Critique : Slabtown
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4 novembre 2014
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4 novembre 2014
Slasbtown met en lumière un seul personnage : Beth. Enlevée lors de la saison 4, Beth n’était plus qu’un lointain souvenir pour les spectateurs, habitués à perdre les personnages au fur et à mesure. Et pourtant, la petite blonde discrète du début a pris du galon et revient en force.
Effacée, et naïve, depuis son apparition dans la série, Beth Greene, fille du défunt Hershel, devient une vraie survivante, indépendante et combattante. Son enlèvement soudain avait laissé en suspend la question de son retour. Mais dans quelles conditions ? Il était impossible de deviner que l’on retrouverait Beth dans un hôpital, en pleine ville.
Au début de l’épisode, ses yeux s’ouvrent après une longue absence. Le paysage qui l’entoure est toujours le même : apocalyptique et vide. Mais son entourage a bien changé. Face à elle, un médecin et potentiel allié, terrifié à l'idée de quitter l'enclave où il survit et Dawn, femme sombre et perverse, qui est prête à perdre toute humanité pour sauvegarder le groupe qu'elle dirige d'une main de fer.
Sauvée, Beth est néanmoins emprisonnée contre son gré. Le système imposé par la communauté est strict : chacun est libre de partir à la condition qu’il rembourse ce dont il a bénéficié. Ce réglement pervers semble convenir au plus grand nombre. Sauf Noah, avec qui elle cherche un moyen de s’enfuir. L’angoisse et la peur laissent rapidement place à la volonté de vaincre ce nouvel ennemi, qui se veut généreux, à sa façon.