Critique : Le Secret de la pyramide

Tonton BDM | 6 août 2007
Tonton BDM | 6 août 2007

Petit classique du cinéma made in Amblin, Le Secret de la pyramide est en effet un divertissement tout à fait représentatif du tandem Colombus-Spielberg, même si on pourra éventuellement lui reprocher un petit côté un peu trop "mécanique", quasiment fonctionnel : il n'est  en effet pas un seul élément filmé qui ne serve pas avant la fin du film. Pas de place donc pour l'improvisation, l'absurdité ou le vice, ici tout est calculé au millimètre.

Les fans de Sir Arthur Conan Doyle seront certes probablement un peu déçus, Le Secret de la pyramide empruntant davantage aux aventures de Tintin ou à celles d'Indiana Jones qu'à l'oeuvre littéraire de l'auteur britannique. Thématiquement, on est certes éloigné du Mythe du Héros de Joseph Campbell (qui servira de base aux romans et films de la saga Harry Potter), mais il est amusant -et même presque troublant- de constater que formellement en revanche, beaucoup de petits détails préfigurent les futures aventures de l'orphelin de Poudlard : le contexte de l'école prenant place dans un manoir au style vaguement Victorien, le trio d'enquêteurs composé de deux jeunes garçons et d'une jeune fille studieuse qui trouve en travers de son chemin un blondinet pas très aimable, des cours de chimie amusante à la Gaston Lagaffe dont les élèves tireront des bénéfices dans les 12 minutes qui suivent la fin du cours, des profs tantôt loufoques, tantôt franchement maléfiques, une ambiance fantastique du meilleur aloi, et surtout ce look !? Ce look mes aïeux ! C'est bien simple, le jeune Watson est quasiment le sosie du jeune Potter !

Le Secret de la pyramide est, dans sa première moitié, absolument emballant ; cela dit, au fil que l'intrigue avance, elle se dilue malheureusement un peu et le spectateur finira par bailler un peu pendant le dénouement. Mais le fait est que les quelques défauts du film sont vite eclipsés par la reconstitution de l'époque, les amusants clins d'yeux, les sympathiques effets spéciaux en stop-motion à la Harryhausen, les décors en carton pâte et/ou peints à la main. Bref, tout cela dégage un indéniable charme.

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