Doctor Who, saison 8, épisode 9 : la critique

Florian Descamps | 20 octobre 2014
Florian Descamps | 20 octobre 2014
Désorienté par les ondes émises par une nouvelle espèces extra-terrestre,  le T.A.R.D.I.S dépose aujourd’hui Clara et le Docteur à Bristol, non loin des lieux d’expositions de mystérieux graffitis…

Et avant même de s’attarder sur les bonnes nouvelles apportées par ce neuvième épisode, il convient une nouvelle fois de saluer le travail de production des équipes de la série. Rarement un épisode de Doctor Who n’aura été aussi beau, tant artistiquement que techniquement. La menace du jour jouant habilement de la confrontation entre deux, et troisième dimension, c’est avec un certain plaisir que les responsables des effets spéciaux semblent avoir marié art du graffiti, et style pictural. Renvoyant parfois à Van Gogh, les « Déssosés » (espèce ainsi nommée par le Docteur), représentent à la fois une forte menace, et un délice pour les yeux.

Côté scénario, le fil conducteur de la saison s’épaissit enfin. A la tête d’un épisode duquel elle remplace parfaitement un Docteur indisposé, Clara confirme définitivement l’importance de son personnage dans la série, et probablement la manière dont elle la marquera durablement. A plus forte raison qu’à en croire les révélations finales de l’épisode, les problématiques de la fille impossible construite par Steven Moffat depuis presque deux saisons, pourraient se rappeler à la mémoire du Seigneur du Temps.

Résumé

Tardivement certes, le fil conducteur de cette huitième saison se montre enfin. Et à la vue des promesses affichées avec lui, l’excitation n’en devient que plus grande. Trois derniers épisodes, pour une fin en apothéose ?
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