Bac Nord : critique menottée

Simon Riaux | 25 mai 2022
Simon Riaux | 25 mai 2022

Bac Nord est ce soir à 23h28 sur Canal+.

C'est en 2012 qu'éclate une affaire retentissante, qui met en lumière la corruption endémique de certains services de police marseillais. Des dysfonctionnements tels qu'ils vaudront au procureur de la République de qualifier ce système de "gangrène". C'est à ce pourrissement que s'attaque aujourd'hui Cédric Jimenez (La French, HHhH) avec Gilles Lellouche et François Civil dans Bac Nord. Armé d'eau oxygénée, plutôt que d'une scie à amputations.

PAROLES DE FLICS

En une poignée de longs-métrages, Cédric Jimenez aura fait preuve d’une ambition et d’une versatilité peu communes au sein de la production hexagonale. Du thriller à concept au drame historique en passant par le grand polar rétro, il a évolué dans différentes strates des cinémas de genre, jusqu’à emmagasiner le bagage narratif et technique qu’il parvient à déployer dans Bac Nord. Dès son ouverture motorisée et au fur et à mesure qu'il introduit chacun de ses protagonistes, le cinéaste resserre un peu plus son étreinte sur les nerfs du spectateur.

De scène en scène, l'aisance du cinéaste pour établir les atmosphères, pour les imprimer à l'écran, mais aussi pour capturer les moindres inflexions nerveuses de ses personnages, impressionne.

 

photo, François Civil, Gilles Lellouche, Adèle Exarchopoulos, Karim LeklouSoleil trompeur

 

À l'écriture tout d'abord, on sent que rarement sa collaboration avec la scénariste et réalisatrice Audrey Diwan aura été aussi fructueuse. L'articulation entre conflits pensés à l'écriture, trajectoires psychologiques et traduction de ces éléments via la grammaire visuelle, est en permanence limpide, et sert toujours la dimension claustrophobe de l'ensemble. Si La French n'échappait pas toujours au syndrome carteu-pôstaleu-du-vieux-pôrt, tout est ici est plus affirmé, fluide, stylisé, et pourtant asséné avec une illusion de réalité sidérante.

 

 

Ni repompeur des procédés anglo-saxons, ni naturaliste aux petits pieds, Jimenez creuse un sillon esthétique qui assume pleinement les stéréotypes marseillais, pour mieux les retourner, les détourner et en user afin de caractériser la cité phocéenne. La géographie, les couleurs, les peaux, les accents sont embrassés et ordonnés pour donner vie à un lieu symboliquement clos, dont la température ne fait que monter de scène en scène.

Et Marseille de se transformer en chaudron, alors que réalisateur resserre progressivement ses cadres autour de son trio de policiers dérivant vers une logique tribale et criminelle. Une spirale qui prépare la grande bascule du récit, le morceau de bravoure qui laissera une partie du public sur les rotules, cherchant désespérément ses dents.

 

photo, François Civil, Karim LeklouDeux flics amis-amis

 

SANS SOMMATION

Faire monter le voltage d'une intrigue, augmenter inexorablement la pression, exige d'un conteur qu'il soit capable de la relâcher, dans un double mouvement. En soulageant le spectateur de l'adrénaline accumulée, tout en veillant à ce que le déroulé de l'action n'assèche pas les enjeux du scénario, bref, que l'explosion qu'il balance ne prive pas le récit de son oxygène. C'est précisément ce que réussit Bac Nord avec sa scène d'action centrale.

Durant près de vingt minutes, la caméra de Jimenez et le monteur Simon Jacquet nous roulent dessus avec maestria. Leçon de spatialisation, rigueur dans le tempo de l'action et impact du moindre photogramme : quand le film passe les menottes au spectateur, ce n'est pas pour le laisser s'échapper. D'autant plus que cet interminable coup de boule provoque un nouveau tour de vis narratif, qui permet à l'histoire de continuer à progresser, nous laissant groggy, mais désireux d'accélérer encore.

