Quentin Tarantino n'abandonne pas l'idée de faire son Star Trek

Disons les choses comme on les ressent : Hollywood, c'est actuellement un bon gros bordel. Tout le monde se prend pour un créateur de génie en réinventant la roue et les studios n'ont quasiment plus d'idées. Mais il arrive parfois que cela donne des mélanges inattendus et intéressants.

Comme, par exemple, celui de l'année dernière qui nous est tombé dessus sans crier gare : alors que l'avenir de Star Trek était plus qu'incertain au cinéma, voilà qu'on a commencé à nous dire que Quentin Tarantino allait en réaliser un volet. Rien que ça ! Et pas n'importe comment d'ailleurs, mais à sa manière, en en livrant une version potentiellement R-rated et tout hein. Donc, direct, kiki tout dur.

Le seul moyen de sauver la franchise au cinéma ?

Cela posait néanmoins un problème parce qu'il ne pouvait pas être considéré comme le Star Trek 4 officiel, déjà écrit et dont s'occupait Simon Pegg, sans le réaliser toutefois. Au final, l'annonce de deux films distincts et l'arrivée de la réalisatrice S.J. Clarkson aux commandes du "vrai" Star Trek 4 a mis les choses aux claires.

Depuis, Tarantino est parti tourner son Once Upon a Time... in Hollywood, qu'on n'en peut plus d'attendre (et qui sort le 14 août prochain) et, bizarrement, on ne parle plus vraiment de son Star Trek. Mais on aurait tort de considérer le projet mort et enterré puisque Tarantino lui-même vient de confirmer, au micro de Slashfilm, qu'il était toujours très intéressé par ce projet :

Tarantino, l'homme providentiel ?

"C'est une très, très grosse possibilité. Je n'ai pas été en contact avec ces gars depuis un moment parce que j'étais très occupé par mon film, mais nous avons parlé du projet et du script. Le scénario est écrit et lorsque j'émergerai ma tête comme Punxsutawney Phil (ndlr : la marmotte d'Un jour sans fin), après Once Upon a Time in Hollywood, on va pouvoir en reparler."

Donc, il ne nous reste plus qu'à patienter quelques mois pour en savoir plus, en espérant que ce ne soit pas du vent parce que cette perspective s'avère on ne peut plus excitante mine de rien.

Allez, on veut y croire