The Flash, saison 1 épisode 5 : la critique

Mais malgré des effets visuels exploités au maximum dans cet épisode, on déplore encore le schématisme des personnages. En effet, l'épisode effleure à peine la question du deuil qui aurait pu être approfondie. Les personnages secondaires manquent également cruellement de densité. Ils sont autant de surfaces planes et sans grande profondeur. Difficile de s'y attacher.

Mais ces carences mis à part, la série a véritablement trouvé son rythme, qui au contraire de son protagoniste se veut "tranquillement efficace". Petit à petit, on nous introduit avec parcimonie des personnages qui risquent de prendre plus d'importance à l'avenir, et par la même occasion, de combler un peu plus les fans du comics. Après Captain Cold la semaine dernière, l'épisode cinq intronise le fameux Gorilla Grodd.

L'ensemble du show devient agréable, notamment grâce la petite dose d'humour qui anime l'épisode. Cet ingrédient contribue à cette atmosphère bon enfant, qui peut en rebuter certains, mais rassemblera le plus grand nombre. De plus, au-delà des défauts du show, The Flash nous offre finalement ce que l'on en attend : de l'action, du rythme et des effets spéciaux réussis.