The Fabelmans : critique d'un retour aux sources pour Steven Spielberg

Mathieu Victor-Pujebet | 20 février 2023 - MAJ : 20/02/2023 16:19
Mathieu Victor-Pujebet | 20 février 2023 - MAJ : 20/02/2023 16:19

Après son spectaculaire Ready Player One et son sublime remake de West Side Story, le légendaire Steven Spielberg prolonge son retour aux sources cinématographiques avec l'autobiographique The Fabelmans. L'histoire est celle des premiers émois filmiques de Sammy Fabelman, un jeune garçon qui rêve de devenir réalisateur. Gabriel LaBelleMichelle WilliamsPaul Dano et Seth Rogen se réunissent devant la caméra de l'immense cinéaste derrière Jurassic Park et Les Dents de la mer, pour un nouveau bijou bouleversant.

Still the player one

Steven Spielberg fait partie de ces quelques grands cinéastes, avec Michael Mann et David Lynch, à ne pas avoir perdu avec le temps un brin de la vivacité et de la fougue de sa mise en scène. Si les spectaculaires et virtuoses Ready Player OnePentagon Papers et West Side Story en ont été d'éclatants témoins, The Fabelmans ne fait pas exception à la règle. Filmage aérien, transitions musicales fluides, montage rythmé et ellipses astucieuses viennent cadencer un récit et une réalisation d'une limpidité toujours aussi impressionnante de la part du cinéaste.

Comme quasiment tout film de Steven Spielberg, The Fabelmans accueille son spectateur avec une évidence et une virtuosité discrète folle, faisant de son récit un divertissement vif et stimulant. Un spectacle traversé de dialogues amusants et de situations comiques réjouissantes qui rappellent le talent humoristique du cinéaste. En témoigne une galerie de personnages hauts en couleur très drôles comme le grand oncle passionné et la petite copine très (très) croyante.

 

The Fabelmans : photo, Paul Dano, Michelle WilliamsUn récit familial d'une belle délicatesse

 

Des protagonistes qui ne servent d'ailleurs pas que de ressort comique puisque derrière leur extravagance se cachent systématiquement une tendresse et une jolie sensibilité. Même les personnages de Chad et Logan s'avèrent plus sensibles et nuancés que ce que leur simple archétype de brute beau-gosse pourrait le laisser entendre. The Fabelmans est donc un divertissement drôle, tendre et constamment stimulant, par ailleurs incarné par un casting particulièrement vivant.

Malgré ses 75 ans et ses bientôt 40 longs-métrages, Steven Spielberg conserve toujours l'exigence de mettre en avant de jeunes comédiens qui ne se sont pas encore, ou qui commencent à peine, à s'imposer à Hollywood. C'est notamment le cas de Sam Rechner qui donne une jolie densité à son rôle archétypal de Logan, Chloe East qui est à la fois drôle et touchante en Monica Sherwood, et bien sûr Gabriel LaBelle qui brille en Sam adolescent et jeune adulte.

Tout ce joli monde insuffle une belle énergie à The Fabelmans, qui est aussi augmenté par l'en train des codes du teen movie, à grands coups de découverte de l'amour, de joyeuses bandes de potes et des méchants caïds du lycée. Le scénario signé Steven Spielberg et Tony Kushner s'empare de la structure, en apparence classique, du film d'adolescent, mais en l'exécutant avec une habilité et une sincérité qui rend difficile de résister au plaisir d'écriture et de mise en scène qu'est The Fabelmans.

 

The Fabelmans : photo, Gabriel LaBelleL'Homme à la caméra

 

Once Upon a Time... in Hollywood

Un travail d'orfèvre qui n'est cependant jamais gratuit, Steven Spielberg parvenant une nouvelle fois à associer avec virtuosité une mise en scène organique à un geste théorique beau et touchant. En effet, à travers d'élégants jeux d'ombres, de superbes jets de lumières et de malicieuses surimpressions, The Fabelmans vient rendre un joli hommage plastique au cinéma.