 

photo, François CivilFrançois, policier en civil

 

Et on reste d'autant plus facilement rivé à l'écran qu'il est occupé par un casting investi. Gilles Lellouche n'a jamais manqué d'ampleur, mais il semble avoir affuté son jeu et aiguisé sa présence depuis qu'il est passé derrière la caméra pour son Grand Bain. Cicatrice toujours sur le point de se rouvrir pour vomir une colère désespérée, il est la force motrice d'un trio de salopards qui s'ignorent. Karim Leklou s'avère une nouvelle fois stupéfiant, tandis que François Civil joue malicieusement de son image de beau gosse un peu lisse, qu'il troque pour les traits d'un débile léger aussi sympathique qu'incapable de comprendre les tenants et aboutissants de ses actions.

Efficace, le film l'est donc assurément. Et à vrai dire, ce n'est pas pour nous déplaire de voir le cinéma français se confronter à une actualité récente, l'inscrire dans un cinéma se voulant populaire, grand public, à mi-chemin entre l'héritage hexagonal du polar et celui, américain, du film de gangsters, ou plus généralement du western urbain. Autant de raisons, pour tous ceux qui n'auront pas envie d'écouter ce que le film raconte, de l'apprécier.

 

photo, Gilles LelloucheGilles le louche

 

DÉLIT DE SALE GUEULE

Les faits divers dont s'inspire le long-métrage ne sont pas anodins. Avec 18 prévenus, des chefs d'accusation allant du trafic de stupéfiants au recel, en passant par la corruption et le racket, lesquels auront eut pour conséquence la mise au placard d'un lanceur d'alerte et le blanchiment d'une partie des baqueux impliqués, accusés, puis condamnés, l'affaire est un des plus embarrassants scandales à avoir émoussé l'image de la police française. Mais l'image qu'en donne le film de Cédric Jimenez est particulièrement douteuse. Si la BAC marseillaise a glissé progressivement dans le crime organisé, le scénario nous l'assène clairement : c'est parce que la vie, c'est pas si facile.

Supérieurs arrivistes, hiérarchie insensible, kebabs trop tièdes, c'est ce quotidien brutal qui a fait dévisser nos héros. Le raisonnement est bien léger, et l'empathie de la mise en scène pour les personnages assumée au point d'engendrer un autre questionnement, à savoir celui de la différence de traitement entre les êtres qui peuplent le film. La police rançonne et trafique, mais elle a ses raisons.

 

photo, Karim Leklou, François CivilQuand les flics se mettent à table

 

Les habitants des quartiers nord, en revanche, sont systématiquement renvoyés à une forme d'altérité radicale, pour ne pas dire d'animalité. Tout le monde a ses raisons... mais certains plus que d'autres. Et ce n'est pas une embarrassante séquence en voiture, où nos flicaillons rigolent grassement avec un gamin sur fond de rap, qui peut prétendre nuancer ce portrait à charge.

Une population entière est réduite au rang de masse hostile, et une organisation criminelle est auscultée pour qu'on en extraie l'humanité contrariée. C'est ce différentiel qui interroge, à fortiori depuis que des créations aussi brillantes que A.C.A.B (All Cops are bastards), Antidisturbios, ou encore Les Misérables ont rappelé que la critique de l'institution policière pouvait tout à fait cohabiter avec une sincère empathie. C'est cet angle, ce point de vue, qu'avait questionné un journaliste irlandais lors de la conférence de presse du film lors de l'édition 2021 du Festival de Cannes, avant d'être reçu par la condescendance recuite de l'équipe du film.

 

photo, François CivilUne mise en scène qui demeure rivée à ses personnages

 

FLICS ET VOYOUS

Le film de flics n'en demeure pas moins une tradition du cinéma hexagonal, un sous-genre à part entière, avec ses codes, ses références, qui précèdent largement Bac Nord. Il serait donc bien hypocrite, et insignifiant, de présenter soudain au long-métrage l'addition de décennies de représentations des banlieues et quartiers populaires par des dizaines de films complaisants ou gentiment inconscients, redoublée par l'acharnement télévisuel à représenter les populations issues de l'immigration comme autant de hordes d'individus dégénérés.

