Le meilleur du pire des films de nonne : sexe, torture et scandale dans la nunsploitation

Mathieu Jaborska | 24 mars 2024
Mathieu Jaborska | 24 mars 2024

Bien avant Immaculée et Sydney Sweeney, les nonnes étaient martyrisées par le cinéma d'exploitation. Bienvenue dans l'enfer religieux de la nunsploitation.

Moins d'un an après le deuxième opus de la saga La Nonne, les couvents sont toujours très prisés par le cinéma d'horreur américain puisque Immaculée est sorti dans nos salles ce 20 mars 2024. Mais cela fait bien plus longtemps que les bonnes soeurs sont brimées par le septième art.

Au cours des années 1970 notamment, elles ont fait partie des nombreuses victimes du cinéma d'exploitation, qui a vu en elles un bon moyen de satisfaire les fantasmes de ses spectateurs. Au point d'inspirer un sous-genre entier : la nunsploitation. Au programme : sexe, violence, re-sexe et une bonne dose de blasphème.

 

Immaculée : photoUn sous-genre très maculé

 

Diableries

Selon certains experts de la fesse ecclésiastique, comme Chrisophe Bier qui avait écrit un dossier à ce sujet dans le Mad Movies 351, la fascination pour les vices terrés dans les couvents pourrait – outre quelques pornos – remonter au légendaire La Sorcellerie à travers les âges, lequel met effectivement en scène quelques séquences un poil blasphématoires. Mais le vrai coup d'envoi est forcément donné par l'immense chef d'oeuvre de Ken Russell, Les Diables, en 1970.

Il n'y aura pas la place dans cet article pour évoquer la grandeur et la décadence du film, qui pervertit complètement l'imaginaire chrétien à grand renfort de séquences fiévreuses et baroques, lesquelles impressionnent encore 50 ans plus tard. L'auteur Richard Crouse en a d'ailleurs tiré un livre entier sorti chez Aardvark en France. Il y souligne évidemment le scandale absolu qu'il suscita dans un petit monde du cinéma qui ne s'était pas encore construit un contre-imaginaire catholique.

 

Diables (Les) : photoInoubliable

 

Largement censuré (si bien qu'il existe 5 versions), cible d'une demande d'interdiction par le doge de Venise lors de son avant-première et plus généralement des associations religieuses, taxé de "dégénéré" par une presse européenne sans merci, Les Diables est bel et bien un "film maudit" qui a toutefois créé un précédent. Il fallait bien ça pour autoriser le cinéma d'exploitation à s'emparer à son tour du sujet, sans l'ambition et les moyens de Russell.

Toutefois, il s'agit principalement d'une porte d'entrée symbolique. Bien que la controverse retentissante ait fait des émules, l'émergence de la nunsploitation au cours des années 1970 dérive probablement plutôt des nombreuses branches du cinéma d'exploitation misogyne italien, qui se plait à emprisonner les femmes et à leur faire vivre un véritable calvaire physique et sexuel, de plus en plus éprouvant, graphique et décomplexé au fil des années.

 

Diables (Les) : photoLe rôle le plus délirant d'Oliver Reed

 

Elle se développe en parallèle du WIP, pour Woman In Prison (tout est dans le titre), qui s'affirme en 1973 avec La Vie sexuelle dans les prisons de femmes (tout est dans le titre, bis). Non seulement certains réalisateurs passeront régulièrement de l'un à l'autre, mais c'est le même principe : des femmes sont enfermées contre leur gré dans une geôle tenue par une autorité cruelle, laquelle les dénude et les violente pour le grand plaisir du spectateur de l'époque, qui vient prendre sa dose de péché dans les cinémas de quartier. Le décor change, les fantasmes restent, avec un supplément de défiance envers la religion.

 

Condamnées à l'enfer : photoSpoiler : ce n'est pas un documentaire

 

L'amour est dans le prétexte

La nunsploitation, du fait de son contexte, a la particularité de se trouver de belles excuses, du moins dans un premier temps. L'exemple parfait est à trouver avant Les Diables, en 1969. La religieuse de Monza débute avec un carton qui entend balayer tout doute : "Ce film n'est pas une profanation. C'est le récit de faits authentiques consignés dans les Archives secrètes du Vatican. Toutes les pièces et documents ont été révélés aux historiens 300 ans après le procès de la Religieuse de Monza".

