365 jours : critique qui a pris un peu cher quand même
Le mommy porn bande encore ! Sorte de dérivatif aux Cinquante nuances de Grey et à leur succès mondial, voici que palpite sur Netflix 365 jours, film lui-même adapté d’une trilogie érotique, écrite par Blanka Lipinska, devenue un énorme carton en Pologne. Au sein d’un genre volontiers trépané et confit dans sa misogynie, ce succès international en devenir tire-t-il son épingle du jeu ?
LA PELLE ET L’ABLÈTE
C’est un triste exploit, mais le film de Barbara Bialowas atteint de tels sommets de nullité crasse qu’il en ferait presque réévaluer les romans d’ E.L. James et leurs adaptations en carton. En effet, ces dernières bénéficiaient finalement de leurs origines, à savoir une fan fiction, dont les grossières absurdités révélaient en creux la relative innocuité. Rien de tel dans la production qui nous intéresse, émanation d’un cerveau malade, dûment macéré dans un flacon de gamètes irradiés à coups de néons fluo.
365 jours suit donc la “romance” entre un mafieux kidnappeur priapique et sa victime, qui découvre qu’il n’y a pas de meilleure équation pour tomber amoureuse que de se faire séquestrer, molester, jeter par-dessus bord, en étant talonnée par un veau aux hormones qui ferait passer un marteau-piqueur pour un exégète de Spinoza. De sa (non) conception du consentement en passant par une représentation du désir qui fait de la femme un subtil mélange de sacs de frappe et de tourte à la viande, 365 jours fait œuvre de toxicité autant que de stupidité.
Quand tu te dis qu'un budget cascadeur n'aurait pas été complètement du luxe
PETITE MORT ET GROS NAVET
On comprendra donc qu’une partie du public préfère ignorer la chose ou soit révoltée par elle, tant elle valide, surligne une violence symbolique et comportementale qui fait parfois froid dans le dos. 365 jours explique fièrement que "non" signifie "oui", qu'il est finalement bien légitime d'agresser une femme assumant sa sexualité, et que grosso modo, la séquestration est une modalité acceptable de la séduction.
Le métrage assume ainsi constamment une construction qui fait de lui le petit manuel de la culture du viol le plus précis à ce jour. Un positionnement non seulement stupide, mais odieux tant ces sujets constituent une source d'engagement, de colère, de souffrance. La démarche est détestable à bien des égards, mais nuancée par la cosmique nullité de l'ensemble.
Pour qui parviendra à mettre à distance tout ce masculinisme crapoteux, le film offrira quelques précieuses saillies d'hilarité, générées par l'alliage hallucinant d'un discours vil et d'une mise en scène à la laideur contrevenant directement à la Convention de Genève. Car à bien y regarder, tout ici semble avoir été pensé, ordonné, réuni, par une sorte d’algorithme devenu fou. Plutôt que de chercher les ingrédients les plus susceptibles de générer de la hype, de caresser le spectateur dans le sens du poil ou de flatter l’image qu’il pourrait se faire de ses pratiques culturelles, tout ici veut renvoyer au tout-à-l’égout de l’esprit humain.
De la photo qui rendrait épileptique une dame pipi de boîte berlinoise, jusqu’à cette bande-son pensée pour déchirer les tympans en passant par la mine de bovins empaillé de l'acteur principal, l’ensemble vire progressivement à l’hallucination. À cela s’ajoute une mise en scène du sexe si peu imaginative et incapable d’électricité qu’à défaut de troubler, 365 jours se métamorphose en bizarrerie archéologique au doux fumet de chaussette abandonnée.
Lecteurs
(2.3)12/01/2023 à 12:01
j'ai bien aimée ce film il n'y a aucun viol là dedans .par contre la fin je n'est rien compris si elle reste avec lui ou pas .ça na aucune comparaison avec les 50 nuances de grey que j'ai vue et que j'ai aimée aussi .
10/12/2020 à 01:11
365 jours, un film basé sur une histoire pas très réaliste mais on ne cherche pas non plus la réalité sinon on ne l'aurait pas regardé... Bien sur la fin est détestable car on ne voit que très peu le coté mafieu et ça n'est pas assez claire a mon goût. Je ne parlerais pas de l'omniprésence de relations sexuelles. Chacun son avis et chacun son point de vue, pour moi le film et les acteurs sont bons mais bien sur d'autres problèmes se posent. Peut-on parler de viol ? Je n'en suis pas sur mais comme je l'ai dis chacun son avis.
06/10/2020 à 19:33
Ce film est aussi laid que ces acteurs phares sont beaux, histoire digne d’un roman harlequin... la scène de fellation dans l’avion est clairement du viol, et je ne parle pas du manque de considération sur la femme en général dans ce navet, fuyez! Note pour plus tard: ne plus tenir compte des avis Netflix (lol)
30/08/2020 à 01:38
Je n’ai pas trop aimé le film mais je lui reconnaît quelques qualités ...Il y’a certain plans de caméras qui sont superbes j’aime bien le rôle que joue le vieux mafieux aux côté du protagoniste mais franchement c’était que de la baise et ça m’a gonflé ils y’a pas 10 minutes de répits ... bref je met 2/5
25/08/2020 à 21:11
Renseignez-vous sur le syndrome de Stockholm les gens, parce que c'est impossible de tomber amoureux de son kidnappeur/violeur
14/08/2020 à 16:48
Un gros navet ..
01/08/2020 à 05:02
Jamais vu film plus grotesque !
29/07/2020 à 08:24
J ai adoré le film ????
26/07/2020 à 16:54
Bon divertissement acteurs trop glamour trop mignons. J'ai juste trouvé l'histoire un peut creuse trop basée sur la séduction et non sur le côté mafieu un petit peu dommage j'imaginais plus que les représailles seraient envers lui. Un petit coup d'action serait la bienvenue.
15/07/2020 à 01:52
J’ai adoré se film j’attends la suite avec impatience et pour ce qui parle de viol je pense qu’on a pas vue le même film alor car à aucun moment il l’a viol ou viol quelqu’un l’actrice le cherche aussi pas mal en prenant une douche nu devant lui ou part la suite elle lui mes la main au paquet elle fait tous pour l’énerver et l’excité