Saw, Hostel, The Human Centipede... le torture porn, sommet ou déclin du cinéma d'horreur ?

Mathieu Jaborska | 25 juillet 2021 - MAJ : 26/07/2021 09:51
Mathieu Jaborska | 25 juillet 2021 - MAJ : 26/07/2021 09:51

Pointé du doigt, honni, accusé de tous les maux et de toutes les vertus, coupable de traumatismes profonds et de crises de rires incontrôlables, héritier des pires et des meilleurs déboires du cinéma d'exploitation, le sous-genre intitulé maladroitement "torture porn" s'essouffle à vue d'oeil. Finalement, qu'en aura-t-on retenu ?

Aussi anecdotique qu'il puisse paraître, Spirale – l'Héritage de Saw en dit beaucoup sur le sous-genre que ses prédécesseurs ont contribué à populariser jusqu'aux cimes du box-office. Autrefois, la promotion de la saga dont il constitue le spin-off mettait l'accent sur les machineries diaboliques que dévoilaient les films. Les affiches des sorties salles jouaient sur les rouages des supplices à venir, les affiches des sorties vidéo sur les mutilations subies. Pourtant, la communication autour de Spirale promet un retour aux prémisses du bricolage de James Wan : le thriller post-Seven. Si la chose hésite encore (notre critique), l'équipe marketing de Lionsgate a tranché : le torture porn, c'est un peu devenu ringard.

Les plus extrêmes des produits du genre sont-ils allés trop loin ? Le public s'est-il lassé ? L'émergence de ce discret point de rupture donne l'occasion de dresser un bilan du carnage auquel les amateurs d'horreur ont assisté, parfois avec dégoût, parfois avec amour, mais toujours avec intérêt.

Attention, ce dossier n'est évidemment pas à mettre devant tous les yeux.

 

photo, Chris Rock, Max MinghellaAutopsie d'un sous-genre à l'agonie

 

De l’underground à Hollywood

Méprisé à la seconde où il a commencé à se développer, le torture porn doit sa dénomination même à sa détestation. Le terme est en effet tiré d’un article écrit par le journaliste américain David Edelstein, publié dans le New York Magazine en réaction au succès de Hostel et intitulé : « Now Playing at Your Local Multiplex: Torture Porn ». L’auteur s’y insurge contre la recrudescence de l’ultra-violence au cinéma et plus précisément de la torture, qu’il assimile bêtement au voyeurisme exigé par la pornographie traditionnelle.

S’il cite des titres qui n’appartiennent pas vraiment au sous-genre, comme The Devil's Rejects, Irréversible ou La Passion du Christ, voire des œuvres complètement hors sujet comme 24 heures chrono, son analyse, aussi réactionnaire soit-elle, dit quelque chose des réactions épidermiques que l’irruption de Hostel et Saw II dans les multiplexes en 2005 a suscitées chez une large majorité de la critique et du public.

Edelstein, qui se refuse à réfléchir aux origines de ces longs-métrages, constate en réalité, sans l’avouer, l’invasion d’un cinéma habituellement relégué à la marge sur des plates-bandes qu’il ne voulait pas voir contaminées. Ce qui le dérange, ce n’est pas la torture au cinéma, mais son irruption dans de grands multiplexes américains et surtout son succès grandissant.

 

photoHostile hostel

 

On comprendrait presque sa méfiance : le petit classique crade d’Eli Roth a couté 4,5 dérisoires millions de dollars et en a amassé 81,9 millions. Quant à Saw II, il a dépassé les 147 millions de dollars de recette grâce à un budget encore inférieur : 4 millions. Le torture porn est peu coûteux, mais il peut rapporter gros, grâce à un engouement chez les ados. Par conséquent, il va prendre d’assaut le cinéma américain et même défier Hollywood, au grand dam du critique et de ses collègues.

Évidemment, le genre n’est pas apparu sous l’impulsion de Roth et Lynn Bousman. Ses origines ont fait l’objet de bien des débats et réflexions. Michael Aaron Kerner, auteur d’un article intitulé « Torture porn in the wake of 9/11 : Horror, Exploitation and the cinema of Sensation », évoque un lien avec les attentats du 11 septembre, et plus précisément ses conséquences. Pour lui, Hostel et consorts yankee montrent une population toujours persuadée d’être l’agent du bien, mais qui se découvre une certaine tolérance à la torture d’autrui. Voilà qui expliquerait en partie son triomphe dans les années 2000 aux États-Unis, mais qui ne permet toutefois pas de plonger en profondeur dans ses prémisses.

