
Jarhead, la fin de l'innocence : Critique
« Tête de nud ». Telle est la traduction littérale de jarhead.
Été 1990. Anthony Swofford, fils et petit-fils de militaires, vient tout juste de fêter son vingtième anniversaire lorsqu'il est envoyé dans le désert saoudien. La Guerre du Golfe vient d'éclater, son bataillon de marines est parmi les premiers à se déployer dans cette aride et immense étendue de sable. Pour ces jeunes déracinés, gavés d'images et de phraséologie guerrières, ivres de rock et de bière, commence alors la longue et dérisoire attente d'un ennemi fantôme. La soif, la peur, l'épuisement, l'ennui, les frustrations lancinantes, les tensions extrêmes s'additionnent dans un climat de plus en plus délétère et explosif. Dans cet enfer naîtront pourtant de surprenantes et inaltérables amitiés entre compagnons d'armes liés par le vieux serment des marines.
« Tête de nud ». Telle est la traduction littérale de jarhead.
Jack Gyllenhall pensait en découdre avec Saddam Hussein, il se retrouve à faire un barbecue de latrines au pétrole dans le Jarhead de Sam Mendes.
Entre Michel Blanc et Jake Gyllenhaal, le public a fait son choix : l'agriculteur est plus attirant que le troufion. Les deux démarrages restent moyens, surtout
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