Gotham saison 1 épisode 20 critique et résumé

Noëmieb | 22 avril 2015
Noëmieb | 22 avril 2015

L’enquête de James Gordon (Ben McKenzie) continue, comme celle du jeune Bruce Wayne. Un scénario redondant qui patine sur plusieurs épisodes. Heureusement, l’action fait son come-back, en grande partie grâce à un étrange phénomène, bien connu de la police.

Sur le fil rouge de l’épisode précédent, l’inspecteur Gordon poursuit son enquête et cherche à connaître l’identité du serial killer, nommé « The Ogre ». Le début – tente – de nous faire frémir avec la petite amie du policier, pointée comme prochaine victime de l’Ogre, chez elle, seule, sans lumière, nue dans son bain. Un enchaînement de clichés qui n’est pas sans nous rappeler de mauvais films d’horreurs.

Mais heureusement, c’était trop gros pour être vrai. Le tueur était bien loin : chez l’ex-femme de Gordon. Ce dernier fini par comprendre le subterfuge durant les dernières minutes de l’épisode. Un cliffhanger plus ou moins réussi à la vue de la réaction de Barbara qui ne semble pas effrayée par la « chambre des tortures » de l’Ogre, mais presque émoustillée. L’épisode suivant nous révèlera si elle trouvera son bonheur parmi les fouets et autres muselières en cuir.

Et, tous deux malaimés, finiront peut-être par trouver un terrain d’entente qui pourrait faire ranger son couteau au serial killer. Une idée qui aurait le mérite de pimenter la série.

Fake Sherlock

En parallèle, Cat et Bruce Wayne (David Mazouz) continuent leur enquête sur Wayne Entreprise. Après le meurtre, ils goûtent au plaisir de l’infiltration. Même Selina se prête au jeu et enfile une robe de princesse, qui ne tarde pas à faire rougir l’apprenti Batman.

Mais malgré les enjeux de l’investigation, et l’importance des révélations, ce passe-temps apparaît comme une pâle copie de Sherlock et fait peine à voir. On ne décèle pas une once de crédibilité dans leurs actions, qui se résument à un vol de clefs et à une valse. Bruce Wayne ferait mieux de rester avec ses dossiers au chaud dans son manoir et ressortir quand ses muscles auront poussés et sa voix, muée.

Un Mystère de plus

Une dernière énigme pour Edward Nygma ? Il lui faudra beaucoup de jugeote pour expliquer sa folie meurtrière. Mais pour l’heure, réjouissons-nous de ce coming-out meurtrier. Le futur Monsieur mystère était, d’ores et déjà, présenté : discret, étrange et introverti. Ce personnage avait dès le début le profil du parfait fou. Pourtant, les scénaristes ont longtemps choisi de le mettre au second, voir au dernier plan. Contrairement au Pingouin, Monsieur Mystère faisait de vagues apparitions, glissant sournoisement quelques bizarreries.

 

De fil en aiguille, son histoire avec la secrétaire a pris de l’importance. Au point que, durant ce dernier opus, il court au secours de la jeune fille en détresse - battue par son amant - mais d’une façon peu chevaleresque. Surpris par une haine subversive, il inflige à l’agresseur une multitude de coups de couteau. Puis partagé entre la jouissance et la peur, il rit aux éclats.

Voilà qui s'avère un peu maladroit, pas d'une grande finesse et modérément fidèle au personnage du comics. Mais on ne va pas tout voir en noir, enfin Nygma prend de l'ampleur et voit son parcours subir une violente accélération. Enfin, c'est ce type de séquence, noire et violente qui a particulièrement manqué à Gotham, on se réjouit donc d'avoir droit à une bonne rasade de ténèbres.

Gotham devrait finalement se concentrer sur ses méchants, les vrais héros de la série. Sans fous, Batman serait au chômage, alors pourquoi ne pas commencer par là, et uniquement par là ? Les introduire par le biais d’enquêtes est une belle idée, mais hélas, interminable. 

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