Critique : Penguin's Umbrella

Noëmieb | 5 novembre 2014
Noëmieb | 5 novembre 2014

Pour ce 7éme épisode, les scénaristes ont mis en avant le personnage le plus charismatique de la série : le Pingouin. Robin Lord Taylor prouve depuis le début de Gotham qu’il est, clairement, né pour ce rôle. Son nez crochu, sa démarche boiteuse et son sourire en coin, s’ajoutent à un jeu d’acteur exceptionnel. Pervers, narcissique juste ce qu'il faut et inquiétant, le Pingouin règne en maître sur la série.    

Penguin’s Umbrella met en scène son retour spectaculaire. En effet, une partie de la ville le pensait mort et enterré au fond de la mer. Une nouvelle qui ravive alors la guerre entre les deux pères de la Mafia de Gotham : Falcone et Maroni. Pour rappel, le Pingouin était à la base le sous-fifre de Fish Money, bras droit de Falcone. Après avoir découvert qu'il s'agissait d'un mouchard, la tigresse a ordonné son exécution. James Gordon était en charge de cette lourde tâche. Héros dans l’âme - bien évidemment - il l'a épargné. Ce dernier épisode retrace la chasse à l’homme qui s’orchestre dans Gotham, tout le monde souhaitant la mort de ce policier un peu trop honnête.  

Action et des rebondissements au programme. Malheureusement, les scénaristes n’ont pas pu s’empêcher d’ajouter quelques scènes débordantes de bons sentiments. Un supplément loin d’être nécessaire. Larmes, câlins et effusions n’ont rien à faire à Gotham, en tout cas pas dans ces proportions. C'est depuis le début de la série un de ses défauts récurrents, comme si le show n'osait pas assumer les ténèbres de l'univers qu'il dépeint. Cette volonté de ménager le spectateur commence à devenir réellement gênante.

Heureusement, le décor de Gotham reste toujours aussi fascinant. Et de nouveaux personnages, comme Victor Zsasz, la brute de Falcone, viennent accroître la noirceur de la série et prolonger ses liens avec le comics dont elle est issue, pour le plus grand bonheur des fans.

 

Résumé

Après un début difficile, Gotham trouve son rythme. Action, intrigues et nouveaux méchants font le bonheur des spectateurs. Seul bémol de la série, des scènes un peu trop niaises qui ajoutent une dose de pathos et sentimentalisme dispensables dans cet univers.         

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