 

BAC Nord : photo, Gilles LellouchePas si bons flics

 

Si le film n'est pas responsable de la culture qui le précède, il se casse néanmoins les dents sur quantité d'autres productions françaises contemporaines, évoquées plus haut, telles que Gagarine, Shéhérazade ou encore Bonne mère, qui ont toutes su proposer un regard vivant sur ces sujets et ceux qui les font. Un système de corruption endémique étalé sur des années réduit aux atermoiements de fin de mois de trois malheureux fonctionnaires, une population entière renvoyée à une imagerie barbare... Plus encore qu'un film qui prolongerait une vision droitière du réel, Bac Nord est un film qui refuse en bloc toute notion de réalité (ou de vérité) pour y substituer ses propres fantasmes.

Une orientation qui n'interdira pas à ceux en quête d'un pur western de bitume, techniquement maîtrisé, de passer un bon moment. Mais qui, quelques heures après que deux personnes aient été criblées de balles à bout portant par des policiers de la BAC, sans que le Parquet s'en émeuve outre mesure, laisse espérer que le cinéma hexagonal renouvelle certains de ses schémas, ou à tout le moins interroge les représentations qu'il charrie sans les questionner.

 

Affiche

Résumé

Bac Nord est saisissant, tant il maîtrise la tension et l'intensité du récit dans lequel il immerge le spectateur. Malheureusement, le film de genre efficace s'abîme en livrant une relecture complaisante et socialement irresponsable d'un des plus gros scandales à avoir éclaboussé la police française.

Newsletter Ecranlarge
Recevez chaque jour les news, critiques et dossiers essentiels d'Écran Large.

Lecteurs

(3.3)

Votre note ?

commentaires
Flo
04/09/2023 à 13:13

Bashe le Sud. Mais pas trop. D’ailleurs pour se couvrir, le film précise dès le début que, bien qu’inspiré de faits réels, tout ça est une fiction etc… Mais écrit en tout petit, très vite.
Comme ça, Cédric Jimenez peut y aller franco et faire tout simplement la même chose que dans les meilleurs polars des années 70 : montrer un paquet de flics et de truands être poussés à se comporter comme des abrutis enragés, parce-que des hauts pouvoirs les ont laissés à l’abandon.
Alors, tout le monde improvise et fait n’importe quoi, et le camp gagnant c’est celui qui bénéficie du plus grand nombre de gens, sachant agir en cohésion et se montrer intimidants.
Demandez donc à des agents de faire pareil, alors qu’ils sont moins et que ce sont aussi des fonctionnaires. Et pire encore, des dindons de la farce, trop confiants envers leur hiérarchie qu’ils ne pensent même pas à mettre par écrit et signé, un protocole d’action qui assumerait sa part d’illégalité (racketter des clients, mais pour choper une énorme prise).

Trop bons trop c*ns, comme on nous les chronique dans la première grosse moitié du film (le vétéran, le chien fou, et le sage qui fait tampon entre les deux). Faut faire avec l’accent du Sud et les phrases pas toujours intelligibles, alors accrochez-vous bien.
Et une fois passé le gros morceau du film, c’est à dire l’assaut d’un repaire de dealers, aussi anxiogène que tout ce qui vient de précéder…
Boum, la deuxième partie, celle que la récupération politique ignora radicalement (dans le cas où ceux-ci regardent vraiment les films) : le pouvoir dépend aussi de la création d’une réalité qui vous arrange le mieux.
Vous étiez des impuissants avant, puis on vous a autorisé à devenir des cowboys, puis on a décidé de changer encore d’avis et de faire de vous des vilains – en fait, l’évolution classique d’un héros selon Harvey Dent.
Ça n’est ainsi plus du tout un film sur une situation dans des quartiers marseillais, on bascule dans le film de prison, donc aussi une histoire d’injustice et de trahisons. Le trait a beau être assez gros, il reste implacable.
Il n’y ainsi plus l’excitation du Thriller. Juste l’amertume d’un film dramatique, où on voit les hommes (disons, un sur trois) se faire broyer et réduits à presque rien.

