Critique : La Rumeur
Alors en fin de carrière, quelque part entre Ben Hur et L'obsédé, William Wyler réalisait cette adaptation de la pièce de Lillian Hellman. À moins que ce
Dans une région huppée des États-Unis, Karen et Martha, deux amies de longue date (elles se sont connues lors de leurs études), réussissent, après des débuts difficiles, à rentabiliser leur pensionnat privé pour filles. Karen est fiancée au docteur Joe Cardin dont Martha est un peu jalouse. Les deux directrices surprennent fréquemment une de leurs petites pensionnaires, Mary Tilford, en train de mentir effrontément. Punie, et irritée contre ses professeurs, la fillette, soutenue par l’une de ses compagnes de chambrée, Rosalie, sur laquelle elle exerce un chantage après avoir découvert la kleptomanie de celle-ci, raconte à sa richissime grand-mère Amelia Tilford qu’elle a vu les deux directrices avoir des rapports inavouables. Comme une traînée de poudre, tous les parents retirent leurs enfants du pensionnat aussitôt déserté. Après un procès perdu, les deux jeunes femmes, dont la réputation est désormais détruite, sont encore confrontées à d’autres épreuves...
Alors en fin de carrière, quelque part entre Ben Hur et L'obsédé, William Wyler réalisait cette adaptation de la pièce de Lillian Hellman. À moins que ce
Cinquante ans avant que La Vie d'Adèle divise le public, il y a eu La Rumeur de William Wyler, l'une des premières romances lesbiennes du Vieil Hollywood.