
La Vérité nue : Critique
Trois ans après le très controversé Ararat, Atom Egoyan revient en force avec un vrai film noir dans la plus pure tradition de l'âge d'or hollywoodien.
1959. Lanny Morris et Vince Collins sont les comiques les plus célèbres des États-Unis. Ils forment un tandem traditionnel - Lanny le dépressif obsessionnel et Vince le type raisonnable et plein de sang-froid - mais à eux deux, ils savent aussi bien faire hurler de rire le public que l'émouvoir aux larmes lors d'un de leurs mémorables Téléthons. Riches, puissants, extraordinairement populaires, ils sont à l'apogée de leur carrière, quand un événement terrible vient tout remettre en question.
Trois ans après le très controversé Ararat, Atom Egoyan revient en force avec un vrai film noir dans la plus pure tradition de l'âge d'or hollywoodien.
À l'écoute sur CD, on se rend compte à quel point la bande originale composée par Mychael Danna (compositeur attitré du réalisateur Atom Egoyan depuis son
Présenté en compétition lors du dernier festival de Cannes mais reparti bredouille, le nouveau film d'Atom Egoyan, Where the truth lies, réunit à l'écran Kevin