Andarioch1
31/08/2022 à 14:10

Désolé de ce post tardif mais la base pour parler d'un film c'est de le voir. Donc...
D'un point de vue ciné, c'est un choc, avec notamment la grosse claque de la scène centrale. 20 mn en apnée, le moindre muscle tendu comme un string. Rien à redire.
D'un point de vue idéologie, c'est plus compliqué.
Je me suis farci une bonne partie des commentaires et d'un côté comme de l'autre il y a vite surenchère de tout et surtout n'importe quoi.
En même temps c'est humain, on juge au travers du prisme de son expérience et de ses idées. Rien de neuf.
Il n'empêche que même si plus jeune je n'étais pas le dernier, dans les manifs, a jeter des quolibets aux flics (pas des pavés, hein! Les pavés ça fait mal et c'est pas sympa), je ne peux m'empêcher de voir une certaine injustice dans certains commentaires.
Je zappe les avis fachos (trop éloignés de ma propre idéologie pour qu'il me soit intéressant de les commenter) pour, à tout seigneur tout honneur, me concentrer sur cette phrase de notre cher Simon, qui résume assez bien l'avis de l'autre camp:
"présenter des policiers criminels comme des victimes dignes et une population entière comme une engeance barbare est discutable."
En soi, c'est vrai. Sauf que là, non.
Jimenez adopte le point de vue des flics. Je connais suffisamment bien Marseille pour pouvoir vous assurer que quand un keuf pénètre dans la cité, il ne croise pas la gentille vieille du B13, les mômes chasseurs de Pokémon ou les deux copines qui vont au ciné. Et ce pour une raison simple, c'est qu'il y a des guetteurs à l'entrée (j'ai presque envie de dire des gardes) et qu'en une minute les honnêtes gens courent se planquer, les vrais durs débarquent, et une palanquée de jeunes qui ne veulent pas qu'on les croit lâches apportent un soutien bruyant bien que distant. On ne parle donc pas d'une population entière (présentée) comme une engeance barbare mais bien des caids et de leurs troupes, les autres, la majorité, préférant éviter les problèmes en restant cachés.
Donc oui, le flic, ce qu'il voit, c'est la haine à son encontre et la volonté d'en découdre.
La cité est loin de se limiter à ça mais, encore une fois, on est du point de vue du flic. Cohérent.
"présenter des policiers criminels comme des victimes dignes". L'interprétation de l'affaire par Jimenez va surement à l'encontre de ce que l'on sait (ou croyons savoir) de l'affaire. Il n'empêche que l'on parle de cinéma et que tout ce que l'on demande à un film c'est d'être cohérent avec lui-même (vous nous le répétez assez à EL). Et il l'est. Et les flics de bac nord ne sont jamais que les parents de nombre de flics anglo saxons oeuvrant dans des films considérés pour certains comme des incontournables. Sommes nous plus complaisants avec les ricains? Sans doute.
J'avoue pour ma part que j'aurais préféré des flics un rien plus salaud. Mais ce n'est pas l'angle choisi ici.
Ces policiers ne sont pas présentés comme d'infâmes fachos, on ne justifie pas la violence, pas d'apologie du racisme ou de ses dérivés, le scénario tient la route, la réal est béton.
Bon film, pourquoi chercher plus loin?

PS: tu va finir par croire que je cherche a te faire ch.. Simon mais non en fait. C'est juste que tu te goures sur le politiquement correct. Il ne s'agit pas comme tu le dis "un front majoritaire, qui fait qu'une opinion devient, très littéralement, politiquement correcte". mais, comme le rappelle notre ami wiki: Le politiquement correct (anglicisme de politically correct ou political correctness, souvent abrégé PC en anglais) ou rectitude politique (au Québec) désigne, principalement pour la dénoncer, une attitude qui consiste à policer excessivement ou modifier des formulations parce qu'elles pourraient heurter certaines catégories de personnes, notamment en matière d'ethnies, de cultures, de religions, de sexes, d'infirmités, de classes sociales ou d'orientation sexuelle.
Donc non, le film n'est pas politiquement correct
Voilà, voilà
Ne lâchez rien

