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Scooby-Doo : et si c’était un petit classique réjouissant ?

Par Prescilia Correnti
28 mars 2021
MAJ : 20 novembre 2024
Scooby-Doo : Affiche fr

Bien avant Les Gardiens de la Galaxie, James Gunn écrivait Scooby-Doo, réalisé par Raja Gosnell, avec notamment Sarah Michelle Gellar. Un film rocambolesque que le Tout-Hollywood préfèrerait oublier.  

Scooby-Doo, c’est avant tout une longue et belle histoire d’amour avec le petit écran. Une love-story qui dure maintenant depuis plus de 50 ans et qui, comble de l’ironie, a failli ne jamais voir le jour. Petit flashback. Dans les années 1960, le studio Hanna-Barbera fait fureur sur les chaînes de télévision américaines. Tom & Jerry, Les Fous du volant ou encore La Panthère rose sont des séries très populaires et deviennent des succès flamboyants amenant très rapidement les dirigeants de studios à trouver d’autres idées prometteuses.

Un programme effrayant mettant en scène cinq adolescents fait alors son apparition. Mais le studio sent qu’il manque quelque chose. Scooby-Doo, un dogue allemand à l'allure sympathique, très gourmand et excessivement peureux est créé pour venir compléter cette joyeuse bande. Rapidement, ce toutou gentillet devient la mascotte de l’émission et son cri culte, un pamphlet. Mais la série ne marche toujours pas. Le concept est révisé et le chien devient donc le personnage principal. Des cinq ados, il n'en reste plus que quatre : deux garçons, l’un est un peu prétentieux et l’autre froussard, et deux filles, une intello à lunettes et une légèrement bimbo.

 

photo"ha mais qui voilà..." 

 

En France, "Scoubidou" a été diffusée pour la première fois en 1975. Mais c’est véritablement en 2003, lors de son arrivée sur France 3, que la série prenant le nom de Scooby-Doo marque vraiment les esprits. De la série animée créée par Joe Ruby et Ken Spears va ensuite découler pas moins de 19 séries télévisées (sur CBS, ABC, la WB, Cartoon Network et Boomerang) et plus de 40 films d’animation avant que Hollywood et Warner Bros se penchent dessus et décident de l’adapter en live-action.

En 2002 et 2004, Raja Gosnell est appelé à la barre pour réaliser Scooby-Doo et Scooby-Doo 2 : Les monstres se déchaînent (qui reste un peu moins dans les mémoires). Il est accompagné de James Gunn à l'écriture, encore "méconnu" du grand public et qui fait ses premières armes sur un blockbuster hollywoodien. Dès lors, Scooby-Doo va donner un mélange détonant et décapant, s'inscrivant à tout jamais dans une catégorie à part. Et si on en parle aujourd’hui, c’est pour le meilleur, comme pour le pire.

 

photoLes fans du Snyder Cut en délire 

 

SCOOBY, OÙ ES-TU ? 

Lors de sa sortie dans les salles en 2002, la critique américaine est mitigée. Certains, comme le critique A.O Scott du Times, disent de Scooby-Doo que c’est "[...] l'un des produits les moins chers et les moins originaux de la culture juvénile américaine moderne" tandis que d’autres, comme Hank Stuever du Whashington Post, résument le film à un message du style "les enfants doivent se mêler de tout, les chiens sont gentils, la vie est belle, et si quelque chose vous effraie, vous devez l’affronter". Alors, où le film a-t-il bien pu se planter pour diviser autant, et d'un autre côté, continuer à marquer les esprits ? 

Rappel des faits pour ceux qui ne sont pas habitués à la série, le principe est simple : un groupe de quatre adolescents et un grand danois se déplacent dans une camionnette colorée hyper pop appelée la Mystery Machine, à la recherche de mystères, d’enquêtes à résoudre et de criminels à attraper. Le mystère qu’ils découvrent semble toujours être paranormal - un fantôme ou une goule vindicative, un dinosaure déchaîné - avant de se révéler être un canular élaboré impliquant des déguisements, des hologrammes, des fils cachés, de la peinture phosphorescente et un paquet d'autres astuces et magouilles. 

