Vos impôts financent le cinéma chiant : 5 films pour que la France aille mieux

La Rédaction | 25 juin 2023 - MAJ : 25/06/2023 20:06
La Rédaction | 25 juin 2023 - MAJ : 25/06/2023 20:06

Il est temps de dire quels sont les vrais films que nos impôts devraient payer, au nom de la liberté d'expression !

Après l'édition 2023 du Festival de Cannes, beaucoup de gens l'ont dit : les réalisateurs hyper privilégiés se permettent de mordre la main qui les nourrit à coups d'énormes subventions, lesquelles sont distribuées à partir des impôts du contribuable (enfin, il paraît) !

Bref, toujours est-il que si le quidam doit payer pour le cinéma, autant que ce soit pour les films qu'il a choisis, et pas pour les drames tchèques de 4h sous-titrés en luxembourgeois que personne ne va voir. Voici une liste des projets en préparation que les Français voudraient VRAIMENT soutenir !

La dernière séance

 

Eddy Mitchell : photo, Johnny HallydayEt le rideau sur l'écran est tombé

 

On le sait, le cinéma français va mal pour deux raisons : sa chronologie des médias qui nous empêche de voir le dernier Marvel sur Disney+ 15 jours après sa sortie, et la mafia du CNC, qui continue de donner des avances sur recettes à des films de gauchistes faisant moins de 50 000 entrées. La solution ? Privatiser au maximum les systèmes de production et de distribution du cinéma local, comme nos comparses américains. Après tout, on ne saurait remettre en cause la santé économique et la variété de leur offre... enfin sauf pour les derniers Disney, mais c'est parce qu'ils sont trop inclusifs et wokistes, comme chacun sait !

Pour faire acte de résistance, les films français doivent mettre en scène ce changement. Pour ce faire, pas de jeunes artistes maghrébins et transgenres, mais de la bonne vieille France du terroir. En hommage à sa célèbre émission télé (et à son classique de la variétoche), Eddy Mitchell sera la tête d'affiche de La Dernière séance.

 

Murder Party : Photo Eddy MitchellLe vrai sauveur des salles

 

Après ses propos coup de poing concernant Justine Triet ("Cette fille pense à sa retraite, elle ne m'intéresse pas. Je n'irai pas voir son film. Ce qui m'a plu à Cannes, ce sont les présences d'Harrison Ford, de Martin Scorsese"), le comédien va mettre les actes en accord avec ses paroles dans un drame poignant sur un gérant de cinéma de quartier. Assailli par de l'art et essai wokiste trop subventionné, ce commerçant désoeuvré choisit de s'opposer à la doxa et de faire une programmation riche en "contenus" forts et populaires (c'est-à-dire les derniers Fast & Furious et les films historiques du Puy-du-Fou).

Dans sa croisade, il devra faire face à la mairie gauchiste de sa ville, clairement contre sa démarche. Pour raconter ce western des temps modernes (oui, Eddy Mitchell portera un chapeau), l'acteur a fait appel à l'expérience de son ami Claude Lelouch, qui investira ses propres économies dans le projet, pour coller à l'éthique du film. Et comme les Américains, La Dernière séance sera une grande oeuvre technologique, puisque le cinéaste a annoncé avoir commissionné Weta et ILM pour recréer numériquement Johnny Hallyday, au coeur d'un hommage "sensible et respectueux de son image". Selon nos sources, il semblerait que la prouesse soit permise grâce à quelques millions d'euros issus des fraudes fiscales du chanteur. C'est quand même autre chose qu'un film de Justine Triet...

 

crash investigation

 

Pierre Niney : photo Crash Investigation"Entre Scandal, Les Liaisons dangereuses et Liaison fatale"

 

On y pense à tous ces grands hommes tombés à cause des médias, et particulièrement sa branche islamo-gauchiste-wokisto-moralisatrice qui n'a qu'un but : briser des vies et des carrières, et remplacer la justice. Combien d'amitiés et rêves empêchés à cause de ce tribunal médiatique et public ? Combien de burn-out dans les sphères bancaires de Suisse et Panama ? Dans quel monde les puissants ne pourraient pas user de leur argent pour soutenir l'économie avec un coup de pouce à une agence de communication, ou exaucer les rêves philatélistes d'une épouse ?

La peur doit changer de camp. L'Amérique a montré la réalité du journalisme avec Les Hommes du président, Spotlight et Superman/Clark Kent, et c'est maintenant au tour de la France de l'affronter avec Crash Investigation - Une vérité qui dérange. Le film suivra le parcours d'une femme journaliste féministe très engagée de 41 ans, célibataire, qui mesure 1m62, pèse 83 kilos et a les cheveux courts, et qui fait tomber un sérieux et brillant candidat aux présidentielles. Mais alors que les révélations fracassantes s'enchaînent sur les détournements de fonds et les accusations d'agressions sexuelles, une contre-enquête menée par BNews et BFNTV dévoile la vérité sur l'ambitieuse journaliste. Elle est l'ex-amante du politicien, qui a tout inventé pour se venger.