Une histoire vraie a priori, par ailleurs déjà adaptée au cinéma dans le bien plus sage La Nonne de Monza en 1962, qui encapsule pourtant déjà timidement la plupart des caractéristiques du sous-genre, voire une formule qui sera répétée ad nauseam par la suite : une soeur subit ou provoque un outrage sexuel, sème le chaos dans son couvent et se fait punir par la torture d'une caricature d'inquisition. Sous couvert de restitution historique, le réalisateur Gianfranco Mingozzi insère dans un carcan de drame très chiant quelques séquences qui deviendront des modèles : violée dans une scène qui ne nous épargnera aucun détail, la religieuse du titre est châtiée, ligaturée par des ronces glissées sous son corset.

 

La religieuse de Monza : photoTout va bien, il y a une croix

 

Il est encore tôt pour lâcher les chiens de l'enfer, mais les prétextes invoqués sont peu crédibles, pour le dire très vite. Symbole de l'évolution du mouvement, l'histoire de la soeur de Monza sera traitée une fois de plus par le cinéma italien, par l'intermédiaire du bisseux bien connu Bruno Mattei en 1980. Plus besoin de faire semblant : Les novices libertines, sorti récemment chez Le Chat qui fume, est un pur film érotique où tout le monde est à poil en permanence, a fortiori au sein du clergé.

Dès 1973 en Italie, les excuses pour dénuder des nonnes pas si innocentes et dépeindre les couvents comme des lieux de débauche et de violence commencent à manquer. Certains continuent à faire semblant néanmoins, comme le roublard Domenico Paolella, passé par à peu près toutes les modes du cinéma d'exploitation local, qui essaie de nous faire croire que son Les Religieuses du Saint-Archange est une adaptation de Stendhal alors qu'il s'agit déjà d'un bon gros nunsploitation, débordant de pseudo-lesbianisme, de rivalités mortifères et de tortures dans une dernière partie généreuse en cris de douleur. Il récidive la même année, avec Une Histoire du XVIIe siècle en tous points similaire !

 

Les Religieuses du Saint-Archange : photoIt's raining men, alleluia

 

L'imposture lui aurait au moins permis de tourner le premier "volet" dans un vrai couvent, sans informer bien sûr ses habitantes de la nature des séquences centrales du film. Mais ses précautions commencent déjà à être superflues, alors que le WIP est en train de s'installer durablement. Au cours des années 1970, la nunsploitation va s'enhardir, se débarrasser de ses pincettes pseudo-réalistes pour rentrer dans le vif du sujet : le sexe, la violence et la provocation chère à un cinéma racoleur en train de conquérir les recoins les plus mal famés du monde occidental.

 

Les Religieuses du Saint-Archange : photoUne certaine obsession pour les soeurs lesbiennes

 

Du cul, du cul, du cul

À partir de 1972, le sous-genre s'épanouit en Italie en transgressant toutes les limites. Évidemment, tous les spécialistes du bis local s'y mettent. Bruno Mattei, en plus des Novices Libertines, met en scène la même année L'Autre Enfer, beaucoup moins versé sur la chose et baignant dans une musique de Goblin piquée à ses compatriotes.

Joe d'Amato ne se fait bien sûr pas prier pour apporter sa pierre à l'édifice avec Les Amours interdites d'une religieuse, curieusement dépourvu de longues tortures, mais pas de scènes lesbiennes (et un viol pour changer), ainsi qu'On l'appelle Soeur Désir. Des purs films érotiques sans grand intérêt. Même le grand Lucio Fulci, au crépuscule de sa carrière, y passe avec un Demonia très oubliable en 1990. Quant à la grande saga des fausses suites d'Emmanuelle (les Black Emanuelle), elle y fait un petit arrêt dans Emanuelle et les collégiennes en 1977, un opus qui part dans tous les sens, y compris assez loin de la nunsploitation. Les films prolifèrent et infusent la série B italienne, mais ne s'améliorent pas, loin de là.

