Gotham, saison 1 épisode 8 : la critique
Depuis ses débuts, Gotham conte les affaires policières du duo légendaire Gordon-Bullock, sur fond de règlement de compte et de crise d’adolescence du petit Bruce Wayne. Mais depuis 2 épisodes, les cartes sont redistribuées plus équitablement. Une nouvelle trame qui change la donne sans pour autant donner à la série un coup de fouet suffisant.
Il était temps que les choses bougent à Gotham. La face de chevalier blanc de Jim Gordon commençait à agacer, et l’haleine éthylique de Bullock faisait tâche. Depuis l’épisode 6, les choses ont commencé à se démêler, et il était plaisant de voir que Gotham prenait un tournant différent.
Malheureusement, ce dernier épisode a du mal à embarquer le spectateur. L’enquête de la semaine est mise au second plan durant la moitié de l’épisode. Une histoire de jeu au cœur d’une entreprise dont le puissant directeur transforme en simili-gladiateurs plusieurs de ses employés. Un casse-tête pour le moins pervers, qui se résout si facilement qu’il en devient presque anecdotique.
Jim Gordon, de son côté, prend de l’assurance, seul face à la ville noire qui déteint sur son âme héroïque. Sa femme délaissée se tourne vers la bouteille quand lui devient violent et ne recule devant aucune intimidation. On l’attendait depuis longtemps, mais ce nouveau Gordon efface son partenaire et prend toute la place à l’écran.
À côté, Bruce Wayne se rebelle et prend les traits du futur Batman que l’on connaît bien. Mais la transformation est très lente. L’histoire traîne, le rythme de la série patine. Seul - comme toujours - le Pingouin avance.