 

photo"T'as vu, y a un nouveau confinement par-là" 

 

Retour en 2002. L’équipe de Mystère & Compagnie est sur le point d’attraper le terrible et dangereux "Pierrot Fantôme". Malgré la réussite de l’opération, une violente dispute au sein du groupe provoque sa dispersion. Deux ans après la scission du gang des résolveurs de mystères, Daphné (Sarah Michelle Gellar), Vera (Linda Cardellini), Fred (Freddie Prinze Jr.), Sam (Matthew Lillard) et Scooby sont tous invités à une mystérieuse escapade de vacances sur l'île tout aussi mystérieuse du nom de Spooky Island.

Le magnat de la station, Emile Mondavarious (Rowan Atkinson), un type à l"image de son île, étrange, a invité secrètement tous les anciens membres de Mystères & Compagnie afin de l'aider à résoudre un étrange phénomène qui apparait sur son île. Les jeunes venus en spring break semblent avoir subi un lavage de cerveau et repartent comme des petits robots qu'on aurait sagement lobotomisés.

 

photoTrop belles pour ce délire

 

C’est drôle, c’est loufoque et c'est à prendre totalement au second degré. En plus de poser les bases de la série dans une introduction brève qui fonctionne, Robert Gosnell et James Gunn ne vont avoir de cesse de s'amuser avec ses codes afin de les détourner pour mieux les parodier et leur rendre hommage, en un sens.

La "James Gunn Touch" ne passe en tout cas pas inaperçue. Celui qui nous livrera plus tard l'excellent renouveau du genre des super-héros disposait déjà d'un large terrain de jeu pour s'amuser sur Scooby-DooEn regardant ces films quand vous étiez enfant, vous aviez probablement raté toutes les références à la marijuana et les blagues croustillantes. Exemple frappant : la première fois qu'on aperçoit Sammy et Scooby après le saut dans le temps de deux ans, ils sont dans une camionnette enfumée, mais ils ne font que griller des hamburgers à l'aubergine, bien sûr. Tout comme le fait que Sammy rencontre l'amour de sa vie, portant le nom de Mary Jane, comme par hasard.

Enfant, vous ne voyiez pas ces personnages comme Buffy la tueuse de vampires dans les bottes go-go violettes de Daphné, ou Lindsay de Freaks and Geeks dans le col roulé orange caractéristique de Vera et derrière ses lunettes qui lui mangent le visage. L'ironie de la situation est que Sarah Michelle Gellar se fait dire au tout début qu'elle est trop féminine pour combattre des monstres alors que son rôle le plus connu était celui d'une tueuse de démons, mais ça aussi, ça va par-dessus la tête de la plupart des enfants de 6 ans. Et c'est bien pour ça qu'on en reparle aujourd'hui. 

 

Photo Sarah Michelle Gellar, Freddie Prinze Jr."Ho bah ça alors"

 

UN SHOW A LA SAUCE 90'S

Scooby-Doo n'est pas aussi mauvais et à blâmer qu'on ne le pense. Déjà, commençons par le début. Le scénariste James Gunn ouvre habilement le film par un clin d'œil au mythe de Scooby-Doo en présentant Scooby et ses acolytes de Mystères & Compagnie au point culminant d'une aventure typique. C'est efficace et ça marche : le spectateur est d'entrée happé dans cette aventure. Si les fans de la première heure reconnaîtront sans mal les références à la série, cela n'empêchera pas les autres de s'immerger également. L'intervention de Pamela Anderson en tant qu'héritière de l'entreprise peut même faire rire si vous avez la vanne facile. 