 

photoTout pour son passe sanitaire

 

En réalité, il faudrait un article entier pour détailler ses influences. Loin d’être une création spontanée, le torture porn est le prolongement apparent de plusieurs décennies de cinéma bis, provocateur et underground, qui se cantonnait aux salles de quartier et au marché de la vidéo avant de squatter les salles américaines et européennes. La face visible d’un Iceberg gigantesque décrit par exemple par le hors-série de Mad Movies sur le cinéma gore, ou bien sûr par la référence française sur le sujet : Torture porn, L’horreur postmoderne de Pascal Français.

Ce dernier y évoque la bloodsploitation, les expérimentations de Herschell Gordon Lewis (considéré comme le père du cinéma gore), les faces les plus douteuses du cinéma d’exploitation comme la Nazisploitation, dont le célèbre Philosophy of a Knife s’inspire beaucoup, ou l’émergence de la VHS, des dérapages jusqu’au-boutistes des vidéo nasties aux légendes urbaines qu’elle a inspirées (le snuff en tête). Peu étonnant que des films d’exploitation crapoteux, comme le rape and revenge I Spit on Your Grave, se dotent de remakes à cette période. Le bis revient en force au cœur d’une industrie presque grand public.

 

photoI Spit on Your Grave 2, subtil

 

Du microscopique au gigantesque

Si le torture porn a marqué le cinéma d’horreur, c’est donc d’abord en rendant institutionnelle cette marge. C’est un mouvement mondial, qui a touché plusieurs pays (même la France a profité de ses déclinaisons) et sur une longue période de temps. Car Edelstein avait beau s'indigner en 2005, les sévices divers faisaient déjà les beaux jours du cinéma underground japonais depuis des décennies (voir le dernier podcast du PIFFF, qui en répertorie une bonne partie). Globalement, de la fin des années 1990 à aujourd’hui, avec un pic très médiatisé entre 2000 et 2010, le genre a fait exploser aux yeux du grand public une mythologie jusqu’alors souterraine, et en a joué largement.

Les deux premiers opus de la franchise Guinea Pig, sortis tous les deux en 1985, tentent simplement de créer une confusion avec le snuff movie (légende urbaine – démystifiée par Sarah Finger dans son livre Snuff, la mort en direct – décrivant un réseau clandestin de vidéo de tortures et meurtres), confusion prise au sérieux par Charlie Sheen, selon la célèbre anecdote. Produits pour des sommes microscopiques (et ça se voit dans le premier volet), ils connaissent un véritable succès au Japon... et même à l’étranger, où la réputation sulfureuse du diptyque (surtout de Flowers of Flesh and Blood) et le mythe qui l’accompagne font office de promotions d’enfer.

Il y a fort à parier qu’une grosse partie des spectateurs occidentaux ont découvert le (faux) snuff par ce biais, bien avant le 8mm de Joel Schumacher, datant de 1999. Aujourd’hui, il est bien plus largement connu, et Guinea Pig n’y est pas pour rien. La preuve : les Américains l’ont déjà répliqué plusieurs fois, avec l’opportuniste Snuff 102 (2007) ou le respectueux American Guinea Pig: Bouquet of Guts and Gore (2014) et ses suites.

 

photoGuinea Pig et sa caisse à outils

 

En ça, la franchise Saw est fascinante, puisqu’elle passe encore un cap supplémentaire dans l’adaptation du bis radical à un modèle bien plus populaire.

Ici, il est toujours question de désosser de la victime en gros plan, à grand renfort d’inserts fulgurants, mais aussi de conformer le tout à un carcan étrangement hollywoodien. Les « pièges » sont des punitions infligées à des malandrins, coupables d’exactions parfois franchement condamnables, comme le meurtre ou le viol, parfois plus pardonnables, quoique contraires à la morale américaine. Deux thématiques qui horripilent l’Oncle Sam reviennent souvent : l’adultère et la drogue. On balance des junkies dans des cuves de seringues, on explose la tête d’épouses infidèles.

Le tout à la faveur d’un tour de passe-passe éthique assez hallucinant, puisque Jigsaw, grand méchant et digne héritier des boogeymen des années 1980, est systématiquement décrit comme un génie absolu, qui triomphe évidemment toujours à la fin, pour le plus grand plaisir d’un public ravi de le voir condamner pour l’éternité un autre pécheur n'ayant pas osé la rédemption par le sang. Par ce biais, qui a clairement participé au succès du film de James Wan et de ces suites, il initie un nouveau parc de spectateur immense (Saw III, l’un des plus gores, a amassé 164,8 millions de dollars) à des extrêmes qu’il ne soupçonnait pas. Et d’ailleurs, la saga va les incarner pour lui pendant plus d’une décennie.

