Death Stranding : le Director's Cut s'offre une bande-annonce finale somptueuse réalisée par Hideo Kojima

Hideo Kojima l'avait annoncé en grande pompe : il a lui-même monté la bande-annonce finale de Death Stranding : Director's Cut... et elle est très réussie.

On le sait, Hideo Kojima a toujours rêvé d'être cinéaste avant de se tourner vers le jeu vidéo. Entre les références multiples au septième art dans Metal Gear Solid et le projet avorté Silent Hills en collaboration avec Guillermo del Toro, le bonhomme a cherché à lier les deux médiums. Avec Death Stranding, Kojima a sans doute pousser cette logique dans ses retranchements, avec un récit porté par un casting d'acteurs (et de réalisateurs) hors norme (Norman Reedus, Mads Mikkelsen, Léa Seydoux, Nicolas Winding Refn, etc.).

Ainsi, deux ans après la sortie de cet étonnant jeu post-apocalyptique (dont vous pouvez retrouver notre test), Sony lui a offert un Director's Cut, soit une version remaniée, avec des éléments de gameplay supplémentaires et surtout des graphismes améliorés pour la PS5. Or, si la sortie de cette nouvelle mouture est attendue pour le 24 septembre, Hideo Kojima a clamé haut et fort qu'il planchait lui-même sur le montage d'une ultime bande-annonce, comme il avait déjà pu le faire sur d'autres de ses jeux. Ça tombe bien, ce trailer final vient de sortir dans toute sa splendeur en 4K.

Non seulement Hideo Kojima semble s'être bien amusé à manipuler les images déjà cultes de Death Stranding, mais il a pu montrer ce que ce Director's Cut avait dans le ventre. Si le jeu était déjà un monument technique sur PS4, il faut bien reconnaître que le détail des textures (notamment sur la peau des personnages) a l'air tout simplement somptueux dans cette upgrade.

Par ailleurs, l'auteur a expliqué qu'il avait entièrement capturé les images de cette bande-annonce à travers le nouveau mode "widescreen", qui contrairement à ce que l'on pourrait croire n'est pas qu'un simple ajout de bandes noires pour singer le format 2:35 typique du grand écran. Les plans originaux ne sont pas coupés, mais bien étendus sur les côtés, pour offrir une meilleure vision des décors au joueur.

Un Guillermo de pixels plus beau que jamais

Enfin, difficile de passer à côté de la rythmique maîtrisée de ce montage, magnifiée par la chanson Goliath de Woodkid, qui a au passage rejoint la tracklist déjà bien fournie du jeu original aux côtés de Low Roar ou encore Chvrches. À croire qu'Hideo Kojima a validé le Director's Cut de Death Stranding juste pour compléter la playlist de ses titres préférés du moment.