 

Super Mario Bros : photoL'équipe de journalistes menée par Edwy Plenel, toujours dans les bons tuyaux 

 

Présenté comme un thriller anti-conspirationniste inspiré par la série Scandal, Les Liaisons dangereuses et Liaison fatale, Crash Investigation - Une vérité qui dérange a attiré tous les regards lorsque Pierre Niney a été casté dans le rôle de l'homme politique, décrit comme "un jeune Harrison Ford, un jeune Dustin Hoffman et un jeune Robert Redford". Le casting pour le rôle féminin, décrit par la production comme "Adèle Haenel si elle n'avait pas saboté sa carrière d'actrice", est toujours en cours.

 

T'Choupi

 

T'choupi : photoLa même chose, mais en performance capture

 

Les divers détracteurs du discours de Justine Triet ont bien raison : il est scandaleux que les cinéastes hexagonaux utilisent les impôts du contribuable (bon OK, ce n’est pas exactement un impôt direct, mais l'expression est plus spectaculaire) pour déballer leurs idées. Les Français en ont marre des films politiques. Ils veulent des divertissements totalement neutres, comme Qu'est-ce qu'on a vraiment une fois de plus fait au Bon Dieu ?, le tant attendu nouveau volet de la saga.

Afin de s'assurer de ne pas financer par inadvertance le moindre commentaire social, le comité devrait se pencher sur une adaptation en prises de vue réelles de T'Choupi, presque 20 ans après le long-métrage animé. L'occasion de se replonger dans une époque lointaine (2004, donc) où tout n'était pas prétexte à la diatribe politisée à la solde de tel ou tel parti et de poser son cerveau, selon l'expression désormais d'usage, pour une heure et demie. Histoire de rester absolument apolitique, le manchot devra cependant se tenir loin de l'école, gangrénée par les idéologies quasi terroristes comme chacun sait, et abandonner sur une aire d'autoroute ce sale zadiste de Doudou.

 

Titane : photoImage de la réalisatrice en plein travail d'écriture

 

Quelques contraintes nécessaires pour enfin avoir le droit de ne pas réfléchir ou exercer le moindre esprit critique, soit le but premier du septième art. Il faudrait songer à enrôler Julia Ducournau, puisqu'elle n'est pas manchote (humour apolitique) avec une caméra et qu'elle doit allégeance au gouvernement depuis que le CNC a participé au financement de Titane. Bien entendu, il faudra veiller à ce qu'elle respecte scrupuleusement le cahier des charges anti-politique, afin d'éviter les dérapages. C'est la seule manière de préserver la sainte liberté d'expression.

 

Madame de Pompadour, le biopic

 

Jeanne du Barry : photoMadame de Pompafric

 

Les biopics sur les grandes figures qui ont fait l’Histoire de la France sont un sujet incontournable de la production cinématographique actuelle. C’est noble, c’est éducatif, et ça parle de la vraie France de l’époque où c’était mieux. Et ça claque bien en ouverture du Festival de Cannes, aussi. C’est pourquoi il faudrait que des subventions soient accordées en priorité à des projets comme Madame de Pompadour, le prochain film de Maïwenn.

Dans ce legacyquel de Jeanne du Barry, la sulfureuse maîtresse de Louis XV sera incarnée par une autre femme au destin tout aussi hors normes : Marlène Schiappa. “C’est la dernière corde qui manquait à mon arc de femme accomplie !” a déclaré la ministre au sujet de sa nouvelle carrière d’actrice. “Tant pis pour les rageux, et tant mieux si je les choque ! J’aime aller là où on ne m’attend pas”, a ajouté la fervente défenseuse de la liberté d’expression. Après tout, n’est-ce pas cela, le féminisme ? La liberté ? L'idéal de Marianne, égérie de la République ? Et Marlène, au fond, Marianne, ça la connaît.

 

Jeanne du Barry : photoLouis XXX

 

Et en parlant de liberté, ceux à qui elle est chère seront heureux d’apprendre que le rôle du roi sera tenu par Dominique Strauss-Khan, ainsi réhabilité par la grande porte, comme il le mérite (car, après tout, il n’a pas été condamné). Voilà un beau projet qui mérite d’être financé pour garantir l’exception culturelle française et célébrer les droits de l’Homme. La rumeur dit que Thierry Frémeaux y songe déjà pour l’ouverture du Festival de Cannes 2024...

 

émile Louis, la réhabilitation

 

Jeanne du Barry : photoLa vérité qui dérange 

À l'heure où la cancel culture, les tribunaux médiatiques et les chasses aux sorcières brisent de brillantes carrières et réduisent les hommes faillibles au silence, il serait temps que les subventions du CNC participent à remettre le talent, et le talent seul, au centre des débats et préoccupations cinématographiques. Aimer un film de Roman Polanski, acheter un ticket pour le voir et l'applaudir pour son César, ce n'est pas encourager l'homme ou son vice, mais simplement célébrer la liberté et l'expression de l'art qui doivent primer sur les racontars de presse à scandale et situations sorties de leur contexte.