Ensuite, quand on s'y penche un peu, le film déploie un casting plutôt convaincant et surtout qui marche à l’écran. On y trouve d'énormes talents comiques, ainsi que des stars montantes des années 90 qui font une transition appréciée vers l'absurde. Outre Daphné et Vera, on retrouve donc Freddie Prinze Jr., idole des adolescentes en folie grâce à ses apparitions notoires dans Elle est trop bien et Souviens-toi... l'été dernier, qui l'ont assez aidé à forger son rôle de mec macho et gâté, ainsi que Matthew Lillard, qui visiblement était prédestiné à jouer le rôle de Sam dans sa vie. Enfin, pour compléter cette bande, comment oublier la mascotte du groupe, Scooby-Doo ?

 

photo Scoob, Scooby, Scooby-Doo 

 

Alors, d’accord, on vous voit venir. Scooby est une création CGI tellement ridicule selon les normes de 2002 qu'il aurait pu être en 2D pour obtenir le même effet. Mais le fait que le chien soit si cartoonesque aide le long-métrage à retrouver le ton de la série télévisée. Il s'agit en fait d'un dessin animé en prises de vue réelles, qui conserve le ridicule et le sens de l'humour burlesque de l'original - il y a même un concours de pets de deux minutes - tout en transformant les héros en personnes plus rondes et intéressantes.

Si vous voulez applaudir ou maudire celui qui est à l'origine de la création de Scooby, il faudra se tourner vers Peter Crosman. C'est à lui que l'on doit ce mélange pratiquement sans failles d'action réelle et de magie de l'animation, qui permet aux acteurs d'interagir de manière convaincante avec Scooby-Doo, ce dogue allemand semi-héroïque qui a un défaut d'élocution particulier (merci Neil Fanning qui donne la voix de Scooby) et un appétit insatiable pour les snacks Scooby. L'interaction entre les êtres humains et leurs co-vedettes créées numériquement est parfois bien plus efficace que dans de nombreux longs-métrages de science-fiction à grand spectacle.

 

photoQuand ton trip va un peu trop loin

 

UNE CARICATURE PAS SI STUPIDE

Scooby-Doo n'aurait pu être qu'une simple histoire de combat puis de capture d'un méchant. Il aurait pu s'agir de l'exploration d'un vieux manoir et de quelques gags supplémentaires pour l'étoffer et en faire un bon long-métrage pour les salles de cinéma, ce qui aurait convenu aux enfants. Cependant, même si en apparence le film présente une histoire traditionnelle de Scooby, elle s'avère bien plus profonde en révélant les fissures au sein de Mystères & Compagnie.

Au milieu d'une histoire de monstres et d'enquête, nous avons une version merveilleusement méta de Scooby Doo qui décortique les sentiments que ces personnages ont les uns envers les autres, de manière authentique et hilarante. Les rôles de ces protagonistes sont stéréotypés depuis le début. Chacun d'entre eux est un archétype au tout début de leur histoire, mais plus celle-ci va évoluer et plus ils vont prendre conscience de ces archétypes et vont être déterminés à les combattre.

 

photoUne Vera qui en a marre de passer au second plan

 

Les personnages principaux parviennent à trouver l'équilibre entre satire et sincérité dans leurs interprétations caricaturales, mais agréablement modulées. Vera veut qu'on la remarque, pour changer. Fred veut prouver qu'il est un homme de terrain, et pas seulement un beau parleur à se la raconter devant la caméra. Sammy, qui perce littéralement l'écran, a simplement envie de retrouver sa vie d'avant et de revoir le groupe soudé à nouveau.

Daphné, enfin, a sûrement le rôle le plus drôle et le plus génial de la bande, cette demoiselle complètement stéréotypée veut prouver qu'elle est une femme forte et capable de prendre soin d’elle-même, sans l'aide de personne et encore moins d'un homme. On ne peut évidemment pas s’empêcher de voir cela comme un hommage au rôle de Sarah Michelle Gellar dans Buffy contre les vampires, un rôle qu'elle jouait encore au moment de la sortie de ce film.

 

 

photoDaphné, t'es la meilleure

 

Son amour des tenues roses et des bottes à talons hauts ne l'empêche pas d'être une vraie badass dans ce film. Elle a même droit à sa propre scène de combat, quoique dans un style campagnard et cartoonesque, rendant ce moment étonnamment sincère, car personne d'autre ne peut la voir à l'oeuvre. Elle ne voulait rien prouver à personne d'autre qu'à elle-même, et elle l'a fait. Avec brio.