L'utilisation de tout ce champ lexical de l'image projetée rend cette déclaration d'amour d'autant plus touchante et délicate, en plus d'être techniquement virtuose et parfaitement stimulante visuellement. Une tendresse bien incarnée par une poignée d'images sensibles et poétiques, comme celle d'un enfant émerveillé/terrifié face à son premier écran de cinéma, ou celle de la lumière d'un projecteur qui déborde des mains d'un personnage jusqu'à l'entrebâillement d'une porte fermée.

 

Photo Michelle WilliamsHommage au septième art

 

Durant toute une première partie du récit, Steven Spielberg met sa créativité au service de la découverte du cinéma par son protagoniste. Un geste empli de tendresse et de délicatesse qui est particulièrement incarné lorsque le cinéaste met en scène son personnage en train de manipuler de la pellicule sur ses bandes de montage ou en train de s'exalter à filmer tout et n'importe quoi.

La débrouillardise et la créativité de Sam fait d'ailleurs écho à celle de Spielberg lui-même, lui qui a fait partie des quelques réalisateurs à avoir (ré)inventer diverses techniques filmiques pour mieux servir ses histoires et sa mise en scène. En filmant avec énergie et passion les balbutiements d'un jeune cinéphile qui fabrique ses premières oeuvres en trouant de la pellicule ou en recouvrant ses acteurs de papier toilette, Steven Spielberg retourne aux sources de son propre art et rend un hommage bouleversant à l'artisanat cinématographique.

Le cinéaste qui nous a terrifiés avec simplement une voiture, un comédien et un camion dans Duel, et qui a rendu le monde entier squalophobique sans presque jamais montrer le requin des Dents de la mer, rappelle alors qu'il ne suffit que d'une caméra et d'un peu d'ingéniosité pour vraiment créer. La sincérité et la passion de Steven Spielberg contaminent alors The Fabelmans d'une délicatesse et d'une sensibilité vraiment touchante.

 

The Fabelmans : photo, Paul Dano, Michelle WilliamsRetour aux sources pour la légende Spielberg

 

The Dark Side of the Moon

Cependant, le film ne tombe jamais dans une forme de mièvrerie ou d'admiration hyperbolique. La joie et l'exaltation de la découverte du cinéma par Sam vont même être confrontées à la violence du monde, entre l'antisémitisme des lycéens californiens, la fragilité du couple parental et la difficulté d'imposer le septième art comme une véritable passion. The Fabelmans déploie alors une très jolie forme d'amertume qui contraste avec la candeur et l'incandescence de sa première partie.

Cette mélancolie touche tout particulièrement les parents de la famille Fabelman, brillamment interprétés par Michelle Williams et Paul Dano, qui livrent tous deux une partition d'une très belle fragilité et ambiguïté. Tout au long du film, Sam va être initié à la noirceur du monde, la plupart du temps à travers le médium cinématographique en lui-même. C'est notamment le cas lorsqu'il découvre l'intime secret de sa mère en montant un film de vacances en famille.

Après avoir admis que le cinéma peut recréer une image vécue ou imaginée, Sam comprend que la caméra peut également révéler la vérité au sein même du réel. Une découverte qui se révèle terrifiante pour le protagoniste qui prend aussitôt conscience de l'importance des images qu'il fabrique. De la réjouissance des balbutiements, The Fabelmans passe alors à une très belle inquiétude centrée sur la dangerosité des images qu'on capte/peut capter.

 

The Fabelmans : photo, Paul Dano, Michelle Williams, Seth Rogen"Au clin d'oeil, préférer le regard."

 

En témoigne le dernier mouvement du film où Sam filme le personnage de Logan, le beau gosse du lycée qui le harcèle depuis son arrivée en Californie, comme un impressionnant héros herculéen. Sam dissimule, volontairement ou non, la noirceur et l'antisémitisme du personnage derrière le vernis de la performance sportive et du culte du corps.

À travers tout cet arc final du film, Steven Spielberg complète ainsi l'initiation de son protagoniste en rappelant que si l'on peut reproduire le réel avec une caméra et trouver la vérité dans l'image, le cinéma peut aussi manipuler et altérer le monde qui nous entoure afin de créer sa propre vérité. The Fabelmans se retrouve alors comme hanté par la responsabilité des images qu'on filme et par la façon de les filmer. On y découvre un Steven Spielberg comme terrifié par ce qu'il est possible de faire avec une image, doublant le film d'une très belle lucidité et d'une certaine âpreté.