 

photo, Mpho KoahoSaw III fait tourner la tête des spectateurs

 

En plein milieu de la folie torture porn, des cinéastes dotés d'un regard déjà plus critique en profitent pour s’en emparer et exercer une liberté à laquelle ils n’auraient même pas pu rêver quelques années auparavantPascal Laugier saute sur l’occasion. Avec Martyrs, il en appelle à tout un pan du cinéma d’exploitation, citant même le célèbre visuel d’un mondo movie (documentaires souvent truqués censés représenter les exactions humaines avec une certaine dose de voyeurisme et de racisme), Face à la mort, afin de sonder le cœur même du torture porn : la souffrance, physique et psychologique.

Un chef-d’œuvre de l'humble avis de l'auteur de ces lignes, qui achève de marquer au fer rouge un cinéma d’horreur désormais parcouru de thématiques et d’images traumatisantes qu’il avait tendance à glisser sous le tapis. Forcément, cette irruption provocatrice, défiante, de l’extrême ne plait pas aux critiques institutionnels, encore moins aux organismes de censure religieux, comme les conservateurs de Promouvoir, qui ont eu la peau du visa d’exploitation de Saw 3D - chapitre final.

 

photo, Morjana AlaouiMartyrs, un film mystique (si,si)

 

Du gore aux cris

Conspué mais très suivi, le torture porn a de fait quelque peu divisé les spectateurs du cinéma d’épouvante. C’est loin d’être la première fois que cela se produit. Dans les années 1980, le slasher avait laissé sur le bord de la route une portion non négligeable des cinéphiles, choqués par la violence de ses représentants les plus populaires et par leur stupidité parfois évidente.

Mais ici, le fossé qu’il trace est assez marqué. Alors que le monde entier prend conscience du sadisme d’un cinéma jusque là dissimulé, deux camps se forment : celui de l’épouvante et celui du gore. Les produits les plus célèbres du genre ne se préoccupant généralement pas de terrifier leurs spectateurs – seulement de les dégouter -, ils sont beaucoup à opposer les deux approches de l’horreur.

 

photoThe Human Centipede 2 (full sequence), la provoc' à l'état pur

 

Les plus provocatrices des productions américaines, comme les deux premiers Human Centipede de Tom Six, commencent à faire connaître leurs concepts parfois si tordus qu’y penser suffit à susciter des hauts le cœur. Le rejet vient alors aussi des amateurs d’horreur.

Ainsi, la critique et beaucoup de spectateurs se détournent parfois volontiers de la surenchère gore des suites de Saw par exemple, regrettant l’abandon du suspense de leur prédécesseur. Le JDD écrit à propos de Saw III« (...) ce troisième opus bafoue l'original, qui préférait une tension psychologique à l'hémoglobine. Grosse déception ». Sur Hostel, James Berardinelli de Reelviews écrit : « Un thriller sans frissons qui utilise le gore pour brouiller son incapacité à générer de la tension ». Quant à Wesley Morris, du Boston Globe, il titre : « Not horrifying enough [Pas assez horrifique, en bon français, ndlr]».

Ajoutez au cocktail une bonne dose d’humour noir, et vous obtenez la désapprobation de toute une frange du public. Sardoniques, certains cinéastes, comme Eli Roth et son diptyque grinçant ou le duo Aharon Keshales / Navot Papushado et leur Big Bad Wolves, acquièrent une image de gros sadiques cyniques. Il est donc facile de les opposer aux metteurs en scène issus du cinéma indépendant, qui émergent après le passage à vide des années 1990, à l'instar de Ti West, porté aux nues après The House of the Devil et The Inkeepers, qui prône une épouvante plus classique. La fracture est de plus en plus évidente, et l’émergence des réseaux sociaux ne va faire que l’exacerber.

 

photoLes méchants loups de Big Bad Wolves

 

Il ne faut pas non plus oublier les autres sous-genres qui gagnent en popularité en parallèle. Lui aussi expérimenté par le cinéma d’exploitation (Cannibal Holocaust) et démocratisé par des auteurs sans le sou (Le Projet Blair Witch), le found footage s’apprête également à déferler sur les écrans. Et s’il partage les obsessions du torture porn pour le pseudo hyper-réalisme, il prend en général le contrepied de ses excès.