Même la fin s'avère être une continuation de la tendance méta du film puisque le méchant n'est autre que le personnage le plus ennuyeux de la série, Scrappy Doo, qui a été poussé trop loin après avoir été mis sur la touche par le groupe une fois de trop. Le film n’est pas excellent, il n’est peut-être pas un bon film non plus, mais il est étonnamment sincère. Acteurs compris. La force du long-métrage réside dans son envie de rendre hommage à un personnage culte et une série mythique.

 

photoEt toi aussi Sam, on t'aime

 

LE R-RATED AUX PAYS DES MONTRES

Si vous avez un peu suivi le film, vous savez donc qu’avant de réaliser Les Gardiens de la Galaxie, James Gunn s’est essayé à l’écriture de scénario. Revenant assez régulièrement sur le long-métrage qu'il continue d’apprécier énormément, le réalisateur du prochain Suicide Squad a évoqué les quelques déboires de production et notamment les plusieurs classifications de Scooby-Doo. On y apprend donc que d’un statut de R-Rated, le film est passé PG-13. 

"Ce serait #ReleasetheGosnellCut puisque Raja Gosnell était le réalisateur (et c'est un type extrêmement sympathique). Oui, la première classification MPAA était R, mais c'était seulement à cause d'une blague stupide que la MPAA a mal interprétée. Le langage, les blagues et les situations sexuelles ont été supprimés, y compris un baiser entre Daphne et Velma. Les décolletés sont remplacés par des images de synthèse. Mais, heureusement, les pets sont restés."

 

I tried! In 2001 Velma was explicitly gay in my initial script. But the studio just kept watering it down & watering it down, becoming ambiguous (the version shot), then nothing (the released version) & finally having a boyfriend (the sequel). ???? https://t.co/Pxho6Ju1oQ

— James Gunn (@JamesGunn) July 13, 2020

 

Interviewée à ce sujet, l'une des actrices principales Sarah Michelle Gellar est également revenue sur cette séquence coupée au montage en expliquant qu'elle n'avait rien de sexuel, bien au contraire : 

"Ce n'était pas juste pour le plaisir. Au départ, dans la scène d'échange d'âmes, Velma et Daphné ne parvenaient pas à réunir leurs âmes dans les bois. Elles ont donc trouvé le moyen de s'embrasser et les âmes se sont réalignées."

 

photoQuand tu vois une araignée près de toi

 

Le film a finalement obtenu un PG-13 de la part de la commission d'évaluation, mais à ce moment-là, une projection test réussie a fait pencher la cible vers un public plus jeune. Cela a conduit à une troisième version du film, qui a supprimé tous les éléments "offensants" tels que le langage, les décolletés et les situations sexuelles, notamment un baiser entre Daphne et Vera. 

Ce n'est pas la première fois que Gunn exprime des frustrations quant à la façon dont la franchise a été commercialisée et reçue, et il est clair qu'il garde une certaine rancune envers ceux qui ont modifié sa vision originale du film. S'il est vrai que la version PG-13 du film a été abandonnée en raison de l'indignation de "trois parents", on peut se demander si une version plus crue aurait donné à la franchise les moyens de dépasser l'unique suite, dont Gunn déplore les performances. Vu la persistance des fans de Zack Snyder et de la sortie du Snyder Cut, peut-être qu’un jour, on aura aussi le droit à un Scooby-Doo classé R.

 

photoUn Scrappy-Rex

 

ET HOLLYWOOD DANS TOUT çA ?

On pourrait ne pas le croire, mais Scooby-Doo a été une réussite pour Warner Bros. En réalité, les studios connaissaient pertinemment la popularité de Scooby-Doo et savaient comment capitaliser dessus pour rentabiliser au maximum sa sortie dans les salles. Dawn Taubin, présidente du marketing national chez Warner Bros s'est alors chargée de promouvoir au mieux le film.