 

Sœur Emanuelle : photoEmanuelle (rien à voir avec Emmanuelle bien sûr)

 

La liste s'étoffe, la plupart du temps avec un semblant d'ancrage historique de plus en plus vague et des titres de plus en plus littérauxIntérieur d'un Couvent (1978), par exemple, lui aussi prétendument adapté de Stendhal, explicite le postulat qui motive la majorité de ses semblables : à l'intérieur d'un couvent où la chasteté est une règle, les écarts sexuels seraient inévitables. Lesbianisme ou introduction d'hommes lubriques, il faut choisir son camp... ou pas. On remarquera que les scénaristes s'attardent rarement sur les autres caractéristiques de ces communautés. Ils s'intéressent plus aux conséquences supposées de l'abstinence qu'au planning rigoureux de messes et de prières. Chacun son truc.

Georgina, la nonne perverse (oui) ne s'embête même plus avec les codes du film d'époque. Le pitch est à mourir de rire. Jugez plutôt : une femme s'adonne à une partie de jambes en l'air au beau milieu d'un vol d'avion, au grand dam du personnel et d'une religieuse, mais au grand plaisir des autres passagers (!). Tout d'un coup, l'aile de la maquette de l'avion prend feu (!!) et tandis qu'un prêtre hurle "repentez-vous" dans la cacophonie générale, la jeune nymphomane fait le serment de rentrer dans les ordres si elle s'en sort. Comme par miracle, l'avion se répare (!!!) et elle entreprend d'honorer ses engagements. Évidemment, elle ne saura se tenir et la deuxième partie va beaucoup s'éloigner des cloitres.

 

Georgina, la nonne perverse : photoLes deux types de femmes selon le cinéma d'exploitation italien

 

Il n'a pas fallu attendre longtemps avant que le sous-genre flirte avec le nanar absurde... ou avec le paradoxe qui émane des meilleurs films d'exploitation : bien qu'ils participent largement à la sexualisation et à l'objectification extrême du corps féminin, ils les mettent aussi en scène comme peu d'oeuvres du même moment. La preuve avec Flavia la défroquée (1979), dont Christophe Bier a relevé – à raison – la radicalité. Le long-métrage de Gianfranco Mingozzi comporte son lot de dégueulasseries. Avant le cap de la demi-heure, il dégaine déjà la première scène de torture; un arrachage de téton préalablement carbonisé. La séquence de viol au plein milieu d'une porcherie, parmi les bêtes, est assez sidérante.

Mais aussi crapoteux soit-il, l'ensemble est à la fois profondément misogyne et absolument misandre, puisque sa pauvre héroïne va développer un dégoût prononcé pour les hommes au fur et à mesure de son supplice. Même quand un chevalier sauveur se pointe, il se révèle aussi pervers que ses homologues. Le message est clair : quelle que soit leur religion ou leur allégeance, les hommes sont des pourritures vicelardes et hypocrites, auxquels il est impossible d'échapper. Un sacré morceau de noirceur qui relève à lui seul le niveau de la nunsploitation italienne.

 

Flavia la défroquée : photoPromis, c'est pas mal du tout

 

Nonne export

Le sous-genre a beau être à jamais affilié au pays des pizzas, le paradis du cinéma d'exploitation dans les années 1970, il a su s'exporter dans plusieurs pays d'Europe... et au-delà. Le Mexique par exemple, s'est doté de son propre film de nunsploitation, Satánico pandemonium, qui coche toutes les cases, charge anti-religieuse comprise, et s'est même construit une petite réputation. Les connaisseurs du cinéma allemand pointeront les touches de cette esthétique qui contaminent le diptyque La Marque du diable La Torture, sans pour autant vraiment les ajouter à la liste.

Le cinéaste qui va prêcher la nunsploitation à l'internationale, c'est sans surprise Jesús Franco, mythique stakhanoviste de la pellicule souillée qui a inspiré un véritable culte chez les bissophiles. Il en a réalisé deux, Les Démons en 1973 et Lettres d'amour d'une nonne portugaise en 1977. Le second est le plus connu, et pour cause : hyper explicite, il pousse le sous-genre ainsi que les obsessions du réalisateur dans ses retranchements, confrontant la virginité de Susan Hemingway, âgée d’à peine 17 ans à l'époque, à un prêtre qui se masturbe dans le confessionnel et à une armée de religieuses sadiques, au sens littéraire du terme.