Les franchises les plus rentables du style, en tête desquelles Paranormal Activity, dont le premier opus bat à plates coutures Saw en 2009 avec 193,3 millions de dollars de recettes pour… 15 000 dollars de budget, misent sur un minimalisme aux antipodes de ses boucheries spectaculaires. Logiquement, deux écoles se forment, traduisant un éclatement de la perception du grand public à propos du cinéma de genre. Un état de fait qui n’est pas sans conséquence.

 

photoAh, tout de suite, c'est moins spectaculaire

 

De la gloire aux faux pas

De fait, si le torture porn a souillé avec le sourire le cinéma d’horreur mainstream, sa contribution au genre réside justement dans son rapport aux autres styles. Alors que le found footage et dérivés s’enfoncent toujours plus loin dans l’opportunisme avare (on met quiconque au défi de comprendre quelque chose à l’esthétique d’Apollo 18), son concurrent atteint un point de non-retour. C’est la course aux tortures les plus méchantes, si absurdes qu’elles se mettent à se parodier elles-mêmes.

Si le gorissime Grotesque reste le digne héritier des trip trash nippons, même la franchise Guinea Pig a renoncé à émuler les faux snuff movies. Cependant, A Serbian Film sort et semble sonner le glas du genre qu’il représente. Mutilations, viols et incesto-nécro-pédophilie sont au menu. Fausse réflexion sur la violence et vrai doigt d’honneur puéril, le long-métrage réalisé par Srdjan Spasojevic parodie malgré lui les velléités du torture porn, le condamne presque. Preuve en est : l’ultime opus de The Human Centipede, à peine distribué après le scandale de son prédécesseur, fait autant de bruit qu’un pet de mouche.

 

photoRéaction classique devant A Serbian Film

 

Le cinéma plus underground, devancé sur son propre terrain par les sous-Saw et autres pseudo-Hostel, se met alors à rivaliser d’inventivité pour dépasser les frontières qu’il a lui-même établies. Les trilogies des August Underground ou du « Vomit gore » se lassent de la violence extrême et y adjoignent des pratiques directement issues du gonzo, allant jusqu’à l’émétophilie (Google est votre ami… ou pas). Elles dérapent du cinéma d’exploitation vers l’expérimental le plus pur, les auteurs revendiquant eux-mêmes d’avoir carrément quitté le champ de l’horreur. S’ils continuent leurs exactions, soutenus par une communauté grâce aux réseaux sociaux et quelques festivals comme le Sadique master à Paris, ils n’ont plus aucun impact sur le cinéma d’épouvante.

Que reste-t-il donc du torture porn, que Pascal Français avouait en perte de vitesse en 2016 ? Une reconnaissance des pelloches d’exploitation, bien sûr. Une nouvelle perception de l’horreur, coincée entre le vomitif et le flippant, à la rigueur. Mais surtout un retour à la subtilité. Pendant que le mouvement s’atténuait, James Wan se faufilait dans la brèche et revenait, en remakant plusieurs fois Poltergeist, à une épouvante plus classique, voire presque gothique. Peut-être peut-on même voir dans le triomphe de l’épouvante indépendante et de ses fameux « slow-burner », créneau symbolisé par la firme A24 et ses définitifs The Witch et Midsommar, une réaction aux excès de violence des années 2000.

 

photoLe Bon Apôtre et ses dérapages gorasses

 

Si quelques productions continuent de se faufiler (The Dare vient à peine de sortir en DVD), l’heure est au triomphe de l’atmosphérique. Finalement, derrière ses airs de sale gosse et sa provocation puérile qui a souvent fait mouche, le torture porn a un peu secoué un genre en perte de vitesse, l’a martyrisé pour mieux le relancer. C’est un retour au trauma après des années sous le joug des semi-comédies post-Scream.

Enfin, il nous aura laissé quelques vrais grands films. Certains d’entre eux, comme le deuxième Guinea Pig, se sont imposés comme des chocs visuels assez marquants, quand d’autres tiraient de leur postulat salace une substantifique moelle d’autant plus ancrée dans nos rétines. Outre Martyrs, qui – qu’on l’aime ou pas – a dynamité l'industrie hexagonale, la satire de Hostel, chapitre II et son final nihiliste tiennent toujours la route, tandis que The Woman, réalisé par Lucky McKee, sait encore utiliser sa violence pour corrompre de l’intérieur un idéal familial américain pourri jusqu’à la moelle.

On ne se lasse pas de le revoir (avec modération, quand même), persuadés que cette phase un peu régressive était en fait aussi bancale que nécessaire.