Malgré tout, l'arc du film de lycée se conclut sur une véritable altération du réel, rappelant que les images fabriquées du grand écran peuvent tout de même avoir un impact positif sur le vrai monde. Si une grande et belle inquiétude parcourt le dernier film réalisé par Steven Spielberg, c'est aussi un profond et bel espoir en l'image et au septième art qui en ressort.

 

Affiche française

Résumé

Derrière l'émerveillement de ce retour aux sources et la générosité de ce virtuose divertissement, Steven Spielberg livre un film profondément inquiet et bouleversant sur la force créatrice, mais aussi destructrice du cinéma.

Autre avis Alexandre Janowiak
Plus qu'avec son drame familial assez classique, The Fabelmans impressionne surtout quand Spielberg raconte le pouvoir de l'image, capable de révéler la vérité, déformer la réalité, corrompre le souvenir ou ouvrir nos horizons. Une origin story drôle et humble d'un amour du cinéma, par le cinéma.
Autre avis Lino Cassinat
Paul Dano et Michelle Williams sont incroyables, et The Fabelmans a ses fulgurances. Cependant tout cela n'empêche pas le film de rejoindre la cohorte des petits curés modernes du cinéma et de patauger dans une parabole usante. Pas le pire témoin de Jéhovah à tambouriner à la porte, mais pour la prochaine lettre d'amour au cinéma, un sms suffira.
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Lecteurs

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commentaires
Tar
13/10/2023 à 08:55

C'est pas tous les jours !
Quel plaisir d admirer le travail de ce génie.
"La cohorte de petits cures modernes" merci de m'expliquer, le propos juif?

Spharx
11/10/2023 à 22:25

En quoi Ready Player One est spectaculaire ?
C’est juste un long et inintéressant « t’as la réf pop culture ? »
C’est du même niveau qu’un marvel ou un fast and furious mais avec des acteurs oubliable.

Chris
15/03/2023 à 17:58

Très beau film.
Très émouvant de voir la naissance d'un grand réalisateur, en sachant que c'est la "propre" histoire de Spielberg.
Une belle déclaration d'amour au cinéma.

J'ai l'impression qu'il y a de nombreux clins d’œil à sa filmographie ou ses productions, lesquels avez-vous repérez ?
De mon côté toute la séquence du bal de promo rappelant celle de Retour vers le Futur, avec la scène dans la voiture, la mise en place du bal avec une mise en scène presque à l'identique de la "Féerie dansante des sirènes". Le petit ouistiti, ...

SWfever
12/03/2023 à 18:48

Mais où est passée la Ranchero?

Kyle Reese
08/03/2023 à 00:17

Très joli film sur Steven, par Spielberg, mon ex dieu du cinéma dans les années 80.
J'aime beaucoup ce retour à l'intime et la fausse simplicité du film. Les acteurs sont parfaits, et j'ai vu tout du long Steven Spielberg à la place de Sam ce qui est assez étrange mais montre le talent du jeune acteur et celui toujours aussi fort du réalisateur pour diriger les enfants/ados.
Une belle surprise. Le message du film, comme le dit la mère de Sam, suivre son cœur ou qu'il nous mène pour éviter de vivre dans le mensonge et les regrets. Le cœur a ses raisons que la raisons ignore ... ^^

Flo
07/03/2023 à 13:49

Toc toc toc toc toc toc toc..! Fable Guy !!!

La question qu'on s'est sûrement posé dans les salles et à la maison, c'est : Pourquoi faire ?
Pourquoi un cinéaste aussi expérimenté, reconnu et surtout Précurseur que Steven Spielberg, rejoint la tendance des films historico-biographiques, propices à également décoder ce que serait l'essence du Cinéma alors que celui-ci est en pleine mutation (ou perdition) ? Alors que Toute sa jeunesse est déjà distillée superbement dans sa filmographie, de la douleur de la séparation aux jouets dinosaures en passant par la Seconde Guerre Mondiale, la fascination pour le Fantastique/SF, son rapport duel à la judéité etc...
Autant se poser aussi la question de Pourquoi avoir refait "West Side Story" l'année d'avant, alors que l'original reste splendide et facilement disponible...
Le début (formateur) de "The Fabelmans" sert à répondre à l'une : rendre hommage à ses parents, lui aussi (hier Lana Wachowski, demain Sam Mendes), dont on démontre en un instant, ultra limpidement, qu'il tient de son père sa curiosité et sa maîtrise technologique précise, et de sa mère sa sensibilité artistique et ludique, mais indolente.
Et à l'autre question, l'envie tenace de refaire à sa manière ce qui existe déjà, aussi bien la Réalité qu'une fiction préexistante.

