Festival du film de Sarlat - 17ème édition

Vanessa Aubert | 15 novembre 2008
Vanessa Aubert | 15 novembre 2008

JOUR 1

17ème édition du Festival du film de Sarlat. Au programme, une sélection de longs-métrages éclectiques (du mystérieux Secret Defense, à l'évènement Largo Winch en passant par les comédies des sieurs Chatiliez et Leconte) et de courts-métrages variés que public et lycéens venus des quatre coins de la France ont la chance d'apprécier au sein de la ville forteresse. Sur fond de rétrospective Hitchcock enrichie par la projection de ses films et de conférences sur le sujet, le Festival déclare son ouverture après un petit concert pour fêter le centenaire de la musique de films, et des éclats de rire avec la comédie en demi-teinte Agathe Cléry. Un accueil pourtant chaleureux est réservé au réalisateur et son comédien Anthony Kavanagh (voir photo ci-contre avec la présidente du Festival Joëlle Bellon) alors que déjà l'annonce de la visite de Tomer Sisley le lendemain permet aux lycéennes de préparer leur carnet d'autographes pour le dégainer au bon moment.

 


JOUR 2


Largo Winch en chair et en os. Accompagnée de Mélanie Thierry toute d'écharpe verte vêtue, Tomer Sisley appose sa signature sur des badges lycéens avec plaisir, prend le temps de parler et poser pour quelques élèves de Terminale option Cinéma parmi le millier venu de la France entière (DOM-TOM compris) pour participer au festival. Alors que le lendemain, encadrés par des réalisateurs de renom (Olivier Mégaton, Philippe Harel ou Claude Pinoteau notamment), ils devront réaliser un court-métrage avec des comédiens pros, les jeunes étudiants enchaînent les projections avec une passion boulimique et découvrent avec le reste du public le premier film de Fred Cavayé, Pour elle. Un polar amoureux qui suscite les applaudissements vigoureux des 500 spectateurs présents et l'engagement de Vincent Lindon qui avoue que c'est la première fois qu'il voit deux fois un film dans lequel il joue.

 


JOUR 3


Alors que les équipes de tournage lycéennes sillonnent la ville, le festival continue avec la présence de frais réalisateurs de longs-métrages. Antoine de Maximy d'abord qui fait son baroudeur à Sarlat pour présenter J'irai dormir à Hollywood, adaptation cinématographique de son émission plébiscitée sur le petit écran. Vu en pleine rue harnaché de son matériel très personnalisé de caméras, le réalisateur se prête volontiers au jeu des questions-réponses pour des lycéens intrigués par le dispositif. Déjà sur le départ et s'étonnant avec amusement des demandes d'autographe (« Mais vous savez que je m'appelle Antoine, ça sert à quoi que je vous le note! »), il laisse la place à un autre jeunot de la réalisation : Francis Huster. L'homme et son film envahissent le Festival de leur présence, malgré l'absence de Jean-Paul Belmondo, attentif à distance aux réactions de la salle. La tension est palpable quand l'équipe monte sur scène et l'émotion explose quand Huster rencontre le regard inattendu de George Lautner, présent dans la salle (et venu incognito en festivalier). Les larmes de Huster prenant dans ses bras le réalisateur de L'inconnu dans la maison semblent dans la veine très nostalgique du film qu'il présente. Un homme et son chien est projeté, marque les esprits, suscite des avis très divergents et délie les langues les plus secrètes quand la question des heures qui suivent reste la même : « Et alors toi, tu en as pensé quoi ? »

 

 
JOUR 4



A mi-parcours du Festival, petit bilan hors des sentiers battus. Présenté à Cannes en mai dernier, Two Lovers remporte un beau succès d'affluence dans les salles sarladaises. Le premier film du comédien Xavier Deluc, Tombé d'une étoile, attire l'attention des lycéens qui n'hésitent pas à accoster le réalisateur pour lui dire combien ils ont été touchés par l'esprit rebelle qui s'en dégage. Courts-métrages : la seconde partie de la sélection vient d'être présentée. Bijoux visuels, concepts de quelques secondes ou comédies réussies à l'image de Paul Rondin est Paul Rondin de Frédérick Vin, où la vie au quotidien d'un comédien, voix de bandes-annonces. Daniel Russo vient présenter Nuit Blanche de Daniel Colas et Patrice Leconte, Olivia Bonamy et Benoît Poelvoorde débarquent à Sarlat. L'équipe de La Guerre des miss sera la dernière à défiler sur la scène des projections de soirée, alors que le film des frères Coen Burn after reading est annoncé ce soir pour célébrer la clôture de la 17ème édition du Festival du film de Sarlat.

 

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