Outre un casting solide que tous les enfants et adolescents connaissaient, Warner mise sur de nombreux spots télévisés dans lesquels les acteurs se sont investis. Pour les MTV Awards entre autres. La bande originale comprend également de jeunes talents comme le groupe de rap d'Atlanta OutKast, nommé aux Grammy Awards, et le groupe pop bahaméen Baha Men. Tous ces efforts contribuent donc à une excellente sortie en salles.

Le film sort un 14 juin 2002 aux États-Unis et se hisse à la première place du box-office. Pendant son premier jour d’ouverture, il rapporte près de 19,2 millions de dollars face à La Mémoire dans la peau et ses 8,6 millions de dollars et Windtalkers : Les messagers du vent avec 4,4 millions de dollars.

Scooby-Doo va garder sa place de leader au box-office pendant une semaine avant de se faire distancer par Lilo & Stitch et Minority Report. À la fin de son exploitation dans les salles, le long-métrage aura empoché près de 153,2 millions de dollars sur le territoire américain, 122,3 millions à l’internationale et un total de 275,6 millions au box-office mondial.

Pour un budget total estimé à 84 millions de dollars, Scooby-Doo est bel et bien une réussite. Sa suite, en revanche, a été beaucoup moins suivie, rapportant près de 100 millions de dollars de moins pour un budget quasi identique.

 

photoLes têtes des mecs de la Warner, contents que le film marche 

 

Scooby-Doo est donc un petit cas à part dans le monde d'Hollywood. Si Scooby-Doo et Monsters Unleashed n'avaient été que des films pour enfants à grand spectacle, ils auraient peut-être rejoint le panthéon des films d'aventure et des comédies destinés à un public plus jeune, comme Spy Kids. Mais l'élément de ces productions qui les rend particulièrement mémorables toutes ces années plus tard, c'est qu'ils ressemblent à des comédies tapageuses du début du millénaire façon Eurotrip. Les films pour enfants passent régulièrement sous silence les sous-entendus et les blagues pour adultes, mais le diptyque Scooby-Doo en prises de vue réelles va tellement loin qu'on est finalement déçu de ne pas avoir pu l'apprécier en R-Rated.

La fusion particulière d'éléments de dessin animé et de comédie pour adultes, ainsi que la subversion de tropes connus à la fois dans la série originale et dans les genres que le film a tenté d'imiter, font que les films Scooby-Doo en prises de vue réelles du début des années 2000 constituent une catégorie à part. Il ne s'agit pas seulement d'adaptations, mais de réinventions du matériau original, ce qui les distingue des autres films. 

 

photoCulte, à sa manière

 

Scooby-Doo et sa suite Scooby-Doo 2 : Les monstres se déchaînent sont des films bonnards, loufoques, joyeux et défiant toute logique. Ils se terminent tous deux par l'élément caractéristique de l'intrigue, "Aha ! ce méchant était en fait quelqu'un d'autre déguisé", sur lequel s'appuyait le dessin animé, sauf que, comme cela se passe en live-action, les révélations se manifestent de manière hilarante et absurde.

La beauté de la chose, c'est qu'aucun des deux films ne cherche à comprendre comment ces déguisements impossibles ont pu être réalisés. Leur logique accepte simplement que, oui, Scrappy-Doo pilotait le corps de Rowan Atkinson comme s'il s'agissait d'un mecha de chair. Et alors ?

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Zanta

Curieux de ce que le troisième film, écrit et réalisé par Gunn lui-même aurait pu donner…
Mais bon, sa trilogie glauque Slither/Super/Belko aura été une entrée en matière bien plus intéressante.

Gregdevil

Non. C’est plat, le scénario est cousu de fil blanc, ( sérieux Scrappy en antagoniste ?! ) les sfx sont immonde, les dialogues mauvais, Scooby n’est qu’un faire valoir lourdingue qui passe son temps à chercher de la nourriture.
Vraiment pas aimé.

Marvelleux

Bon film le premier.