Et tout le reste de découler de là... Une fois contaminé par une obsession, surtout à travers la vision dans une salle d'une scène catastrophe avec des trains, dont on peut distinguer l'artificialité des plans avec des miniatures (donc reproductible avec des jouets, donc contrôlable), et la violence de ce que ça raconte (une brute se repent, des gens se foncent dessus, le clash est inévitable)...
Ça y est, toute l'histoire du film est résumée via une séquence tirée d'un Cecil B. DeMille.
Là où ça désarçonne, c'est que tout nous est étalé ici de façon directe, à peine sublimé par la fiction et la forme cinématographique, mais sans non plus pousser cette forme à un point où celle-ci viendrait transcender cette chronique adolescente Rétro... et devenir complètement un grand film de genre - un peu comme son "Pentagon Papers" passait d'un film d'enquête démocrate, à des séquences splendides refaisant du "Casablanca", du Hitchcock et "Les Aventuriers de l'Arche perdue".
Là la modestie du film se retourne contre lui, les moments de virtuosité étant brefs et ne faisant pas beaucoup dérailler une narration si linéaire (sauf bien sûr quand on y décortique les films montrant le Passé proche).
Comme par exemple, vite passé le volet de l'enfance, ce jump-cut formidable entre deux époques... hommage à David Lean ? à l'ami Kubrick ? à Michael Powell ? ou juste une évidence ? - Toutefois celui de Spielberg passe par le dialogue plutôt que par l'image.
Si seulement c'était un peu moins discret, que l'impudeur de Spielberg soit moins portée par son histoire personnelle que par ses moyens artistiques mis en œuvre, pour justifier que ça soit visible sur le grand écran...
Et qu'était choisie une ligne claire dans l'utilisation des références multiples (voir "Ready Player One").

Le jeu de piste sur les faits spielbergiens varie continuellement entre des évènements incongrus, foires aux extrapolations : Michelle Williams fonce vers une tornade, donc c'est le film séminal "Le Magicien d'Oz" (l'actrice a joué dans son prequel) ? Donc lié à David Lynch ? Et à "Twister", qu'il a produit ?...
Un cauchemar prémonitoire filmé depuis un téléphone donne des airs de "Poltergeist" ? Dur de savoir si ce qui finit par arriver dans la foulée est si perturbant que ça...
Un bouleversement émotionnel amène au tournage cathartique d'un film sanglant et emphatique - "...le soldat Ryan" ? Ou bien "Indiana Jones et le Temple maudit" ?
Et il y a aussi les anecdotes trop évidentes, car connues au gré des biographies et confidences de Spielberg, et qui sont souvent reproduites ici quasi à l'identique...

À qui ça s'adresse alors ? Si c'était pour faire découvrir aux plus jeunes la personnalité de l'auteur, sous la forme condensée et didactique d'une comédie dramatique d'ado, ça n'est pas sur grand écran que ça va marcher avec ce qui passe pour l'équivalent d'un film indépendant, bien ancré sur Terre... avec juste plus de budget et de célébrité.
Le public type, plus âgé ? La moitié reste à la maison en attendant la VOD, l'autre attend plus de surprises de sa part et moins de douceurs sans aspérités.
Car pour ce qui est des traumatismes de Steven, ou de Sammy, il n'y a pas vraiment de quoi tomber des nues. Excusez le de ne pas avoir eu une existence tragique.