Tout savoir sur Spirale – l'Héritage de Saw

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commentaires
Kittim
25/07/2021 à 19:59

Le genre s'est auto-cannibalisé, comme le found footage. Ce sont des marqueurs d'une époque, comme les monstres de la Hammer, mais qui à force de redites sont condamnées à s'effondrer sur eux mêmes.

Comme vu plus bas, il est peut-être intéressant aussi de noter que l'intérêt pour ce genre (de la part des spectateurs) va décroissant en prenant de l'âge. On entend très souvent des personnes dirent qu'avant ils regardaient (ou pouvaient voir) des torture porn ou affiliés, mais que c'était de moins en moins possible en vieillissant.
Peut-être parce que les films d'horreur sont une étape du passage à l'âge adulte, ceux qui accrochent continuent à en voir, et plus on en voit plus notre sensibilité (à la violence, l'horreur etc) baisse. On continue donc jusqu'à voir le "pire" de ce type de production, et une fois notre seuil atteint on se désintéresse du genre, ayant déjà fait le tour.

La dernière phrase de l'article résume bien aussi cette notion du régressif dans le TP : vous voulez plus de tripes, on va vous en donner, jusqu'à devenir de vraies parodies. Personnellement, j'aime beaucoup A Serbian Film et The Human Centipede II, de vrais films pop-corn où on enchaîne les fous rires... Parce que c'est à prendre au millième degré.
Et le genre a en effet laissé des pépites derrière lui (à commencer par l'exceptionnel Martyrs ! D'ailleurs pour les fans, allez jeter un œil au remake américain, c'est d'une tristesse !).

@La Rédaction : Est-ce qu'est disponible sur le site un dossier sur les myriades de genres différents du cinéma d'horreur ? De tous les genres c'est quand même le plus diversifié, j'aimerais bien vous lire à ce sujet (évolution du genre selon les époques, selon les pays, conjuring-isation du tout et peut-être renouveau ?)

Starfox
25/07/2021 à 19:44

Décidément, Videodrome était visionnaire à tous les niveaux !

Kyle Reese
25/07/2021 à 18:48

Je ne considère pas "Texas Chainsaw massacre" comme un film "torture porn".
C'est un pur survival d'horreur avec une ambiance glauque et une tension hyper viscérale qui nous tient jusqu'à la fin. Un grand film de genre ou tout est suggéré, je me souviens de sa réputation ou l'on croyait que l'horreur du titre y était montré explicitement, d’où le fait que j'avais mis ce film à distance pendant un moment. Resident Evil 7, du moins le début (j'ai arrêté et pas encore repris) retranscrit bien cette ambiance même si c'est pas le même sujet.

Alpha et Omega
25/07/2021 à 17:37

ba la reference du film d'horreur, c'est "Texas Chainsaw massacre" de Tobe Hooper de 1974
les torture porn sont aux film d'horreur ce que les "Gonzos" sont aux film X de la grande époque,
dans le film de tibe Hooper, la violance est suggestionnée, je ne me rappelle pas d'un Seul Plan avec une goutte de sang, ,, pourtant je l'ai vu en video vhs au debut des annees 90 puis j'ai achete le dvd debut 2000, et dans mes souvenirs ( peut être faillible), aucune scene sanglante

Kyle Reese
25/07/2021 à 16:29

Étant curieux et éclectique de nature j’aime ou je m’intéresse à a à peu près tous les genres.
Mais le « torture porn » je ne peux pas, je ne comprend pas. C’est au point où je ne pourrais pas devenir pote avec un fan du genre. Pourtant des éléments gore dans un film ne me dérange pas. C’est juste le principe de faire un film sur le sujet que je ne comprend vraiment pas. Je trouve ça très malsain et m’inquièterai si mon fils si intéresserait un jour … bref.

Xbad
25/07/2021 à 14:54

J'ai regardé les Saw hostel etc plus jeune, mais là je ne peux plus ce genre de films. Je ne comprends plus trop l'intérêt. Encore le premier Saw, il y a une histoire, martyr j'ai jamais compris personnellement. Alors je ne sais pas, l'âge, avoir des enfants, aucune idée mais ça ne me plaît plus du tout ! Par contre j'adore l'épouvante

Ecolo Gore
25/07/2021 à 13:27

Le Truc Gore ultime , que j'ai vu il y peu : l'Aquacremation ,,
ils arrosent leurs cultures agricoles dans selon les sources 20 à 23 etats americains ( le dernier etat a avoir adopte cette horreur, le Wisconsin)
c'est" Soleil Vert" en 2021,, notez: sur l'affiche du film avec Charlton Heston , çà se passe en 2022 !
et c'est pas du cinema, çà, 100% Reel!