, nous prouvera que, quand il s'agit de sauver le futur et de buter du robot, les années n'entrent pas en ligne de compte.