Indy
10/07/2022 à 14:58

Moi j’adore ce film , reflet d’une bien triste réalité , pauvre France laisser en pâture à des voyoux d’un côté et des couilles molles qui complaisantes laissent faire de l’autre …y’a plus de respect pour l’uniforme et cela en dit long sur ce qu’est devenu notre société. Moi à leur place j’enverrai la légion faire le ménage un fois pour toute et fini ces conneries. Intégrez - vous ou dégagez

La Classe Américaine
26/05/2022 à 08:09

Certes c'est loin d'être le film de l'année mais il sait être efficace (sauf la fin qui s'étend interminablement en longueur) et il est embarqué par un trio d'acteurs rudement bons (même Francois Civil, c'est dire !). Le film n'est pas pro-police : il décrit 3 flics et leur hiérarchie totalement corrompus et en dehors des clous. Quand Marshall le fait, ça ne dérange personne. Quand Lady Laj adopte le point de vue opposé, alors on le félicite. Et quand une petite bourgeoise a Cannes fantasme et intellectualise les rodéos urbains, on l'encens. Cherchez l'erreur.

Faurefrc
25/05/2022 à 23:52

Oui, Bac Nord est loin d’avoir la subtilité d’un « Thé wire » qui remettait, et surtout avait le temps de remettre beaucoup de choses en perspectives.
Ceci dit, c’est plutôt un bon film Bac Nord (même si la fin, après le climax, semble un peu longuette et aurait sûrement méritée un autre montage, comme l’ont suggeré assez justement plusieurs commentaires).

Autre oui : c’est un point de vue de flic. Et alors? Tout comme la Haine (film culte à mes yeux) prenait le parti de la cité.
L’important ne serait-il pas de pouvoir apprécier les 2. Il n’y a pas une seule vérité… et je pense qu’être libre intellectuellement c’est de pouvoir aussi bien lire ou être d’´accord avec un article de Libé ou du Figaro, d’apprécier une chanson de Manu Chao et de Michel Sardou, de lire Céline et Sartre… bref de ne pas s’enfermer dans le moindre mode de pensée unique et au final très étouffante.

rientintinchti
25/05/2022 à 23:26

Malheureusement les policiers sont eux aussi victimes car ils sont instrumentalisés à leur insu et n'ont pas conscience que la véritable raison d'être de leur institution est de protéger les intérêts des puissants.
L'idée de protéger le, peuple, le faible et l'innocent n'est qu'un leurre utilisé par les puissants aux commandes pour donner aux policiers l'illusion qu'ils oeuvrent pour le bien et la justice alors qu'ils ne sont que les instruments des marionnettistes aux commandes du grand capital.

Niko
25/05/2022 à 23:07

Un film pro-flic = scandale
Des centaines de films/séries sur les gangsters = bien

X-or
27/02/2022 à 19:14

Après avoir vu le film, je comprends la polémique.
Le film est 100% pro-flic dans l'affaire dont il s'inspire.
Certes, judiciairement la montage a accouché d'une souris (relaxe et aucune peine ferme) alors que certains ont fait de la détention provisoire.
Mais d'avoir un film qui prend autant partie c'est soit couillu soit irresponsable.
Je précise que le cast est remarquable et le film par ailleurs très réussi

Tousen
21/02/2022 à 16:53

Chacun peut avoir un avis différent mais il est pas mal pour montrer les enjeux d'une telle guerre contre le trafic de stup... mais cela confimre qu'elle est inutile (les gens se drguent et c'est leur droit)...d'autant plus que les dommages collatéruax sont trop énormes ... les vrais criminels sont les pédophiles et les violeurs...

Plénitude amnésique
20/02/2022 à 18:12

Je préfère encore 2 heures chez le dentiste, c'est moins douloureux.

Plus
votre commentaire