Alors, pourquoi ne pas prouver que tout est dissociable et que rien n'est binaire (sauf les genres) en faisant un documentaire sur un des angles morts de l'affaire Emile Louis : sa vraie profession. Oui, Émile Louis était un assassin, un homme de la pire espèce (un français, certainement de gauche...), mais il n'était pas que ça et il serait malhonnête d'occulter tout le reste. Tapis dans l'ombre d'Emile, il y avait aussi Mimile comme le surnommaient affectueusement ses collègues, l'irréprochable conducteur d'autocar scolaire.

 

Speed : photoEmile Louis > Sandra Bullock 

 

Il a tué, mais jamais derrière son volant. Jamais une seule âme n'est passée sous ses roues. Il a toujours eu une assurance en règle, une bonne pression des pneus, les mains à 10h10 sur le volant et l'habitude de ralentir prudemment devant les écoles. Il n'a jamais oublié son clignotant, jamais cogné dans un seul rétroviseur, ne s'est jamais engagé dans une rue à sens interdit... qui peut en dire autant ?

Émile Louis : la vie derrière la mort serait là pour faire cogiter, pour déranger, pour obliger les censeurs de la bien-pensance à reconnaître que s'il y avait objectivement du bon, et pas qu'un peu, chez Émile Louis, alors il y en a aussi chez Polanski, Woody Allen ou Harvey Weinstein. Il est l'heure de réveiller les wokes !

Sinon, au cas où vous aimeriez savoir comment le cinéma est VRAIMENT financé, au-delà de tous les clichés erronés qui pullulent sur la toile, vous pouvez regarder notre vidéo sur le sujet !

Tout savoir sur Jeanne du Barry

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commentaires
Michel Morsz
26/06/2023 à 21:38

C'est drôle... Parce que c'est vrai.

Le cinéma français,

Fenriss
26/06/2023 à 19:32

Les deux derniers sont magiques <3

raoul
26/06/2023 à 10:23

excellent et y a du vrai dans tout ca

Cmtdp
26/06/2023 à 10:07

Certains passages sont assez drôles! Et à mon avis on va se régaler dans les commentaires! Il y en a déjà qui ont pas compris que c’était ironique!

Presque aussi bien qu’une bonne séance de cinoche ^^

**crunch crunch**

Geoffrey Crété - Rédaction
26/06/2023 à 09:49

Pour les gens obsédés par Simon : il n'est plus chez Ecran Large depuis octobre dernier.

Morcar
26/06/2023 à 09:47

Ah ! Ah ! Ah ! Vous avez craqué chez EL ce week-end ? Le soleil a tapé si fort à Paris ? ^^
Article amusant, parsemé de pics divers et variés à l'attention de toutes ces personnes sur le net passant leur temps à critiquer tout et son contraire, et notamment le financement du cinéma français. Mais comme l'a dit @Ankytos dans le tout premier commentaire, sans doute un peu trop long quand même.
J'avoue m'être arrêté arrivé au paragraphe sur Emile Louis. Mais bravo pour l'écriture. On devine la petite vanne balancée en réunion de rédaction et qui a finalement été développée pour devenir un article complet ^^

Kojak
26/06/2023 à 09:42

Mouais plutôt marrant faut avouer, mais je ne peux m'empêcher de me demander si c'est pas en réaction à la nomination de G Lejeune à la tête du JDD (alias "la Bête-Immonde-au-ventre-fécond-qui-nous-ramène-aux-heures-les-plus-sombres-de-notre-Histoire)

youl
26/06/2023 à 09:22

Les droitards vont détester mdr !!!

J'aurai bien vu un film genre "bac nord", avec Darmanin qui doit faire face à l'éco-terrorisme qui menace la France, et le préfet Lallement lancant une perquisition chez XR à 06h du mat pour arrêter Léonnie et Gabin qui ont lancé de la peinture rouge sur le siège de Total à la Défense....
Sarah El Hairi serait la super nanny qui va libérer les énergies républicaines de la jeunesse pour leur éviter de tomber dans le complotisme écologique...

vijre
26/06/2023 à 08:05

Allez soyons réglo, faisons le total annuel des budgets des films puis le total du box office des films français, mince le résultat prouve que le cinéma français est en déficit de 400 millions d'euros par an et ce malgré toutes les taxes, crédits d'impôts, aides, régime des intermittents etc ....
Un modèle ? Pas pour moi.

Bof bof
26/06/2023 à 07:51

Qu’est ce qu’il se passe chez Écran Large. Article satirique ou pas, j’avoue être passé à côté de la vanne. À moins que ayez été racheté par Valeurs Actuelles ?

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