Harrison Ford (Hollywood Homicide)

Par Didier Verdurand
25 janvier 2005
MAJ : 21 mai 2024
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Champion toute catégorie du box-office, Harrison Ford enchaine un deuxième échec dans sa carrière aux Etats-Unis, juste après le récent K-19. Cela ne l’empêche pas de défendre sincèrement le parodique Hollywood Homicide. En visite à Deauville pour la septième fois, et naturellement à l’aise au Royal, son hôtel habituel, il répond vite fait aux questions pour aller rejoindre plus vite sa douce Calista…

Vous êtes devenu citoyen de Deauville, et vous jouez un flic agent immobilier dans Hollywood Homicide. Doit-on en conclure que vous allez acheter dans les parages ?
Non, non ! J’ai déjà assez de maisons, je ne sais plus dans laquelle j’ai rangé telle affaire ! J’aime beaucoup Deauville, c’est une ville très relaxante. Mais j’ai une maison à Los Angeles, une dans le Wyoming, une à New-York…


Qu’est-ce qui vous a motivé dans Hollywood Homicide ?

Tout d’abord, je voulais faire une comédie, mes derniers films étaient plutot durs.J’ai saisi l’opportunité de travailler avec Ron Shelton, dont j’ai vu les films que j’avais appréciés. Le scénario était en développement, il n’y avait qu’une vingtaine de pages, mais j’ai décidé de me lancer dans ce projet. J’ai aimé mon personnage, qui est intéressant par son coté dramatique : il a des problèmes financiers, ses mariages ont échoué…

Vous avez plusieurs fois interprété des flics. N’est-ce pas répétitif ?
Cela dépend des fonctions et de la ville où ils exercent. Un flic de New-York n’a rien à voir avec celui de Los Angeles, où il se montrera plus fort, ils aiment être très professionnels. Mais les différences ne se limitent pas au comportement, il y a aussi le costume, le physique… Il y a toujours des recherches à faire.

Comment s’est passé le tournage avec Josh Hartnett ?
Josh est ambitieux et très sérieux. Nous avons des approches différentes, cela vient de la différence de génération. Il est talentueux et a du succès, il n’a que 22 ans et il a déjà 4-5 succès à son actif.


Y voyez-vous des points communs avec votre parcours ?

Non car j’ai eu du succès plus tardivement, et nos caractères n’ont pas grand-chose à voir, nos cultures sont distinctes. Lui, c’est hip hop, moi je suis de la vieille école, du Motown, ce ne sont pas les mêmes planètes ! Mais c’était ce que nous désirions. Ceci-dit, j’aime certaines chansons d’Eminem, ou d’autres artistes hip hop !

Vous l’avez choisi ?
Il était déjà un membre actif du projet.

C’est vous qui avez effectué la cascade à vélo ?
Oui, c’était physique, mais pas grand-chose à réaliser.

Ca sera probablement plus corsé dans Indiana Jones 4 ! Vous suivez un entraînement particulier ?
Le seul sport que je pratique, c’est le tennis pour garder la forme ! Je ne dois pas paraître spécialement baraqué, je suis un professeur d’archéologie ! Je suis ravi de retrouver Steven Spielberg. Frank Darabont et George Lucas travaillent sur le script, et le tournage débutera à la fin de l’été prochain.


Que vous inspire la sortie des Indiana Jones en dvd ?

C’est bien que les nouvelles générations puissent découvrir des classiques tels que Star Wars, Blade Runner et les Indiana Jones, qui sont devenus des classiques, dans un support de qualité, avec une image et un son qui ne cessent de s’améliorer. Cela me fait plaisir qu’il en existe quelques uns parmi eux en dvd !

J’ai lu que votre film préféré dans lequel vous jouez est Mosquito Coast. Vrai ?
C’est l’un de mes préférés en effet. J’ai aimé l’ambition de ce film, mon rôle sortait du commun, et j’aime travailler avec Peter Weir, avec qui je pourrais collaborer à nouveau dans l’avenir, pourquoi pas… Cependant, il y a d’autres films que j’aime autant, je n’en ai pas de préféré.

Vous allez donner demain l’Oscar du Meilleur réalisateur à Roman Polanski, qui est interdit de séjour aux Etats-Unis et qui n’avait pu le recevoir à la cérémonie.
Le Pianiste est un film merveilleux. Roman est un réalisateur des plus doués. J’espère qu’un jour ses problèmes avec les Etats-Unis seront réglés et qu’il pourra retourner des films là-bas. C’est un de mes amis, et c’était très amusant d’ouvrir l’enveloppe aux Oscars et de voir son nom inscrit !

Propos recueillis par Didier Verdurand en septembre 2003.

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