 

Lettres d'amour d'une nonne portugaise : photoLe symbolisme en toute subtilité

 

Éthiquement indéfendable, mais quasiment la forme terminale du corpus présenté ici, notamment lors du plan où la caméra passe nonchalamment du fameux prêtre qui viole sa protégée à une marrée montante. Un sommet de mauvais goût rarement atteint.

Mais le territoire qui fait directement concurrence à l'Italie, c'est bien le Japon, qui l'a même devancée. En effet, en 1968, soit 2 ans avant Les Diables, sort Femmes criminelles, en réalité le premier volet de la saga des Joy of torture de Teruo Ishii. Tout un programme, composé de sketchs présentant une faute, puis une punition par la torture. Femmes criminelles est donc composé de trois segments. Le deuxième applique la formule de la nunsploitation à la lettre (relation charnelle explicite punie avec grande violence), à ceci près que l'accent est largement plus mis sur le catalogue impressionnant de sévices – crucifixions, bain de poissons voraces, marquage de vagin au fer rouge – que sur le sexe.

 

Femmes criminelles : photoLa joie de la torture, apparemment

 

Le cinéma japonais est précurseur de la nunsploitation autant qu'il lui a offert quelques-uns de ses plus beaux films. Outre Nun Story: Frustration in Black et autres Cloistered Nun: Runa's Confession, le joyau de la couronne nippone reste Le Couvent de la bête sacrée, largement considéré comme le meilleur film du type, en exceptant Les Diables. Une réputation qu'il doit à sa mise en scène, très supérieure aux autres oeuvres citées ici, tournées à la va-t'en-chier et à la suite de 3 autres WIP au sein du même décor.

Les compositions baroques se succèdent dans ce film de sexploitation finalement assez sage, qui dévie peu de l'habituel programme, à base de flagellations diverses, de viols et de ronces. Mais grâce à ce soin apporté à la facture de l'ensemble, l'habituel brûlot anti-religion gagne en subtilité. Par exemple, une séquence de double battue, sublimée par un cadrage interposant une croix entre les combattantes, dévoile la véritable cruauté de l'institution catholique, qui, plutôt que de brimer ses victimes, les force à se brimer entre elles. C'est la perpétuation d'un cercle de violence brisant la sororité que la promiscuité féminine implique, sororité que l'héroïne va s'empresser de restaurer à sa manière.

 

Le Couvent de la bête sacrée : photoDIY : soutien-gorge naturel

 

Du blasphème aux grenouilles de bénitier

La nunsploitation, c'est donc un décor de couvent, pas mal de fricotage, une dose facultative de torture, mais surtout cet anti-cléricalisme plus ou moins subtil, mais souvent très virulent. Les mères supérieures sont quasi toutes des garces sévères, sous les ordres de tortionnaires sadiques, qui ne donnent pas exactement une bonne image des chrétiens occidentaux. C'est pourquoi, malgré la persistance de cette mythologie au cinéma et quoi qu'on en dise, le sous-genre s'est plus ou moins éteint après les années 1980 et la raréfaction des salles de quartier.

Il a même laissé place... à son antithèse. Bien qu'ils se parent de son esthétique, difficile de dire que les La Nonne (énorme succès) et leurs vulgaires copies se multipliant dans les bacs de DVD font partie du lot. Tout au contraire des extravagances bis des années 1970, ils embrassent complètement les poncifs catholiques, en bons produits américains dévots. Dans le dernier volet en date de ce spin off de la franchise Conjuring, les héroïnes foudroient un énième démon grâce au pouvoir des saintes et de leur foi à toute épreuve. On est très, très loin de la vision d'un Ordre quasi totalitaire, machine à broyer les corps féminins.

 

La Nonne : Photo Taissa FarmigaPriez pour nous pauvres prêcheurs

 

Où encore trouver des héritiers de cette période hérétique ? Tout juste peut-on en déceler des traces dans les séries B grindhouse qui lui rendent fièrement hommage, bien qu'elles s'inspirent finalement bien plus des films de nonnes flingueuses, comme le génial L'Ange de la vengeance d'Abel Ferrara. Dans le meilleur des cas, ça donne le personnage de Lindsay Lohan dans le vaguement rigolo Machete. Dans le pire, ça donne les Z autosatisfaits que sont Nun of that et Nude Nuns With Big Guns. Une fois n'est pas coutume, les titres sont mieux que les films.

