Critique : Versus, l'ultime guerrier
Pour supporter Versus, il faut mettre de côtés toutes les notions de bon et de mauvais goût cinématographique. Inutile de chercher ici un scénario, des acteurs
Au Japon, deux prisonniers en fuite, matricule KSC2-303 et un voisin de cellule, courent dans une forêt mystérieuse où ils ont donné rendez-vous à leurs complices. À leur arrivée, une voiture approche. Cinq yakusas en sortent. Les deux fugitifs sont pressés de partir, mais on leur donne l'ordre d'attendre le chef du gang. Les yakusas font descendre une jeune femme qu'ils commencent à frapper. KSC2-303 lui porte secours, s'empare d'un pistolet et abat un gangster. On le croyait mort, mais tel un zombie, il se relève et saute sur l'un de ses acolytes. Abasourdis par ce qu'ils voient, les tueurs criblent de balles le mort-vivant qui finit par s'écrouler. Profitant de la panique, KSC2-303 s'enfuit avec la demoiselle dans la forêt.
Pour supporter Versus, il faut mettre de côtés toutes les notions de bon et de mauvais goût cinématographique. Inutile de chercher ici un scénario, des acteurs
Avant de secouer le cinéma japonais et américain, Ryûhei Kitamura balançait toutes ses influences dans une indigeste orgie de sang et de sabres : Versus.