Surtout quand, dans la narration, on a beaucoup trop de temps d'avance sur le jeune héros, Spielberg semblant ici étonnamment si peu sûr que le public puisse comprendre ce qu'il se passe en quelques images, qu'il se trouve obligé de les surexpliquer, d'appuyer dessus encore et encore.
On se retrouve majoritairement à comprendre, facilement et bien avant Sammy, la teneur de ce qu'il a capté à propos de sa mère et de leur pote, et qui va lui sauter aux yeux en faisant le montage du film - là on est dans du "Blow Up/Out", mais version inoffensive.
Compréhensible aussi dès les premières scènes que celui qui le terrorise au lycée n'est évidemment qu'un suiveur, manquant de confiance en lui. Tout ça est sacrément clair, beaucoup trop.
On veut bien admettre que l'innocence et la naïveté fassent partie intégrante du cinéma de Spielberg, mais là il exagère un peu.
Ainsi, il est dommage de ne pas se mettre complètement dans les pas du protagoniste, ça crée une distance qui laisse moins de place aux émotions les plus primordiales.

Alors il nous reste au final un drama souvent drôle et même Méta, un peu dans la fuite en avant (de la Côte Est des USA jusqu'à à l'Ouest), magistralement porté par Michelle Williams avant tout, Paul Dano, Seth Rogen et tous les autres (sosies) se mettant complètement dans son sillage.
Grande héroïne principale, du bout des ongles jusqu'à la mine mélancolique...
Et si c'était là le but ? Pas juste une carte postale très bienveillante d'un temps révolu et de la découverte du pouvoir des images, mais faire surtout un beau portrait de femme (la facette la moins commentée de la filmo de Spielberg, car il en a fait d'autres). En crise avec ses sentiments, avec ses frustrations et ses névroses, dans une Amérique de tous les possibles pour ceux, mêmes banals, qui sont du "bon" côté - c'est à dire le progrès matériel, qui mène au prestige et au confort.
Tandis que pour les rêveurs et les artistes, il n'y a pas de place, mieux vaut continuer à vivre caché, dans un autre monde...
À moins de trouver le moyen de changer les choses en élargissant les points de vue. Et faire entrer les autres Dans votre monde.

Le conteur agace : même un Spielberg mineur et sans prises de risques vaut encore le déplacement. Mais de justesse.

Sanchez
26/02/2023 à 23:56

Fabuleux. J’ai eu les larmes aux yeux pendant la moitié du film. C’est presque un Tree of life sur le cinéma. La maîtrise de spirlberg atteint encore une fois des niveaux inégalés, tout est fluide , rythmé à la perfection et inventif à chaque instant. Son meilleur film depuis très longtemps et un de ses plus émouvants.

Marc
26/02/2023 à 10:27

J'ai vu The Fabelmans Spielberg se raconte la famille la camera , la famille devant la caméra . Les meilleurs scnéne L'oncle Boris qui lui dit un discours sur l'Art et la rencontre de Spielberg avec John Ford un géant du Cinéma il lui fait une leçon sur la ligne d'horizon " intéressant " et le plan finale. Un bon Spielberg .
Sur NETFLIX pour continuer sur la carrière de Spielberg THE MOVIES That made US les coulisses du film jurassic Park passionnant le film qui a révolutionné les effets visuels le premier Dinosaures en CGI . Le Cinéma fait sa révolution Numerique de Jurassic Park à AVATAR la voie de l'eau

Sascha
24/02/2023 à 22:07

Très beau film.
Michelle Williams prouve encore une fois toute l étendue de son talent et de sa maîtrise de son métier.

Le jeune Gabriel Label est très crédible et la relation mère /fils est tout à fait crédible et très bien joué.

Le film est un petit bijou où on ne s'ennuie pas, une belle déclaration d'amour au cinéma.

Ocani
23/02/2023 à 07:47

Et bien je me suis ennuyé !
Mon problème est que je ne suis pas touché encore moins ému par son histoire. Paul Dano traverse comme une ombre le film (j'imagine que c'est volontaire) mais du coup n'intéresse pas grand monde, Michelle William est bien mais son perso lasse très vite, et surtout, je ne me suis pas attaché au rôle de l'adolescent. Il est plat et sans vraiment d'asperité.
Pour couronner le tout, la photo de saturée me plonge d'entrée de jeu dans une position de spectateur et non d'2cteur de l'histoire.

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