On dénombre tout de même quelques résistants, comme Nigel Wingrove, un spécialiste du blasphème cheap qui réalisa en 2000 le aussi anachronique que fauché Sacred Flesh. Ou bien sûr Paul Verhoeven en personne, le seul réalisateur capable de mettre en scène un film qui puise allégrement dans le cinéma d'exploitation le plus vil et de déverser le résultat sur le tapis rouge cannois, avec – excusez du peu – Virginie Efira dans le rôle principal ! Son Benedetta n'a logiquement pas été très bien reçu, ici y compris, mais force est de constater qu'il fait presque office de conclusion tardive, d'ultime chant du cygne provocateur.

 

Benedetta : photo, Virginie EfiraSur la croisette

 

À moins que le cinéma grand public américain n'en finisse enfin avec le catho-porn de bas-étage et renoue avec une critique plus bourrin des institutions religieuses, comme le fait actuellement Immaculée, certes dépourvu de parties de jambes en l'air ou de saphisme clandestin, mais un poil plus véhément que ses prédécesseurs. Pour peu qu'il ressuscite la nunsploitation, on lui donnerait le Bon Dieu sans confession.

Tout savoir sur Immaculée

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commentaires
Leduk
26/03/2024 à 07:47

Très intéressant. Jamais je n'en regarderai un seul, mais jai bcp apprécié cet article.

Flash
25/03/2024 à 17:43

J’en ai vu pas mal dans mes jeunes années (vive la VHS et les vidéos clubs). En tout cas , cet article fait plaisir.

Franken
25/03/2024 à 15:35

…………………………….. « des femmes sont enfermées contre leur gré dans une geôle tenue par une autorité cruelle, laquelle les dénude et les violente pour le grand plaisir du spectateur de l'époque »

Allons allons, ne boudons pas notre plaisir, l’époque n’est plus la même mais ça reste très amusant ! :p

Je me souviens encore de la découverte des films de Ken Russel, très jeune (faut bien apprendre la vie), après avoir maté Au-delà du Réel. Cette enfilade inénarrable des Gothic, les Jours et Nuits de China Blue, le Repère du Ver Blanc, Salomé et donc également les Diables.
C’est le genre d’expérience à ouvrir des perspectives nouvelles.

Bon, où est-ce qu’on trouve cette bluette Flavia la Défroquée ?!

Geoffrey Crété - Rédaction
25/03/2024 à 10:12

@Match Malone

Chapeau à vous d'avoir tout de même cliqué et posté un commentaire

Match Malone
25/03/2024 à 10:09

Franchement écrire un article aussi long sur un sujet vraiment pas intéressant... Chapeau
Je pense que vous vous faites chier ...

Obi
25/03/2024 à 09:36

Génial cet article !!!! Super taf, ça fait trop plaisir :)
Et il faut que je regarde Les Diables absolument, mais il na pas l'air franchement trouvable (ni en bonne qualité, ni dans la bonne version)

Stephane
25/03/2024 à 07:31

Bonjour,
Ne pas oublier que "les diables" de Russel est issu d'une affaire de possession qui s'est réellement passée. Les protagonistes ont bien existé. Lire l'essai d'Aldous Huxley "les diables de Loudun" à ce sujet.

motordu
25/03/2024 à 07:26

"très supérieure aux autres oeuvres citées ici, tournées à la va-t'en-chier" haha l'art de la private joke !

Sinon, dossier intéressant sur un genre dont je ne soupçonnais pas l'existence et qui ne me donne clairement pas envie de le découvrir ! C'est assez fou comme jusqu'à récemment on avait une culture du viol assez largement tolérée dans toute la sphère culturelle. Bon, ça existe toujours mais ça commence tout de même à être questionné.

motordu
25/03/2024 à 07:21

"très supérieure aux autres oeuvres citées ici, tournées à la va-t'en-chier" haha jolie private joke !

Sinon, dossier intéressant sur un genre dont je ne soupçonnais pas l'existence et qui ne me donne clairement pas envie de le découvrir ! C'est assez fou comme jusqu'à récemment, il y avait une culture du viol assez répandue dans les différents médias culturels sans que ça ne fasse sourciller personne.